Introduction
On retrouve aujourd’hui trois standards dans la course : Palm (le leader) avec son système d’exploitation Palm OS, Pocket PC(anciennement Windows CE) et Psion et son système d’exploitation EPOC.
Le Compaq iPaq est LE produit qui permet de lancer une vraie comparaison avec un Palm IIIc… Découverte et match au sommet !
Le hardware
Les deux appareils sont similaires dans leur logique : Seul le stylet permet de saisir du texte (un clavier est seulement disponible en option) et une station d’accueil permet de relier l’appareil au PC (ou au mac) pour faire une synchronisation. C’est aussi cette station d’accueil qui permet de recharger l’organiser.Le Palm IIIc coté hardware
Il est livré en standard avec une station d’accueil qui se connecte au PC par le port série. Un cable USB est disponible en option.L’alimentation de la station d’accueil se fait en alimentant le connecteur série (à l’arrière de l’ordinateur) ce qui permet de n’avoir qu’un seul câble qui la relie au PC (une idée assez intéressante qui évite de manquer de longuer de cable).
Le Palm IIIc est mu par un processeur DragonBall EZ à 20Mhz et dispose de 8Mo de Ram et de 2Mo de mémoire flash. L’affichage se fait sur un écran TFT couleur à matrice active (résolution 160x160 sur 8 bits), soit 256 affichables.
La machine est gérée par le système d’exploitation propriétaire de Palm Computing (Palm OS 3.5)
Coté audio, le Palm IIIc est décevant, voire inexistant et les seuls sons que l’on pourra en tirer sont de vulgaires « bip bip » (on se croirait revenu au temps de l’Oric)
Le compaq iPaq coté hardware
Comme son concurrent, il est livré avec un câble de synchronisation série (un choix un peu singulier vu le niveau d’équipement en port USB du parc PC et Mac).Coté hardware, l'iPaq est confortablement fourni avec :
- Un processeur Intel StrongArm à 206 MHz (architecture RISC)
- 32Mo de Ram et 16Mo de mémoire flash
- Un écran TFT à matrice active d’une résolution de 240x320 pixels en 12bits, soit 4096 couleurs affichables.
L’iPaq est contrôlé par la nouvelle mouture du système d’exploitation portatif de Microsoft (Windows pour Pocket PC ou Windows CE 3.0 pour les intimes).
Coté audio, l’iPaq est beaucoup mieux fourni que son concurrent avec un micro et un haut parleur intégré (ainsi qu’un prise casque). L’iPaq s’accommode parfaitement des fichiers .WAV ou .MP3 (il ne faut toutefois pas s’attendre à des miracles au niveau de la qualité sonore, le haut-parleur de piètre qualité étant logé dans le "pad" multidirectionnel).
Bilan, coté hardware, il n’y a pas photo : L’iPaq explose littéralement son concurrent avec un écran plus grand, un processeur plus rapide, quatre fois plus de mémoire. Compaq n’a pas fait dans la dentelle pour imposer son bijou.
L’ergonomie
Les boutons sur l’iPaq sont plus nombreux avec, en plus des 4 boutons d’accès rapides que l’on retrouve sur les deux machines, un « pad » sur l’iPaq qui permet de se déplacer de droite à gauche (ce que ne peut pas faire l’ascenseur du Palm).
On remarquera en plus sur l’iPaq un bouton d’enregistrement très ergonomique pour prendre des notes vocales par simple pression (il est positionné juste à l'endroit ou se place le pouce lorsqu'on tient l'assistant en main).
Le choix fait par Compaq de ne pas créer un zone de saisie dédiée pour la reconnaissance de caractère en permettant la saisie de texte directement sur l’écran permet d’avoir un écran plus grand tout en ne pénalisant pas le confort de saisie ni la taille hors tout de l’organiseur (l’affichage et le masquage de cette zone se fait grâce à un icône présent en permanence dans l’angle inférieur droit de l’écran).
