C'est le lancement majeur de cette fin d'année pour Logitech, le hero product du fabricant d'origine suisse. Pourtant... Logitech Revue est pour l'heure réservé au seul marché américain. De quoi s'agit-il ?
Avec Sony, Logitech s'est associé au géant de Moutain View, Google, pour le lancement, outre-atlantique, de Google TV. Google TV est un service assez ambitieux visant à révolutionner, si on en croit Google, l'expérience de la télévision. Nous le verrons plus en avant, cette ambition se heurte malheureusement à de nombreuses réalités économiques. Quoi qu'il en soit, Google TV propose d'accéder à l'Internet depuis son téléviseur avec un navigateur complet supportant la technologie Flash alors qu'il est possible de diffuser du contenu depuis son PC ou d'en regarder en direct depuis le Net.
Avec Revue, Logitech propose un boîtier, sorte de set-top box, qui va prendre le contrôle de votre décodeur TV et permettre d'accéder aux services Google TV sans pour autant changer son téléviseur. Rappelons en effet que Sony, dont nous parlions plus haut, commercialise de son côté des téléviseurs intégrant Google TV.
Note aux lecteurs : le Logitech Revue n'étant pas commercialisé en Europe, nous avons importé un modèle vendu sur le sol américain.
Logitech Revue : revue des troupes
Le Logitech Revue est un boîtier... qui ne paye pas de mine. Objectivement, on a connu des designs plus inspirés chez Logitech. Toutefois, la box Revue est suffisamment sobre pour s'intégrer à votre ensemble home cinéma. On déplore le revêtement en plastique brillant qui est particulièrement salissant et craint les traces de doigts et autres rayures. Avec deux diodes en façade, la box est dépourvue de bouton de mise en route, vraisemblablement une spécificité américaine. Quant à l'alimentation électrique, elle est déportée à l'extérieur du boîtier via un transformateur externe.
Logitech Revue : un boîtier compact au design minimaliste (et salissant)
La connectique arrière est en revanche nettement moins dépouillée avec deux ports USB, une entrée et une sortie HDMI, un connecteur RJ45 pour le réseau, une sortie audio optique, un connecteur pour l'alimentation électrique et un bouton d'appairage pour utiliser avec Revue les périphériques Logitech compatibles avec la technologie Unifying. A noter, la présence de deux connecteurs contrôlant des blaster infrarouge, pour contrôler votre décodeur TV et votre ampli home cinéma (Logitech en livre un dans la boîte). Et ceux qui escomptaient brancher Revue sur un téléviseur HD ne disposant pas d'entrée HDMI (cela a existé) en seront pour leur frais : pas de sortie vidéo analogique ou composante.
Logitech Revue : la connectique arrière
Un mot sur la technique. Chez Clubic on aime bien connaître les entrailles des périphériques testés, et la Revue n'échappera pas à la règle. Google ayant l'initiative des spécifications Google TV, la firme impose à ses partenaires l'utilisation d'une plate-forme matérielle qu'elle a elle-même définie. Les périphériques Google TV se doivent en conséquence de reposer sur une puce Sodaville. On retrouve au cœur du Logitech Revue une carte mère signée Gigabyte avec processeur Intel Sodaville et moult mémoire flash.
La carte mère du Logitech Revue
Sodaville c'est le nom de code du CE4100, une puce Intel de type SoC gravée en 45nm regroupant sur un même circuit un processeur Atom x86, un cœur graphique sans oublier un southbridge intégré pour la gestion des entrées/sorties type USB. Tout-en-un, la puce a tout de même un corollaire : la présence d'un ventilateur pour assurer son refroidissement. Celui employé par Logitech est tout de même quelque peu effrayant : on reconnaît en effet le ventilateur des GeForce 6800 GT !
Le système de refroidissement... peu rassurant
En fonctionnement, et en collant son oreille sur le boîtier Revue, on entend le doux ronronnement du ventilateur qui n'est effectivement pas gênant. Au démarrage de la Revue, celui-ci peut se mettre à tourner à plein régime et là il est clairement dérangeant. Il conviendra donc de glisser la Revue dans un endroit aéré avec suffisamment d'espace autour du périphérique.
