La Blu-ray Disc Association a ratifié les spécifications du BDXL en juin 2010. Celles-ci ouvrent la voie à des disques enregistrables à trois et quatre couches, contre une ou deux précédemment, et portent la capacité maximale d'une couche de 25 à 33 Go.
Sur un marché laissant peu de place à l'innovation, les fabricants de graveurs avaient immédiatement saisi l'opportunité et renouvelé leurs gammes. Quelques générations de graveurs plus tard, la plupart prennent en charge le BDXL... en théorie. Car en pratique, les supports étaient jusqu'à présent quasi introuvables.
Les BD-R XL de 100 Go de Verbatim exploitent trois couches de 33 Go. Ils supportent une gravure à 4x (144 Mb/s ou 18 Mo/s), soit un temps de gravure d'environ 90 minutes. Verbatim promet qu'ils sont adaptés à l'archivage, grâce à un contrôle qualité très minutieux et à un revêtement dur anti-rayures. Pourtant, plusieurs études mettent en garde contre la faible longévité des disques enregistrables (par opposition aux disques pressés).
Ces disques sont dès à présent vendus 50 euros pièce, soit 0,50 euro/Go, nettement inférieur à celui d'un support à mémoire flash de capacité équivalente, mais largement supérieur à celui d'un disque dur.