© Apple
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Plus complexe qu'elle n'y paraît, la rémunération des artistes devient un véritable casse-tête sur des morceaux aux divers interprètes ou, pour aller encore plus loin, lorsqu'une musique est un mix ou un DJ set, regroupant plusieurs morceaux, voire plusieurs fragments de morceaux.

Apple a pourtant la solution. Grâce à un nouvel outil, dérivé de la technologie de Shazam (que la firme de Cupertino a racheté en 2017), une « plus juste rémunération » sera possible.

Une identification plus poussée

Depuis début 2020 et la version 14.2 d'iOS, Apple a intégré une fonction capable d'identifier un son à l'intérieur d'une application. Cette technologie va maintenant évoluer et travailler de concert avec l'une des offres d'Apple : la mise en avant de remix, mash-up et DJ set sur sa plateforme Apple Music, regroupés sur la page DJ Mixes.

Cette offre DJ Mixes, apparue en 2016 à la suite du partenariat entre le géant et Dubset Media Holdings, permet de profiter de morceaux autrefois introuvables, et ce, pour des questions de copyright. Apple semble, à ce titre, de plus en plus concerné par cette offre type DJ set sur sa plateforme. Pour cela, l'entreprise multiplie les collaborations avec des labels.

Grâce à l'utilisation toujours plus poussée de la technologie Shazam et à ces collaborations, Apple aurait maintenant les outils pour analyser précisément les mix. En s'appuyant sur sa base de 75 millions de morceaux, il lui sera ainsi possible d'identifier dans n'importe
quel mix et DJ set de quel festival ou événement il provient. La firme de Cupertino pourra également reconnaître chaque créateur, morceau, interprète et label, quand bien même ce mix contiendrait des dizaines de morceaux imbriqués les uns dans les autres. L'identification faite, Apple répartira la rémunération entre tous les acteurs. Un DJ pourra donc publier un morceau sans crainte d'une atteinte aux droits d'auteur et être (du moins sur le papier) rémunéré lui aussi.

La solution n'est sans doute pas parfaite, mais elle permettra, au moins, d'éviter des situations totalement ridicules dans lesquelles sont tombées, pour ne citer qu'elles, des plateformes de créateurs du type YouTube.

Source : The Verge