Parallèlement au succès incontournable d'Internet Explorer, Firefox, Safari ou Chrome, d'autres éditeurs tentent de percer le marché déjà très concurrentiel des navigateurs en pariant sur une base d'internautes déjà acquise. C'est notamment le cas du portail chinois Baidu et désormais de la société russe Yandex.
Le navigateur de Yandex repose sur le projet open source Chromium. Il s'articule donc autour du moteur de rendu WebKit et profite de chacune des améliorations apportées ces dernières années au moteur d'exécution JavaScript V8. Interrogé par le magazine BusinessWeek, Arkady Volozh, PDG de Yandex, ajoute que le logiciel embarque le dispositif antivirus de Kaspersky ainsi que la technologie Turbo d'Opera Software proposant une compression des pages web avant de les retourner aux internautes.
Pour Yandex, il s'agit de consolider sa position dans le domaine de la recherche sur Internet face à Google. Yandex disposerait d'une part de 60,6%, laquelle aurait baissé depuis février 2011 (65%). De son côté, le moteur de Google est passé de 21,4% à 26,% de parts de marché, un phénomène qui s'expliquerait par la pénétration de son navigateur Chrome détenant désormais un taux d'adoption 25,9% en Russie contre 9,6% en février 2011.
La Russie connaît une dynamique particulière puisque selon le cabinet LiveInternet.ru, c'est le navigateur Opera qui se placerait en pôle position avec 30% du marché devant Firefox et Internet Explorer détenant respectivement un taux de 19% et 14%.
Notons par ailleurs que Yandex envisage déjà de proposer une déclinaison mobile de son navigateur. La version 1.0 de son client Windows ou OS X est accessible via cette page.