Twitter met en place son système d'appel pour obtenir la restauration d'un compte suspendu.
La remise à zéro avance vite chez l'oiseau bleu, avec la mise en place effective d'une procédure permettant aux utilisateurs dont le compte avait été supprimé de demander leur réintégration. Pour cela, il faudra passer par une petite manipulation rapide.
Le nouveau monde de Twitter
Elon Musk avait prévenu. Il ne s'offrait pas Twitter pour garder les choses en l'état, mais pour le « futur de la civilisation ». Une ambition dont la réalisation a débuté par des licenciements d'ampleur, avec plus de la moitié des anciens employés virés. Et qui a ensuite continué par le retour de personnalités bannies, dont évidemment l'ancien président des États-Unis Donald Trump. Avant de se tourner vers la masse.
Une amnistie générale était en effet un des objectifs fixés par le milliardaire américain dès son arrivée en novembre. Depuis, de nombreux utilisateurs ont à nouveau accès à leur compte. Mais ce qui n'était alors qu'un pouvoir discrétionnaire des équipes du réseau, va maintenant passer à une possibilité accessible à tous, avec l'ouverture d'une procédure ouverte au public.
Les bannis pourront se signaler
Twitter vient de mettre en ligne un lien vers lequel pourront se diriger les bannis de l'ancienne ère. Il leur faudra juste se connecter sur la plateforme en utilisant les identifiants de leur compte fermé ou suspendu. Ils pourront ensuite envoyer leur demande de restauration. Difficile de faire plus simple.
Et les demandes ont déjà l'air d'être conséquentes, Twitter s'excusant de la lenteur de ses réponses du fait du volume des requêtes envoyées. Avec la nouvelle politique du réseau social, de nombreuses personnes pourront revenir, et seront régulées selon de nouvelles normes. Dorénavant, les sanctions seront graduées. Il sera ainsi possible de réduire la portée des tweets d'un contrevenant ou de lui bloquer l'accès à son compte tant qu'il n'aura pas supprimé des posts au contenu illégal. La suppression de compte sera réservée aux personnes répétant les infractions graves.
Source : Engadget