Design et ergonomie[/anchor]
Sorti de sa boîte, le CM Storm Trigger impose un design... Tout terrain ! Formes rectilignes, bordure renforcée, surface recouverte d'un léger revêtement caoutchouté, il semble avoir été conçu pour résister aux transports fréquents. On note d'ailleurs qu'il s'agit bien d'un clavier filaire, mais que son cordon USB tressé est en fait un câble Mini USB amovible : plutôt bien vu quand certains câbles de claviers peuvent être encombrants et compliquer le rangement... Mais attention à ne pas abimer le connecteur.La connectique du Trigger est assez intéressante puisqu'au dos du clavier on trouve deux ports USB. On peut donc connecter sa souris mais aussi pourquoi pas une clé USB ou tout autre périphérique... À condition que le port soit correctement alimenté ! Et pour cela, CM Storm a agrémenté son clavier d'un connecteur DC 5V, mais ne fournit pas l'adaptateur secteur pour autant ! En pratique, nous avons connecté la plupart des souris que nous avions à disposition avec succès. Certaines, comme la récente MeduZa d'Epic Gear refusaient bizarrement de s'installer.
Le CM Storm Trigger est un clavier mécanique à touches Cherry MX Black, du moins sur notre version. En effet, Cooler Master affirme sur son site que « selon les régions », des versions Blue, Brown ou Red sont également disponibles (plus de détails dans la section suivante), mais ça n'est malheureusement pas le cas en France. Les touches offrent une frappe très agréable une fois que l'on s'est fait à leur course linéaire et fluide, très différente de ce que l'on ressent sur un clavier à membrane classique. En revanche, cette mécanique se montre quelque peu bruyante...
La disposition du clavier rappellera très fortement les claviers Razer tels que le BlackWidow : emplacement des 5 touches Macro, affectation de la touche Alt pour enregistrer des macros à la volée, même les pictogrammes des fonctions supplémentaires sont semblables.
Le clavier est rétro-éclairé, avec une petite originalité : il est possible de choisir entre un mode éclairant tout le clavier (en rouge uniquement, malheureusement), un mode « respiration » (soit...), et surtout un mode qui n'éclaire que les touches Z, Q, S et D, ainsi que les touches fléchées et les touches Macro. Plutôt bien vu, même si on aurait peut être préféré que ces touches disposent également d'une texture différente, comme le propose notamment le Corsair K60 et ses touches Z, Q, S et D amovibles.
Un détail qui fait plaisir par rapport aux récents claviers de Corsair : toutes les touches du clavier sont mécaniques. On se souvient que sur les K60 et K90, Corsair avait opté pour le silicone sur les touches de fonction et de macros. En revanche, le K90, comme le G510 de Logitech, proposait 18 touches macro, contre 5 ici.
Le Trigger peut être surélevé par deux pattes paraissant robustes et agrémentées de pieds en caoutchouc. Associé aux pieds avant du clavier, le tout confère au clavier une très bonne stabilité. Enfin, un repose poignet amovible complète l'ensemble. Il est cependant assez minimaliste : plastique rigide recouvert d'un revêtement caoutchouté.
Caractéristiques techniques[/anchor]
La plupart des claviers haut de gamme utilisent des touches mécaniques de type Cherry MX. Plusieurs variantes sont disponibles, notamment Blue, Brown, Red et Black. Pour ceux qui se sentiraient un peu perdus parmi toutes ces couleurs, les touches Cherry MX Black sont des touches à course linéaire (pas de résistance à l'activation), ce qui s'avère tout indiqué pour le jeu où la rapidité des frappes répétées est cruciale.
Par rapport au Cherry MX Red, que l'on peut trouver sur les Corsair K60 et K90, la pression nécessaire à l'activation de la touche est tout de même un peu plus forte : ça limitera donc les risques de frappe involontaire. Mais certains joueurs préféreront peut-être la plus grande sensibilité des MX Red. En revanche, les amateurs de clic à l'activation passeront leur chemin : en l'absence de version Cherry MX Blue en France, ils devront se tourner notamment vers le Black Widow de Razer qui intègre ce mécanisme.
CM Storm annonce des contacts garantissant jusqu'à 50 millions de frappes par touche, et un rollover de 6 touches simultanées. Ça paraît peu, par rapport aux 20 touches proposées par Corsair, mais il y a fort à parier que vous n'ayez pas besoin de plus...
Le clavier affiche un taux de rapport de 1000 Hz (1 ms) et intègre une mémoire de 64 Ko pour la sauvegarde des profils d'utilisation.
Pilotes[/anchor]
Le petit air de déjà vu du Trigger se poursuit avec les pilotes, là encore très proches de ce que propose Razer, aussi bien dans l'ergonomie que dans les fonctionnalités. Comme sur le BlackWidow Ultimate, on peut donc configurer absolument toutes les touches ! Vous pourrez, pour chaque touche, garder sa fonction par défaut, lui assigner n'importe quelle autre touche du clavier, une macro, une fonction « avancée » (volume, lecture média, arrêt...), le lancement d'une application... Voire la désactiver complètement !Les deux touches Storm, qui remplacent les touches Windows, bénéficient d'un traitement particulier. Celle de gauche peut être désactivée, assignée à la fonction Storm Tactics (qui active les raccourcis de lecture média, de switch entre les profils ou encore de gestion du rétro-éclairage), ou assignée à la touche Windows.
La touche de droite ne peut pas être configurée et reste donc dans tous les cas une touche Storm Tactics. Le but est de permettre la désactivation, selon le profil utilisé, de la touche Windows, évidemment fatale en cours de partie (et vlan ! Le retour au bureau dans le moment crucial !). Corsair ou Razer optent pour une touche dédiée, ou au moins une combinaison de touches, pour verrouiller temporairement cette fonction, et on se demande si ça n'est pas préférable.
Les pilotes permettent de gérer les profils, dont 5 peuvent être stockés sur la mémoire interne du clavier. Il est évidemment possible d'en stocker davantage sur le disque du PC, mais 5 profils à emporter partout avec soi est un nombre plutôt correct !
L'éditeur de macros est des plus complets. Il permet d'enregistrer des combinaisons de touches en tenant compte ou pas des délais, ou en appliquant un délai standard. Mais surtout, il dispose d'une interface bien pensée, offrant la visualisation des actions enregistrées sous la forme d'une timeline : on peut ainsi retrouver facilement les évènements et éditer leur début et leur fin. Des boutons de lecture proposent également de lancer la macro en cours d'édition à vitesse normale, ou à vitesse réduite (50 ou 10%). Une macro peut comporter un maximum de 50 actions, ou durer jusqu'à 30 secondes.
Le clavier permet également d'enregistrer des macros à la volée, avec une combinaison de touches similaire à ce que propose Razer : enfoncer les touches Storm et Alt pendant 2 secondes, effectuer ses actions, arrêter l'enregistrement avec la même combinaison de touches, puis assigner la macro à une des 5 touches dédiées. Là encore il aurait été peut-être préférable de disposer de touches dédiées pour l'enregistrement, mais les habitués de cette méthode ne seront pas dépaysés.