L'une des premières craintes face aux lunettes de Google concerne la présence de la caméra. Les Google Glass ont ainsi été interdites dans plusieurs lieux publics qu'il s'agisse de bars ou de cinémas. Pour éviter les débordements, Google avait mis à jour ses conditions d'utilisation pour les développeurs, en interdisant l'usage de la reconnaissance de visages.
Plus précisément, Google demandait aux éditeurs de « ne pas utiliser la caméra ou le microphone afin de recouper des informations et de présenter immédiatement des informations d'identification personnelle sur une personne d'autre que l'utilisateur, cela concerne des cas d'utilisation comme la reconnaissance faciale et les empreintes vocales. Les applications qui font cela ne seront pas approuvées pour le moment ».
Pourtant la police de Dubai, qui dispose déjà d'une flotte de Lamborghini, explique vouloir équiper ses officiers d'une paire de lunettes connectées et fera bel et bien usage de cette technologie. Plus précisément, Reuters rapporte dans une dépêche que les lunettes seront synchronisées à une base de données listant toutes les personnes recherchées. Lorsque le dispositif reconnaîtra un individu fiché, une alerte sera retournée à l'officier de police.
Rappelons qu'il existe déjà quelques applications précisément pensées pour scruter les visages et coupler ces derniers à une base de données ; une pratique assimilée à une violation de la vie privée dans certains pays. Parmi celles-ci nous retrouvons FaceRec et NameTag.
Rediff' : notre présentation vidéo des Google Glass :