Un peu plus de deux ans après le lancement du service Google Public DNS, ce dernier serait particulièrement populaire et pourrait conduire à la mise en place d'un standard.
Google Public DNS vit le jour en décembre 2009 en promettant un Internet plus rapide et plus sûr pour l'ensemble des utilisateurs configurant ce dernier. Concrètement Google se propose d'effectuer la « résolution » entre le nom de domaine d'un site et l'adresse IP du serveur sur lequel celui-ci est hébergé. Ce service est généralement assuré par le fournisseur d'accès à Internet mais Google Public DNS apporte plusieurs améliorations.
Afin d'optimiser le surf de l'internaute, le service est effectivement couplé à un système de cache. Google Public DNS adopte également des outils permettant de prévenir contre d'éventuelles attaques de spoofing (usurpation d'adresse IP), une technique visant à rediriger l'internaute vers un site frauduleux. Outre la promesse de ne jamais filtrer le trafic des internautes, le géant de Mountain View expliquait ne pas recouper ces données de navigation (conservées de 24h à 48h) avec d'autres informations recueillies par son moteur ou sa régie publicitaire.
Sur son blog officiel Google affirme : « aujourd'hui ce n'est plus un service expérimental. Nous somme le plus gros service de DNS public au monde avec en moyenne 70 milliards de requêtes chaque jour ». 70% du trafic serait généré en dehors des Etats-Unis. Google explique par ailleurs avoir formulé des recommendations sur la gestion des services DNS et est actuellement en discussion sur l'élaboration d'un standard avec les membres de l'IETF, l'Internet Engineering Task Force.