Samsung : la DDR3 en trentaine de nanomètres en vente cet été
Dans le domaine du semi-conducteur en général, la diminution de l'épaisseur de gravure entraine avec elle une diminution de la consommation électrique, une diminution de la dissipation thermique, permettant une augmentation de la fréquence, et même une diminution du cout de fabrication. Ce qui est vrai pour un processeur l'est naturellement pour une puce de mémoire.
Cette mémoire vive en trentaine de nanomètres (fabrication comprise entre 30 et 39 nm) revendique donc pour commencer une consommation réduite de deux tiers par rapport à celle en soixantaine de nanomètres, encore largement répandue.
Le taux de transfert nominal est quant à lui en hausse de 20 % par rapport à la précédente génération de mémoire Samsung en quarantaine de nanomètres, passant de 1333 à 1600 Mbps. La diminution de la dissipation thermique améliore en outre le potentiel d'overclocking et elle devrait facilement être poussée à 1866 Mbps.
Samsung décline sa mémoire vive DDR3 en trentaine de nanomètres en module de 2 ou 4 Go, au format VLP (very low profile) DIMM pour ordinateur de bureau ou au format SODIMM pour ordinateur portable. Ces barrettes seront commercialisées à partir de respectivement 30 et 55 dollars aux États-Unis, à partir du mois de juillet.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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