Proposé dans sa version américaine depuis septembre dernier, Spotlight prend la forme d'un compte éditorialisé que les utilisateurs de Spotify peuvent suivre pour avoir accès à du contenu sélectionné par la plateforme, et parfois proposé en avant-première. L'objectif est donc d'accorder une visibilité supplémentaire à des artistes confirmés ou des « jeunes talents », comme les qualifie Spotify.
La démarche débute en France le 20 janvier, avec la mise en ligne sur Spotlight de l'album du duo français As Animals, vantée comme étant une « avant-première exclusive ». Il est accessible à l'écoute sur le compte dédié auquel les membres de Spotify peuvent désormais s'abonner.
La vente de produits dérivés s'invite sur Spotify
Par ailleurs, la plateforme vient également de lancer, en partenariat avec la société D2C Topspin, la possibilité pour les artistes de vendre des produits dérivés à leur effigie via Spotify. T-shirts, affiches, vinyles et autres goodies sont accessibles depuis Spotify aux Etats-Unis, en Irlande, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Danemark, en Suéde et en Norvège. A noter que ni Spotify, ni D2C Topspin ne touchent d'argent sur ces ventes, qui restent donc à la discrétion des artistes.
Plus de 200 artistes ont eu un accès anticipé à cette nouveauté et vendent déjà des produits : c'est notamment le cas de Led Zeppelin, de bon Jovi ou encore les Beastie Boys. On imagine que Spotify cherche à dynamiser ses partenariats avec les artistes tout en leur permettant de diversifier leurs revenus : la plateforme musicale est souvent pointée du doigt en raison du peu de rémunération que reçoivent les musiciens présents dans son catalogue. Pour l'heure, aucune date n'est avancée concernant l'ouverture de cet espace boutique dans d'autres pays.
- Pour aller plus loin : Face aux critiques, Spotify lève le voile sur son modèle de rémunération des artistes