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Dans le cadre de son bras de fer avec la FTC américaine vis-à-vis du rachat d'Activision Blizzard, Microsoft a apporté une réponse à ce sujet.

L'autorité de la concurrence s'est en effet récemment fendue d'une injonction préliminaire du blocage de l'opération à 69 milliards de dollars, et les avocats de la firme de Redmond ont fourni un mémorandum de défense contre cette décision.

Une question à 69 milliards de dollars

Depuis son déploiement en 2017, le Game Pass s'est hissé comme un modèle de référence pour la stratégie de Xbox. Avec de nombreux gros jeux qui arrivent sur le service le jour de leur sortie, pour un abonnement mensuel de 9,99 à 12,99 euros par mois (et pendant longtemps souvent en promotion pour encore moins que ça), le « Netflix du jeu vidéo » a attiré bien des utilisateurs.

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En 6 ans, le service s'est vu renforcé grâce à l'arrivée progressive de 15 talentueux studios à l'escarcelle de Microsoft, dont Obsidian Entertainment (Avowed), Playground Games (Forza, Fable), ou encore ZeniMax Media et Bethesda Softworks (Starfield). En dépit de cela, jusqu'à présent, Xbox a refusé de répondre à l'appel des sirènes de la hausse du prix mensuel du Game Pass.

© Microsoft / Bethesda Softworks

Mais avec un potentiel rachat du géant Activision Blizzard King (Call of Duty, Candy Crush, Diablo, Overwatch, World of Warcraft et autres), Microsoft disposerait d'une force de frappe phénoménale si elle intégrait un tel catalogue à son service. Néanmoins, si l'on en croit un document fourni par les avocats de la société à destination de la FTC américaine, il n'y aurait finalement rien à craindre sur ce terrain.

Impasse sur la hausse du prix du Game Pass

À la 25e page du mémorandum de défense établi pour répondre à la décision préliminaire de l'autorité de bloquer le rachat, il est ainsi clairement spécifié qu'« aucune hausse de prix du Game Pass fondée sur l'acquisition n'est prévue ».

© Microsoft / Activision Blizzard

Mais encore faut-il que ladite acquisition aboutisse bien. En effet, Microsoft fait actuellement face à un blocage catégorique du rachat par la CMA britannique, en réaction duquel la firme de Redmond a fait appel. Sur son propre sol, la FTC américaine s'est donc alliée au Royaume-Uni et s'est fendue d'une décision préliminaire de blocage.

Malgré l'aval inconditionnel de l'Union européenne et de la Corée du Sud, entre autres, il reste du chemin à parcourir avant que Microsoft et Activision Blizzard fusionnent. Si cette dernière est toujours partante (et recevra bientôt 3 milliards de dollars dans le cas contraire), les deux entités semblent enlisées pour encore plusieurs mois.

L'absence de hausse du prix du Game Pass se veut donc l'un des nombreux arguments visant à faire pencher la balance en faveur de Xbox. Du côté du Royaume-Uni, des accords autour du cloud gaming comme ceux relatifs à GeForce NOW de NVIDIA devront se multiplier pour que l'inflexible autorité change d'avis. La suite au prochain épisode de ce désormais très long et coûteux feuilleton.