© Meta
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Les géants Qualcomm et Meta ont annoncé ce vendredi leur association pour offrir, à terme, des expériences de metaverse qu'ils qualifient de « multigénérationnelles ».

Le mastodonte des puces et des technologies sans-fil, Qualcomm, et la maison mère de Facebook, Meta, ont annoncé, en marge de l'IFA de Berlin, avoir signé un accord étendu pluriannuel dans le but de développer ensemble des expériences haut de gamme à destination du metaverse.

C'est donc ça que l'on appelle le metaverse ?

Les deux entreprises s'engagent mutuellement sur le long terme pour une nouvelle ère d'informatique en exploitant les plateformes Snapdragon XR personnalisées pour le compte de Meta Quest, la filiale de Mark Zuckerberg en charge de la VR et du metaverse.

Qualcomm et Meta travaillent ensemble depuis plus de 7 ans désormais, avec à la clé notamment le Meta Quest 2. L'accord dernièrement conclu vient ainsi renforcer l'engagement de fournir au public au cours des prochaines années plusieurs générations d'appareils et d'expériences de haute technologie, alimentées par des plateformes VR personnalisées.

« En nous associant à Meta, nous réunissons deux des leaders mondiaux du metaverse pour révolutionner l'avenir de l'informatique pour des milliards de personnes dans les années à venir », confirme Cristiano Amon, président et responsable de la direction de Qualcomm Incorporated.

Qualcomm pour mieux se diversifier

L'accord permettra à Qualcomm de fournir les meilleurs appareils pour transformer la façon de travailler, de jouer, de créer et d'apprendre, dans un metaverse pleinement réalisé.

De son côté, Mark Zuckerberg confirme que ses équipes d'ingénierie et produits sont en train de travailler avec celles de Qualcomm sur des chipsets de réalité virtuelle personnalisés. Ceux-ci sont alimentés par la technologie Snapdragon XR, ce qui aide ainsi Meta à mieux dessiner la feuille de route de ses produits Quest.

« Contrairement aux téléphones mobiles, la création en réalité virtuelle pose de nouveaux défis multidimensionnels en matière d'informatique spatiale, de coût et de facteur de forme », justifie Zuckerberg. « Ces puces nous aideront à repousser les limites de la réalité virtuelle et à offrir des expériences incroyables », ajoute-t-il, visiblement enthousiaste.