Et si le raccordement de la Revue à un réseau filaire est préférable pour obtenir les meilleures performances, le boîtier dispose d'un circuit WiFi en i802.11n. Précisons enfin que contrairement à ce qu'on pourrait penser, aucun disque dur n'est présent au sein de Revue. Ne parlons même pas de tuner TV.
La sortie vidéo de la Google TV nous pose encore quelques interrogations. En effet, nous n'avons pas pu récupérer son flux via notre carte de capture HDMI laissant à penser que le signal est protégé. A ce sujet, Logitech nous indique que sa sortie HDMI respecte la norme HDMI sans toutefois véritablement trancher sur la question de la protection du flux. C'est pour cette raison que nous ne serons pas en mesure de vous fournir de belles captures de l'interface Google TV dans les pages qui suivent.
Logitech Revue : les accessoires
Avec sa Revue, Logitech livre un accessoire assez sympathique sous la forme d'un clavier sans fil avec touchpad intégré : le K700. Adoptant le look noir et blanc des derniers claviers Logitech (on pense au récent K750 notamment), celui-ci est bien sûr plus compact, facile à prendre en main et dispose de boutons dédiés au contrôle des médias. Un bouton on/off sur sa tranche permet de le mettre en route alors qu'il est alimenté par deux piles LR6.Logitech Revue : gros plan sur le clavier K700 livré
Outre le touchpad et son bouton de clic, on retrouve des boutons de navigation, un bouton de validation, des touches lecture/pause/suivant/précédent toutes placées sur l'extrémité droite du clavier. Sur l'extrémité gauche, Logitech a eu la bonne idée de placer un bouton réservé au clic. De fait, on peut déplacer le pointeur de la souris à l'écran avec le touchpad du pouce droit, et cliquer du pouce gauche.
Les contrôles du volume se retrouvent sur la partie supérieure du clavier. Quant à la frappe, si nous ne sommes pas en présence d'un DiNovo, celle-ci reste de très bonne facture pour ce qui est finalement une télécommande améliorée. Télécommande qui comporte trois boutons de mise en route pour son téléviseur ou amplificateur notamment.
Google TV : philosophie, services
Dans la vision de Google, le service Google TV s'interface entre les signaux TV traditionnels et l'utilisateur. En clair, la box Revue va capter le flux hertzien ou satellite de votre décodeur TV pour l'afficher en HD tout en superposant dessus l'interface logicielle de Google TV. Précisons que le système supporte les flux 720p, 1080i et 1080p en HDMI : nous n'avons eu aucun problème pour récupérer le flux TV de notre Freebox HD sur le système Google TV. Mais naturellement, notre Revue étant un modèle américain, la compatibilité avec les décodeurs européens se limite à la récupération du flux vidéo sortant.La mise en route de Revue est assez longue avec plusieurs étapes de configuration à l'écran un rien irritante. Toutefois, il faut reconnaître que le système Revue est bien pensé et qu'il prend en compte un scénario d'utilisation complet avec le contrôle du décodeur TV, et donc son paramétrage, et le contrôle de votre amplificateur home cinéma. Héritant des technologies développées pour les télécommandes Harmony de Logitech, la Revue va contrôler ces appareils précédemment cités par le biais du clavier fourni. C'est pourquoi on vous demande lors du setup d'indiquer la marque et le modèle de votre téléviseur par exemple. Ce que nous avons fait : et si notre moniteur Acer figurait bien dans les bases de Logitech, notre clavier/télécommande n'a jamais réussi à le piloter. Précisons au passage que si la liaison radio du clavier ne permet pas de transmettre des signaux infrarouges les blasters du Revue, s'en chargent.
