Ouverture constante
Jusqu'à récemment, les fabricants redoublaient d'ingéniosité chaque année pour avoir la plus grosse : la plus grosse définition, ou le plus gros zoom. Force est de constater que le grand public s'éduque et revoit peu à peu ses critères, puisque Panasonic avait déjà levé le pied sur la définition l'année dernière, en la réduisant au profit de la sensibilité.
Cette année Panasonic mise donc sur l'optique. Le « FZ200 » s'en tient effectivement à l'amplitude déjà conséquente de son prédécesseur, de 24 fois avec une équivalence 25-600 mm, mais bénéficie désormais de l'ouverture constante à f/2,8 tant convoitée, alors que son prédécesseur était presque quatre fois moins lumineux en position télé. Il est fort heureusement stabilisé.
Un viseur électronique digne de ce nom
Mais attention, avec un capteur MOS de 12 millions de pixels au format 1/2,33 pouce, il ne faut pas espérer flouter l'arrière-plan aussi facilement qu'avec un reflex ou même qu'avec un hybride, la profondeur de champ reste importante avec un si petit capteur. Associé à la nouvelle puce Venus Engine VII FHD, il peut lui aussi filmer en Full HD 1080/50p, mais la plage de sensibilité plafonne à 3200 ISO en natif, et à 6400 ISO en étendu.
Sur le plan ergonomique enfin, l'écran articulé non-tactile s'en tient à une modeste définition HVGA, mais le viseur électronique bondit en passant à 1,3 million de pixels (1280 x 1024).
Le « Panasonic Lumix DMC-FZ200 » sera prochainement commercialisé au prix public de 600 euros, ce qui peut paraître onéreux mais est en fait le premier prix pour un téléobjectif équivalent à un 600 mm f/2,8.
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