Design et ergonomie[/anchor]
La MeduZa est de facture classique, mais on constate quelques originalités. On commence par les points communs : les matériaux comme les formes générales de la souris ont un petit air de Razer : mélange de revêtement peau de pêche sur le dessus et les bords, et de plastique brillant pour les autres parties, molette caoutchoutée et rétroéclairée et... Logo rétroéclairé au dos également.La souris surprend en revanche par sa prise en main, et plutôt dans le bon sens du terme. Conçue pour la main droite, la MeduZa est une souris à l'ergonomie confortable, proposant notamment un repose auriculaire rappelant la prise en main de la Naga Epic.
Ajoutez à cela un repose pouce bien pensé, ainsi qu'une surface plutôt large et on obtient un placement optimal de tous les doigts de la main et de la paume.
La molette est de taille appréciable, et s'avère agréable à utiliser : les crans sont fermes, mais pas trop bruyants. Le rétroéclairage change de couleur selon le profil sélectionné (voir pilotes).
La MeduZa ne fait pas dans la surenchère au niveau des boutons : 3 boutons latéraux (précédent/suivant et changement de profil) et un bouton sous la molette pour régler les DPI. Leur placement est plutôt bien vu, et là encore très classique : les 2 boutons précédent/suivant tombent sous le pouce, et le bouton de changement du profil demande un effort supplémentaire pour y accéder, ce qui est relativement cohérent : son usage n'est pas aussi fréquent en cours de partie. On aurait tout de même apprécié un bouton sniper tel qu'on le trouve sur la R.A.T 7/9 de Cyborg ou la Corsair M60, ou au moins la possibilité d'affecter ce troisième bouton à une autre fonction, ce qui est impossible dans les pilotes.
Un coup d'œil à la semelle réserve la seconde surprise. Et non ce n'est pas le revêtement en plastique rouge qui agresse un peu les yeux, mais la présence de... 2 capteurs : optique et laser ! En dessous, un interrupteur permet de basculer entre les deux, ou d'utiliser le mode HDST (Hybrid Dual Sensor Technology), qui combine les deux.
La glisse est quant à elle assurée par deux patins de bonne taille et nous a semblé sans reproche.
Capteur[/anchor]
Comme évoqué plus haut, la MeduZa utilise donc une technologie appelée HDST par EpicGear, qui consiste à combiner deux capteurs. Le premier est un capteur optique capable de monter jusqu'à 3200 ppp. On serait tenté de dire que c'est déjà suffisant. Le capteur laser monte quant à lui jusqu'à 6030 ppp. En mode HDST, la limite est fixée à 4800 ppp.
L'intérêt est selon EpicGear de combiner la stabilité de l'optique avec la rapidité du laser. Très franchement, il nous a été impossible de constater concrètement l'apport réel de la chose, mais au moins, la MeduZa saura contenter les amateurs d'optique comme de laser.
Du côté du taux de rapport (qui détermine la fréquence des informations qui sont envoyée à l'ordinateur via USB), du classique : entre 125 et 1 000 Hz (500 par défaut dans les pilotes).
Pilotes[/anchor]
Les pilotes de la MeduZa sont... quelque peu envahissants. EpicGear a en effet opté pour le Flash pour son interface. Déjà, elle est en plein écran, ce qui est assez déconcertant pour des pilotes. Mais surtout, on reste assez perplexe sur la débauche d'animations et d'effets complètement inutiles : des engrenages, de la fumée rouge, un halo autour de la souris... C'est joli, mais ça lasse vite, tout comme l'intro animée, que l'on peut heureusement sauter, mais pas désactiver totalement.Cela dit, passé outre le côté cosmétique, il faut admettre que les pilotes font le job. Rien d'extraordinaire, mais tout y est, et rangé en onglets. Dans la section Main Control, on pourra assigner les boutons, ainsi que les paliers de sensibilité pour le capteur optique, laser et pour le mode HDST. En mode optique ou HDST, il faut se contenter de paliers prédéfinis. En mode Laser, on bénéficie de curseurs plus précis, et d'un réglage indépendant de l'axe vertical et horizontal.
La partie Performance permet de régler les paramètres plus spécifiques tels que la vitesse de défilement et de double clic, l'accélération du pointeur, ou encore la distance de décollage et l'« angle snapping ». Les deux derniers paramètres ne sont pas disponibles pour tous les capteurs. Ainsi, la distance de décollage n'est active qu'en mode HDST ou Laser. Un paramètre très important puisqu'il permet de régler la distance à laquelle le capteur se désactive. Pour les joueurs privilégiant la faible sensibilité et les repositionnements fréquents de la souris sur le tapis, c'est capital. L'angle snapping permet quant à lui de compenser les mouvements horizontaux ou verticaux du pointeur afin qu'ils soient les plus rectilignes possible. Ça marche, mais uniquement en utilisant le capteur laser.
Commune à ces deux parties, on trouve la section d'affectation des profils d'utilisation : en plus de la modification à la volée, on peut sélectionner un ou plusieurs profils pour les affecter en un clic à des réglages sauvegardés au préalable. En revanche, il est impossible de personnaliser le rétroéclairage de la molette dont la couleur change selon le profil utilisé. La souris dispose d'une mémoire interne de 128 Ko, permettant de réutiliser ces profils quelque soit le système.
Qu'en est-il de l'éditeur de macro ? Il est présent, mais un franchement minimaliste comparé à des éditeurs de souris concurrentes : il gère les délais, mais on regrette l'absence de délais prédéfinis, ou de suppression totale de ceux-ci. En outre, une fois les actions enregistrées, il n'est pas possible de les modifier, mais seulement de les supprimer.
À l'utilisation[/anchor]
La MeduZa offre une utilisation satisfaisante en cours de partie. Le gabarit de la souris, et notamment sa largeur, ne feront peut être pas l'unanimité chez tous les joueurs, mais la souris nous a semblé offrir une bonne prise en main. Du côté de la glisse, rien à redire : c'est fluide et sans accroc. À 124g, la souris se situe dans la moyenne et devrait donc satisfaire les joueurs à la recherche d'un minimum de poids.Les clics sont francs, tout comme les crans de la molette qui restent malgré tout silencieux. Enfin, la précision ne nous a posé aucun problème lors de nos tests, en laser comme en optique, même si on reste perplexe sur l'utilité réelle du HDST. En revanche, dans ce mode, ou en mode laser, on appréciera le paramétrage de la distance de décollage qui nous a semblé fonctionner parfaitement. À son niveau le plus bas, le capteur se désactive à peine la souris soulevée !