Le SDK d'Android inclut bien un simulateur permettant d'exécuter des applications Android, mais il repose pour ce faire sur un environnement complet et se destine par conséquent avant tout aux développeurs.
« BlueStacks » quant à lui ne pèse qu'une vingtaine de mégaoctets une fois installé et se concentre sur l'exécution d'applications au format .apk, mais aussi sur leur obtention.
Le logiciel n'offre pas d'accès au Google Play Store (anciennement Android Market), strictement réservé aux terminaux certifiés, mais à l'Amazon App Store (qui requiert une carte bancaire américaine), à GetJar ainsi qu'à l'obscur 1Mobile Market. De quoi accéder à quelques unes des applications les plus populaires du moment, en plus d'Angry Birds Space, de Documents to Go ou d'Evernote qui sont installées d'origine. Pour toutes les autres, les possesseurs de véritables terminaux Android pourront y installer « BlueStacks Cloud Connect », qui assure la synchronisation des applications.
Sur le plan de l'exécution d'application proprement dite, la bêta de « BlueStacks » inaugure d'ailleurs la prise en charge de celles exploitant du code ARM natif, en émulant cette architecture de processeur. De nombreuses applications gourmandes deviennent ainsi compatibles avec le logiciel.
Prometteur, « BlueStacks » reste bancal, en attendant que son éditeur ne trouve un modèle financier, qui pourrait reposer sur la vente de son logiciel ou sur la publicité pour certaines applications.