Cette année, l'App Store iOS a permis à quelque 164 éditeurs d'applications de générer plus d'un million de dollars de revenus nets. Une hausse de 13 % par rapport aux 143 enregistrés en 2017.
Vous éditez des applications et souhaitez faire fortune ? C'est sur l'App Store qu'il faut distribuer. C'est ainsi que pourraient être résumées de façon simpliste les nouvelles données partagées par SensorTower sur les revenus générés sur les plateformes de téléchargement d'applications mobiles.
Deux fois plus de millionnaires que sur Google Play
Malgré le fait qu'iOS n'équipe qu'un petit quart des smartphones du monde, son magasin d'application continue d'être le plus lucratif. En réalité, l'App Store l'est même deux fois plus.En 2018, le Google Play Store n'a permis « qu'à » 88 éditeurs de franchir le seuil du million de dollars de revenus nets. On remarque, en revanche, qu'en comparaison à l'année 2017, c'est bel et bien le store Google qui enregistre la plus forte progression, avec 23 %.
Sans surprise, SensorTower constate qu'une part substantielle des revenus générés autant sur iOS que sur Android provient des micro-transactions, ces achats in-app accordant diverses fonctionnalités ou avantages additionnels. Apple a par ailleurs annoncé hier qu'il serait possible, à l'avenir, d'offrir des achats in-app à ses amis de la même manière qu'on peut déjà le faire avec une application classique.
Les jeux vidéo toujours très vendeurs
Dans le détail, on constate que les jeux vidéo continuent d'être la catégorie d'applications la plus rémunératrice, quel que soit le store.En revanche, on remarque que la part des revenus dégagés par les jeux vidéo sur Android est presque deux fois supérieure que sur iOS. 65 % des éditeurs ayant franchi le million de revenus nets cette année distribuent des jeux mobiles sur Android, contre 33 % sur iOS.
La répartition des ventes sur le magasin d'application d'Apple est plus bigarrée. Si 33 % des éditeurs doivent leur million de dollars à des jeux vidéo et 12 % d'entre eux ont fait fortune grâce à des applications de fitness et de bien-être. Viennent ensuite les catégories « Style de vie », « Photo et vidéo », « Réseaux sociaux ».
SensorTower explique cette part importante dédiée aux applications de santé et de style de vie au fait que ce genre d'applications proposent, bien souvent, un modèle économique basé sur l'abonnement. Ce faisant, les éditeurs récupèrent des revenus mensuels étalés sur toute la durée de souscription de l'abonné.
Source : SensorTower