L'étude, rapportée par le blog Techrunch a été réalisée non pas avec une série de tests mettant à épreuve les performances de chacune des prises en charge du HTML5 mais plutôt sur des sites web que l'internaute sera susceptible de consulter. En d'autres termes, il s'agit alors d'analyser les performances de l'application en mode d'utilisation normale et pour laquelle chacun peut s'y reconnaître.
Spécialisé dans les solutions d'optimisation de sites professionnels, le cabinet Gomez du groupe Compuware a effectué au total 1,86 milliard de mesures sur 200 sites internet et ce, pendant un mois. Parmi les navigateurs sous analyse nous retrouvons les versions 10, 11 et 12 de Chrome, Firefox 3, 4 et 5, Safari 4 et 5 ainsi qu'Internet Explorer 7, 8 et 9. Notons que la dernière mouture en date de Google Chrome est la v13 et que ces tests semblent avoir snobé Opera.
Pour ces applications les experts de Gomez ont calculé le temps de chargement complet de la page mais également le temps de chargement de la partie visible de celle-ci sans tenir compte des JavaScript chargeant eux-mêmes des données en tâche de fond. Pour la première mesure, Safari 4 et Internet Explorer 7 seraient les applications les plus lentes avec respectivement une moyenne d'affichage de 6,149 secondes et 6,006 secondes. Avec 3,433 secondes Chrome 12 est en pôle position suivi de Firefox 5.
Le navigateur de Mozilla se distingue néanmoins sur la deuxième mesure en chargeant la partie visible d'une page web en 2,18 secondes en moyenne contre 2,374 secondes pour Chrome. Cela signifie que pour certes page l'internaute aura davantage l'impression de vitesse avec Firefox. De plus amples informations sur cette étude devraient être publiées par la suite.
