Dans l'une de ses dernières dépêches l'agence Reuters affirme que le modèle proposé par Google n'aurait pas réellement emballé les maisons de disques. Larry Kenswill, anciennement vice-président de la stratégie commerciale chez Universal Music, aurait ainsi déclaré : « je ne comprends pas pourquoi les gens auraient besoin d'un espace personnel en ligne ni pourquoi il y aurait une large demande pour cela ».
Finalement le modèle du streaming peinerait encore à convaincre. Les tentatives du site MP3.com ou encore mSpot resteraient mitigées, les sociétés refusant de communiquer la part de leurs utilisateurs ayant souscris à une offre payante. Par ailleurs, et malgré sa force de frappe, par le passé Google ne se serait pas révélé très efficace dans le domaine du commerce direct. En août 2007, la firme californienne avait fermé son service permettant de louer ou d'acheter des films sur YouTube. Toutes les vidéos achetées par les consommateurs avaient d'ailleurs été tout bonnement effacées, ces dernières étant protégées par DRM. En compensation Google n'avait versé que 5 maigres dollars sur les comptes Google Checkout des clients. Plus récemment, c'est le site commercialisant le Nexus One qui a fermé boutique.
Reste un atout majeur : Android et sa croissance fulgurante. Peut-être alors les maisons de disque souhaiteront tenter l'expérience d'un service de musique en streaming mobile.