Au pays de l'oncle Sam, Google TV prend en charge une liste de décodeurs avec enregistreur numérique et il s'agit d'aller bien au-delà des problématiques basiques de pilotage du périphérique. En effet, la compatibilité totale Google TV implique la possibilité, en lançant une recherche depuis l'interface, d'obtenir des résultats non seulement depuis Internet mais également depuis les enregistrements réalisés avec votre décodeur. En clair, si je tape « Fringe » le système Google TV va me proposer des résultats en provenance du moteur de recherche Google mais également les épisodes que j'ai pu enregistrer précédemment sur mon décodeur. Mieux, toujours avec un décodeur compatible, cette recherche peut également vous proposer des programmes à venir pour planifier leur enregistrement.
Car l'une des clés du système Google TV est le bouton rechercher, présent sur le clavier Logitech, qui fait apparaitre à tout moment une barre de recherche sur votre flux TV vous proposant des résultats au fur et à mesure que vous tapez une requête.
Google TV : Interface et ergonomie
Basé sur l'OS Android 2.1, le système Google TV offre une interface graphique assez neutre, relativement sobre avec quelques effets visuels sympathiques notamment au niveau de l'incrustation des fonctions de recherche sur les flux TV par exemple. Si l'interface est réussie, l'ergonomie manque parfois cruellement de bon sens ! Ainsi pour passer une des étapes de la configuration de notre Revue le bouton d'annulation n'est pas à côté des boutons suivant et précédent mais au-dessus de la fenêtre ! Ce n'est pas logique, pas plus que l'impossibilité de se déplacer dans les listings d'application de l'écran d'accueil avec le touchpad intégré au clavier. Et que dire du bouton central « OK » qui ne marche pas avec la souris, mais seulement lors des déplacements avec les touches fléchées du clavier. Pire, d'une application à l'autre, il faut soit utiliser le clavier, soit le touchpad.Alors que certains menus s'ouvrent sur la gauche de l'écran, certains s'ouvrent à droite, et le clavier Logitech propose une touche contextuelle qui fait s'afficher des sous-menus inspirés d'Android, lesquels sont quelque peu effrayants. Le pire étant les dialogues apparaissant lorsqu'une application plante, vous proposant d'envoyer un rapport de bug à Google. On a déjà vu ça quelque part... voyons... Windows ? Bref, côté ergonomie ce n'est pas encore ça ! Et en matière de fiabilité... les plantages et/ou problèmes sont nombreux ! De l'écran gris neigeux au retour de mise en veille, aux applications qui plantent sans ménagement, il est possible de s'irriter assez rapidement en utilisant Google TV.
Vidéo de présentation de Google TV sur Logitech Revue
Google TV : les applications, services
Parmi les applications disponibles sur le système Google TV, il y a bien sûr le navigateur Web. Sans surprise, celui-ci est basé sur Chrome et propose un rendu fidèle des pages web. Le plus c'est naturellement la prise en charge du Flash, la fameuse technologie d'Adobe. En clair, il est donc possible de surfer sans encombre sur les sites utilisant Flash. En revanche, la fluidité est rarement (jamais ?) au rendez-vous et les saccades sont plus que nombreuses, ce que l'on ne peut que regretter.Et c'est ici que le bouton contextuel prend tout son sens puisqu'il propose sous Chrome un accès au mode de navigation privé, la possibilité d'ouvrir de nouveaux onglets ou encore l'accès aux fonctions de recherche ou le contrôle sur le blocage des popups. Revenons sur la possibilité d'avoir plusieurs onglets : on ouvre un nouvel onglet en passant par le bouton contextuel du clavier et un clic de souris sur « new tab » (ou CTRL+T). Le navigateur ouvre une page sur Google et libre à vous ensuite de taper votre URL. Comment naviguer entre les onglets ? Sûrement pas en passant par le bouton contextuel ? Non ! Ici il faut appuyer sur le bouton recherche du clavier pour faire apparaître la barre d'URL qui comporte un bouton avec plusieurs fenêtres qui permet d'un clic d'afficher des miniatures des sites affichés.
Parmi les applications préchargées sur Google TV, il existe une application Twitter qui plante à chaque lancement sur notre modèle de test (inutilisable donc en l'état) ou encore une application Picasa permettant de consulter sa galerie de photos en ligne. On retrouve l'accès aux services américains Napster, Pandora et Netflix notamment. Pour l'heure il n'est pas possible d'ajouter d'autres applications à la plate-forme Google TV, le marketplace pour logiciel n'étant pas encore déployé. Mais cela viendra courant 2011.