L’écran de l’iPaq apparaît légèrement plus lumineux que celui du Palm et sa fonction de diminution automatique de l’éclairage au bout de 30 secondes d’utilisation est intéressante question autonomie, cela n’empêche pas le Palm de prendre la main sur ce point, nos tests ont ainsi révélés une autonomie variant de 5 heures à 16 heures (en fonction de la luminosité) pour le Palm et d’environ 6 heures pour l’iPaq avec toutes les options d’économie d’énergie activées.
Dans les deux cas les informations fournies par la documentation commerciale se revèlent être des données dans le cadre d'une utilisation peu intensive.
L’offre logicielle
L’interface est intuitive et l’utilisation d’un Palm IIIc (ou de n’importe quel organiser sous Palm OS) est accessible à n’importe quel utilisateur, même non familier avec l’informatique.
Les applications sont toutes accessibles d’un simple clic dès l’allumage (avec quelques possibilités de classement). Je clique, ca se lance.
Les logiciels sont en général composés du fichier programme (avec l’extension .prc) et d’une base de donnée (extension .pdb). Pour faire uns installation, il suffit de synchroniser ces fichiers sur le Palm pour qu’il soient accessibles : Un modèle de simplicité.
Coté iPaq, c’est une tout autre affaire : Windows CE 3.0 est proche au niveau du concept de Windows, on retrouve ainsi le menu démarrer, le répertoire «program files» dans lequel sont (en général) stockés les logiciels, le répertoire «mes documents », le répertoire «windows»… C’est compliqué, surement trop compliqué pour quelqu’un qui n’a jamais utilisé un PC sous Windows de sa vie.
L’installation d’un logiciel se fait par un double clic sur l’exécutable depuis Windows ce qui déclenche le téléchargement du logiciel sur l’iPaq. Malheureusement, les éditeurs de logiciels y vont tous de leur originalité et on a parfois du mal à retrouver un logiciel que l’on vient juste d’installer et qui s’est logé dans «Program file/type_de_programme/nom_de_lediteur/nom_du_logiciel» sans ajouter d’entrée dans le menu démarrer.
On imagine que Microsoft a fait ce choix en se disant que cela permettrait plus de possibilités pour le futur avec un architecture standard de type dossier/fichier mais à l’heure actuelle, il est beaucoup plus compliqué de prendre en main d'un point de vu logiciel un iPaq (ou tout autre Pocket PC) qu’un Palm.
On apprécie fortement le fait que les pocket PC et l'iPaq en particulier supportent les formats de fichiers PC: Un simple glisser/déposer d'un fichier excel, word, jpeg, mpeg, wav dans le répertoire de synchronisation du iPaq pour le transférer et pour l'ouvrir telquel sur l'assistant.
La présentation multimédia du iPaq sur le CD-Rom fourni est par ailleurs très didactique (du très beau travail pour se familiariser avec son nouveau jouet).
L’offre Pocket PC est pour le moment plus que limitée avec principalement des logiciels commerciaux. Le SDK Windows CE est disponible uniquement en envoie par courrier (7.5$ de frais d’envoi), dommage pour le développeur du dimanche qui ne ferra pas la démarche de demander un envoi mais qui l’aurait bien téléchargé.
Coté prix, un écart de 1300 F sépare les deux machines (3190F pour le Palm contre 4490F pour l’iPaq a la date de ce comparatif)
Conclusion
Alors, lequel je choisis ???Coté hardware, Palm computing s’est fait distancer. A 1300F d’écart entre les machine, on a quand même droit avec l’iPaq à un écran quasiment deux fois plus grand, une capabilité audio correcte, 24Mo de Ram en plus et un processeur bien plus puissant (même s’il ne faut pas prendre l’écart de fréquence à la lettre).
Sa logithèque phénoménale apporte des réponses à tous les besoins et son utilisation est un modèle de simplicité.
Le développement de la logithèque Pocket PC et la baisse des prix pourrait bien renverser la vapeur.
On se prend à imaginer un produit comprenant le meilleur des deux : simplicité d’utilisation et logithèque du Palm et puissance du hardware de l’iPaq... Patience !