Interpol explique avoir mené jeudi dernier une opération de grande envergure avec la prise de contrôle de dix serveurs aux Pays-bas, aux États-Unis, en Russie, au Luxembourg et en Pologne. L'organisation a coordonné les efforts de plusieurs experts en sécurité, notamment Microsoft, Trend Micro, Kaspersky ainsi que l'Institut de cyber-défense japonais.
Toujours selon Interpol, Simda existe depuis plusieurs années et aurait connu plusieurs mutations pour exploiter diverses vulnérabilités. Simda a non seulement ciblé les internautes mais également plusieurs établissements financiers. Au total, ce botnet s'est répandu dans 190 pays. Les autorités cherchent désormais à savoir qui se cache derrière Simda.
Kaspersky met à disposition une page Web permettant de vérifier si l'adresse IP de sa machine était listée au sein de la base de données de Simda. De son côté, Microsoft a déployé un outil permettant de nettoyer son PC du ver Simda.AT. Il est conseillé de faire un scan complet avec Windows Defender ou Microsoft Security Essentials.
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