La page d'accueil de Google TV propose à la section Spotlight un accès à certains médias ou services : on peut ainsi se retrouver sur la chaîne YouTube ou sur la chaîne du New York Times. On retrouve également un accès à Vimeo avec, comme pour YouTube, une lecture plein écran des vidéos avec en boucle les vidéos les plus populaires et la possibilité d'effectuer une recherche sur le service concerné. Signalons au passage que si Google TV propose un mode de picture-in-picture, celui-ci est là encore plombé par une ergonomie détestable. Difficile à masquer, disponible que dans certaines conditions, son intégration est à revoir... intégralement.
Google TV : la guerre avec les channels !
Avec Google TV, le géant de Mountain View propose à tout un chacun de consommer la vidéo d'une nouvelle façon. Et ce nouveau mode de consommation ne plait guère aux principaux intéressés, les chaînes de télévision. Si celles-ci n'ont pas de souci avec l'interface Google en surimpression de leur diffusion en direct, elles voient en revanche d'un très mauvais œil l'accès aux services de rattrapage depuis Google TV. Il s'agit ici d'une pure considération mercantile puisqu'en rendant l'accès aux services de rattrapage aussi aisé que l'accès à la télévision, Google remet en question le modèle économique des chaînes de télévision sans leur verser la moindre compensation. Il faut en effet expliciter qu'un film publicitaire sur le service de rattrapage est vendu bien moins cher que le même spot en direct... La crainte des channels est la cannibalisation de leur audience captive par leurs services de rattrapage.En ayant ignoré les réseaux, Google s'est heurté à une réaction immédiate de leur part : Fox, ABC, NBC et CBS ont tous bloqué l'accès de la plate-forme Google à leurs services. De mauvais augure pour la firme... d'autant qu'en Europe la fronde risque d'être identique. En France, TF1, France Télévisions, M6 et Canal + notamment entendent créer une charte de bonne conduite pour interdire l'accès des Google TV et équipements similaires à leur contenu web.
Logitech Revue : quelques plus signés Logitech
Parmi les fonctionnalités additionnelles proposées par Logitech pour compléter l'écosystème Google TV, il y a la technologie Harmony dont nous parlions précédemment pour le contrôle des équipements vidéo de votre salon. Cela va plus loin puisque Logitech propose également une application iPhone ou Android pour transformer ceux-ci en télécommande Google TV.Au-delà, Logitech intègre sa technologie Unify. Il s'agit donc de rendre la Revue compatible avec tous les claviers et souris Logitech à cette norme et dans les faits cela fonctionne sans encombre. Nous avons ainsi pu utiliser notre K750 avec la Revue sans la moindre anicroche.
Logitech propose également divers accessoires pour accompagner la Revue : des blocs CPL (oui !) mais aussi des webcams et notamment la Logitech TV Cam. Semblable en terme de design à la Logitech C910, cette webcam est en réalité plus grosse, adaptée donc aux téléviseurs, alors qu'elle se borne au 720p. En l'utilisant via l'application Logitech Vid HD, il est ainsi possible de réaliser des conversations vidéos avec ses proches pour peu qu'ils aient aux aussi l'application Vid HD (sur PC ou Google TV). Avec la similitude de design, on aurait pu croire que la Webcam C910 de Logitech fonctionnerait sur Revue : ce n'est pas le cas, pas plus qu'aucune autre webcam PC de Logitech. Dommage ! Parce que la philosophie du « il faut tout racheter » ça marche peut être avec la marque à la pomme, mais nous ne sommes pas convaincu que ce modèle soit transposable.
Déçus sur le manque d'ouverture de Logitech, nous le sommes également en constatant l'absence d'intégration des services SqueezeBox à la plate-forme Revue. Pas moyen pour le moment de récupérer les flux en provenance d'un serveur SqueezeBox. Gageons qu'à l'avenir Logitech remédiera à cette lacune.
