Xerox Phaser 6010N
Spécialiste incontournable du laser dans le milieu professionnel, Xerox propose également des petits modèles d'imprimante pour PME, travailleurs indépendants et pourquoi pas les particuliers. Exemple ici avec la Phaser 6010N qu'on trouve à un tarif très abordable. Le savoir-faire de Xerox fera-t-il la différence ?Présentation et fonctionnalités
Xerox phaser 6010N | |
Caractéristiques générales | |
Processeur | 384 MHz |
Mémoire - extensible | 128 Mo - Non |
Langage(s) | GDI |
Toners fournis | 500 pages |
Référence de toners | 106R01630 2000 pages 106R01627/8/9 1000 pages |
Vitesse d'impression maximum annoncée | 15 ppm noir 12 ppm couleur |
Résolution d'impression | 2 400 x 600 ppp |
Bacs d'alimentation | 150 feuilles + 10 |
Ecran | Monochrome 2 lignes |
autre(s) ? | Non |
Connectivité | USB, Ethernet 10/100 |
Bruit max | 49 dB |
Dimensions | 39,4 x 30,4 x 23,3 cm |
Poids | 10,7 kg |
Prix | dès |
Cette Xerox dispose d'un processeur relativement puissant de 384 MHz épaulé par 128 Mo de mémoire non extensible. Largement suffisant à priori, puisque l'imprimante ne fonctionne qu'en émulation GDI, c'est-à-dire qu'elle laisse les conversions et calculs d'image à la charge de l'ordinateur hôte. Attention, ça ne signifie par que l'imprimante ne fonctionne que sous Windows : Xerox propose aussi des pilotes pour différentes distributions Linux ainsi que Mac OS 10.5 et plus. Par ailleurs, le fabricant livre son imprimante avec des toners de démarrage assurant 500 pages chacun : c'est assez peu. Mais les cadences annoncées sont intéressantes pour un petit modèle comme celui-là : 15 pages par minute (ppm) en noir et blanc et 12 ppm en couleur. La résolution comme sur toutes les machines testées ici (sauf la Lexmark C540n) plafonne à 600 x 600 points par pouce (ppp), interpolés à 2 400 x 600 ppp en qualité optimum. Enfin, l'équipement de la Phaser 6010N reste modeste (mais dans la norme de l'entrée de gamme). Seul l'Ethernet 10/100 affiche présent : pas de Wi-Fi, ni de PictBridge ou de recto-verso ici...
La connectique USB et Ethernet, les toners de démarrage
L'ergonomie de l'imprimante est particulièrement agréable. Malgré son gabarit ramassé, les accès physiques aux différentes parties de la machine sont simples : les toners sur le côté droit et les mécanismes à l'arrière (four, rouleau et courroie de transfert, tambours). Sans oublier le bac à papier en façade, doté de réglettes bien pratiques. Seul petit bémol, c'est l'écran monochrome ne disposant que de deux lignes. On a vu plus pratique pour paramétrer une imprimante en direct, même si les intitulés et l'architecture des menus s'avèrent bien compréhensibles. Et on n'a pas vraiment trouvé mieux que le classique pavé à quatre directions avec une touche retour pour naviguer.
Le petit écran deux lignes, la pavé de commande, l'arrière de la machine, le bac à papier principal et le tiroir manuel 10 feuilles
L'autre bon point ici, c'est que les pilotes, même en GDI, se montrent plutôt satisfaisants. Certes l'apparence n'est pas franchement engageante... mais l'essentiel des réglages est là sans tomber dans la surenchère. On trouve notamment un onglet « Options d'image » qui donne accès à la gestion des profils ICC. Et un mode brouillon un peu caché mais bien présent (onglet « Avancé »). Et pour les utilisateurs avancés qui voudraient gérer la machine de façon plus poussée, là, Xerox déroule le tapis rouge ! Soit en local via le logiciel PrintScout, soit en réseau via l'interface Web de l'imprimante. Informations complètes sur la machine (jusqu'au capteur d'environnement !), paramétrage de l'économie d'énergie, configuration de l'impression, mais aussi filtrage IP, gestion de multiples protocoles, serveur emails...