A l'appui, l'institution indique qu'elle compte mettre à disposition dans Europeana « 30 millions d'objets d'ici 2015, notamment tous les chefs-d'œuvre européens qui ne sont plus protégés par des droits d'auteur, et tout le matériel numérisé grâce à des fonds publics ». Elle invite également les Etats-membres d'adopter leur législation afin que des dispositifs techniques susceptibles d'empêcher la conservation d'un ouvrage ne soient pas systématiquement installés.
De son côté, Neelie Kroes, la commissaire chargée de la stratégie numérique rappelle que : « Grâce à la numérisation, la culture pénètre dans les foyers. Cette technique est aussi une source précieuse de contenus pour l'éducation, le tourisme, les jeux, l'animation et l'industrie culturelle dans son ensemble. Investir dans la numérisation sera utile à la création d'entreprises et d'emplois. »
Elle souligne qu'à ce jour, 19 millions de contenus sont déjà présents sur la bibliothèque en ligne Europeana et attribue des objectifs en la matière à chaque Etat en fonction de son patrimoine culturel. Ainsi, la France doit encore numériser 4,3 millions de contenus soit un peu moins que l'Allemagne (5,4 millions), qui arrive en tête de ce classement.