Et si la plate-forme Google TV n'accepte pas encore d'applications tierces, la faute à un marketplace non encore disponible, Logitech précharge sur sa Revue quelques applications dont le Logitech Media Player. Celui-ci peut lire du contenu média depuis une clé ou un disque USB (format FAT ou FAT32 exclusivement) alors qu'il est possible de diffuser du contenu depuis tout serveur DLNA sur le réseau. Les formats pris en charge vont du MP3 au WAV en passant par les DivX et les MKV, ce qui nous a quelque peu surpris. Attention toutefois, sur notre dernier MKV de test, une magnifique ligne noire barrait une partie du flux vidéo. D'autres surprises sont mises également en lumière avec des erreurs inattendues : typiquement, il ne fut pas possible de lire un simple AVI alors que la lecture de certains fichiers MP4 démarrait pour s'interrompre quelques secondes plus tard avec un message d'erreur. De même, les fichiers VOB ou FLV ne sont pas pris en charge. Pourtant en ce qui concerne le FLV une prise en charge Beta du format est à l'ordre du jour.
Conclusion
Impossible de faire l'impasse en préambule sur le fait qu'aujourd'hui ni la Logitech Revue, ni le service Google TV ne sont disponibles en Europe, et encore moins en France. Et au vu du résultat, on est tout de même tenté de dire... tant mieux !Il convient de distinguer plusieurs choses toutefois. Tout d'abord, et nous en sommes pleinement conscients, du fait de notre territoire, il ne nous a pas été possible de vivre la pleine expérience Google TV, faute de disposer d'un décodeur compatible. Impossible donc de rechercher depuis Google dans nos enregistrements TV ou de bénéficier des recommandations TV du moment.
Même observation pour les services proposés puisque Netflix ou HBO Go ne sont pas exactement accessibles (sauf à déployer quelques ruses dont cet article n'est pas l'objet) alors que si Youtube/Vimeo et l'application The New York Times sont sympathiques, on s'en lasse tout de même assez vite. Accéder à l'Internet depuis son téléviseur à tout moment est en revanche un véritable plus auquel on s'habitue assez aisément. Certes, l'ergonomie de Google TV est tout à fait critiquable, en bien des points, alors que les lenteurs de saccades du navigateur sont flagrantes et irritantes. Mais l'essentiel est bien là ! Il est possible de surfer sur son téléviseur depuis son canapé avec un rendu des sites Internet identique, voire supérieur à celui que l'on aurait sur un iPad, puisque Google ne fait pas l'erreur de tirer une croix sur le Flash.
Et permettez-nous d'être sceptiques ! Certes Google TV offre un navigateur Internet, certes l'intégration outre-atlantique avec les systèmes de type DVR semble prometteuse... mais quel usage, pour quel contenu ? Telle qu'elle se présente aujourd'hui, la plate-forme Google TV semble une banale resucée des initiatives de set-top box déjà vues à de nombreuses reprises sans véritable élément différenciant. En Europe, on voit mal comment un tel produit pourrait trouver sa place face aux innombrables box des opérateurs Internet qui offrent déjà un accès aux services de WebTV et sans blocage puisqu'en France... les FAI ont procédé un peu plus subtilement que Google.
Bref sans tuner, sans disque dur, avec des limitations criantes, des bugs de partout, et une ergonomie assez peu affriolante, Google TV semble aujourd'hui moins utile qu'une Apple TV ! C'est dire. Ces propos sont durs... nous en avons conscience, mais en l'état ils reflètent parfaitement la réalité de Google TV.
Et si Logitech se propose de véhiculer la plate-forme Google TV, la firme Suisse a peut-être parié sur le mauvais cheval et avec la mauvaise mise ! Parce qu'à 299 dollars le boîtier Revue sans aucun des accessoires autres que le clavier/souris, c'est cher, très cher, beaucoup trop cher ! Nous sommes donc aujourd'hui éminemment curieux de voir comment Google compte servir le marché européen avec Google TV et si Logitech tente également l'expérience dans nos contrées.