Lors du sommet CanSecWest, dédié à la sécurité informatique, le concours Pwn2Own invite les hackers à exploiter d'éventuelles failles de sécurité présentes au sein des principaux navigateurs Internet. Ainsi, 8 secondes seulement après le début du concours, la société française Vulpen a déployé son attaque bien rodée sur le navigateur Safari et empoché la somme de 15 000 dollars. De son côté, Internet Explorer 8 n'a pas résisté aux attaques de la firme Harmony Security.
Lors du sommet InfoSecurity, qui se déroule à Londres cette semaine, Simon Leech, directeur du sponsor de Pwn2Own Tipping Point, explique que Google avait déployé une mise à jour pour son navigateur Chrome juste avant le début du concours corrigeant une faille qu'un hacker souhaitait exploiter. « Il est clair que Chrome n'est pas exempt de vulnérabilités », déclare-t-il ainsi, avant d'ajouter : « rien ne prouve que Chrome est plus sécurisé que les autres navigateurs ». Il faut dire que la firme californienne commence à payer les chercheurs rapportant certaines failles de sécurité. Ces derniers auraient alors tout intérêt à ne pas divulguer d'éventuelles informations en public et à garder leurs travaux pour les remettre directement à Google.
En revenant sur la corrélation entre la part de marché de Windows et le nombre de virus observés, Simon Leech conclut : « c'est la même chose pour les navigateurs. Les deux principales cibles sont Internet Explorer et Mozilla Firefox. »