Le quotidien québécois La Presse n'a pas su tenir sa langue jusqu'à 18h, heure à laquelle Google dévoilera les détails de Stadia, son service de cloud gaming.
Selon nos confrères francophones, le service de Google sera lancé en novembre prochain dans 14 pays dont la France fera partie. Quant aux épineuses questions de la tarification et du catalogue, on ne cache pas une certaine confusion dans les annonces à venir du géant de Mountain View.
Plusieurs offres, dont une gratuite
Selon La Presse, Stadia se déclinera en trois offres distinctes. La première est totalement gratuite mais, vous allez le comprendre, très limitée dans ses fonctionnalités.Stadia Base, l'offre gratuite donc, permet à tout un chacun de profiter de ses jeux via le service de Google, mais demande aux utilisateurs d'acheter le moindre titre auquel ils souhaitent jouer. Ils seront aussi limités en 1080p. Quoi qu'il en soit : grâce à ce service, plus besoin d'avoir une console ou un ordinateur pour jouer à un jeu vidéo. Vacherie : cette offre ne serait disponible que courant 2020.
Deuxième formule : Stadia Pro. Contre 11,99$ par mois (probablement le même montant en euro), les abonnés auront accès à un catalogue de jeux jouables sans surcoût, en 4K, HDR et un son 5.1. La Presse précise malgré tout que « les jeux récents devront être achetés ». Aïe. En effet si certains espéraient une offre de type GamePass ou EA Access, il n'en est rien. Google Stadia est finalement un console dématérialisée ; pas un buffet à volonté.
Corollaire de ses offres, Google proposera aussi une Édition Fondateur qui, contre 169$ canadiens, proposera aux primo-acquérants d'obtenir la manette Stadia, un Chromecast Ultra, une copie de Destiny 2 ainsi que trois mois d'abonnements à Stadia Pro.
31 jeux au lancement
Seconde information de taille révélée par La Presse : le catalogue initial de Stadia comprendra 31 jeux. Si l'on savait déjà que DOOM : Eternal ferait partie du lot, on apprend aussi que DOOM, son prédécesseur sorti en 2016 (et donc probablement jouable gratuitement) sera de la partie.Assassin's Creed Odyssey fera également acte de présence. Plutôt logique, puisque c'est justement avec ce jeu Ubisoft que Google a entamé son parcours dans le cloud gaming, avec Project Stream en octobre dernier.
L'éditeur français aura également au catalogue un certain The Division 2 ainsi que quatre autres titres de son écurie. Square Enix fournira quant à lui les trois opus de la nouvelle saga Tomb Raider.
Une connexion conseillée de 35 Mb/s
Pour faire tourner tout cela, Google conseille un débit descendant d'au moins 10 Mb/s et 1 Mb/s en montant. Mais cela ne vous permettra de jouer qu'en 1080p, et probablement à 30 images par seconde.Pour profiter de l'expérience la plus fluide possible, Google préconise une connexion de 35 Mb/s. Un sésame nécessaire pour accéder au sacro-saint 4K à 60 fps promis par le géant du Web lors de la GDC en mars.
Enfin, concernant les périphériques compatibles avec Stadia, c'est la douche froide. Ou plutôt tiède. Si Google claironnait que son service serait disponible sur n'importe quel écran, il faudra en réalité se plier à l'utilisation d'un Chromecast et de la manette Stadia pour les premiers mois du service. Les smartphones Pixel 3 et 3a de Google ainsi que les Pixel Slate (non disponibles en France) seront également pris en charge au lancement.
En guise de consolation, Google promet qu'à partir de 2020« tout ordinateur sur lequel le navigateur Chrome a été installé pourra accéder à la plateforme ».
Rendez-vous à 18h, heure française, pour découvrir si La Presse avait vu juste avec ces révélations !