De son côté, Google a confirmé avoir reçu cette « visite » et a tenu à préciser qu'elle collaborait pleinement avec les autorités du pays. La police cherche donc à comprendre si la filiale de Google, AdMob (spécialiste de la publicité en ligne sur smartphones, racheté en 2009) a agit dans la légalité.
Pour rappel, deux experts ont récemment expliqué que les smartphones sous Android stockeraient des informations (antennes de téléphonie et réseaux WiFi rencontrés) permettant indirectement de tracer les utilisateurs. Ces informations pourraient, d'après eux, être transmises à Google à intervalles réguliers.
Enfin l'affaire Google pourrait ne pas être un cas isolé puisque récemment, la Commission coréenne des communications a demandé des précisions à Apple des clarifications sur ses méthodes de collecte d'informations. Concernant iOS, deux chercheurs ont également expliqué avoir découvert que l'iPhone et l'iPad 3G conservent une trace de tous leurs déplacements. Ces informations sont stockées en clair, sans chiffrement, dans la mémoire du téléphone, et transférées sur ordinateur à chaque sauvegarde. La Corée du Sud cherche donc à savoir à quelles fins sont conservées ces données.