Suite à une campagne publicitaire maladroite pour son navigateur Chrome, Google se voit forcé de revoir la position de ce dernier au sein de ses propres résultats de recherche.
Nous rapportions hier que Google avait mené une campagne marketing pour son navigateur Chrome en invitant quelque 400 blogueurs à mettre en ligne un publi-rédactionnel accompagné d'un lien de téléchargement pointant vers le site officiel de Google Chrome. Cependant, la nature de ce lien allait à l'encontre de la politique de Google en n'intégrant pas la valeur nofollow. En d'autres termes, Google accepte qu'une centaine de liens puisse soudainement pointer vers un site en particulier à condition que l'URL soit de type <a href="URL" rel="nofollow">. Sans cette valeur, cette campagne est associée à une vague de spam et le site en question devra être pénalisé.
Ironiquement, c'est précisément dans ce cas de figure que se trouve Google. Dans un communiqué envoyé au blog spécialisé SearchEngineLand, Google explique : « nous menons une enquête et altérons manuellement l'adresse www.google.com/chrome afin de lui attribuer un PageRank plus faible pour une période de 60 jours ». La firme de Mountain View explique ne pas avoir autorisé cette campagne menée par l'un de ses partenaires.
Cette décision semble avoir un impact sur l'ensemble des éditions du moteur de recherche. Sur la déclinaison française du service, une requête pour le terme « navigateur » retourne actuellement le site de Chrome en cinquième page des résultats.