Jean-Noël Barrot, ministre délégué à la Transition numérique © Jacques Witt / SIPA
Jean-Noël Barrot, ministre délégué à la Transition numérique © Jacques Witt / SIPA

Les NFT n'ont pas franchement bonne presse depuis leur avènement. Pourtant, le gouvernement français s'y intéresse de près et devrait même investir dans ce domaine.

Une stratégie qui sera sans doute très critiquée, puisque ces fameux jetons non fongibles sont loin d'avoir la cote auprès de la population.

Un phénomène qui a du mal à prendre

On le sait, les NFT ne font pas l'unanimité. Ces objets numériques sont extrêmement décriés dans presque tous les domaines. L'industrie du jeu vidéo est un bon exemple, car de nombreux éditeurs (comme Ubisoft et Konami) désirent embrasser ce nouveau phénomène. Mais face à la fronde des joueurs, ces grandes entreprises ont fait preuve de discrétion à ce sujet dernièrement…

D'après une étude menée par le cabinet de conseil KPMG, à peine 2 % des Français ont acheté un ou plusieurs NFT pour le moment. Néanmoins, ce démarrage pour le moins pénible ne semble pas effrayer le gouvernement d'Élisabeth Borne. En effet, le ministre délégué à la Transition numérique Jean-Noël Barrot a annoncé cette semaine un plan visant à investir dans les NFT.

Une décision à contre-courant ?

C'est lors de l'inauguration de la NFT Factory à Paris que cette annonce est tombée. En soulignant le fait que « la France a tous les atouts pour devenir une plateforme européenne et mondiale des NFT », le ministre délégué a confirmé que l'État français déboursera de l'argent public dans ce secteur. Ces dépenses se feront dans le cadre du programme France 2030. Il s'agit d'un plan d'investissement massif pour favoriser la transition dans différents domaines (avec un accent particulier mis sur la transition écologique).

De plus, Jean-Noël Barrot veut créer un cadre qui permettra de réguler le marché des NFT, notamment en matière de sécurité juridique. Pour l'instant, le gouvernement n'a pas donné de chiffres précis quant à la somme qui sera investie.

Source : BFM