Parce qu'il n'existe jamais assez de petites boîtes pour ranger nos chers Rapsberry Pi.
Au fil des versions de ses boîtiers, Akasa s'est taillé une jolie réputation auprès des utilisateurs de Raspberry Pi. À son catalogue, on trouve déjà pas mal de modèles, mais le constructeur a jugé bon d'étoffer encore son offre.
Aluminium et refroidissement passif
Sans surprise, Akasa insiste dans le fanless, ces boîtiers que l'on qualifie de « passifs » en bon français pour insister sur l'absence de ventilateur. Compte tenu de la chauffe du Raspberry Pi 4, il est alors impératif que la structure même du boîtier soit capable d'évacuer le trop-plein de chaleur.
Le fonctionnement est ici assez classique et qu'il s'agisse du Maze ou du Maze Pro, Akasa adopte un système de protubérances métalliques qui partent du châssis pour venir toucher ou coiffer les composants les plus sensibles du nano-ordinateur monocarte.
Des « ailettes » sont par ailleurs disposées afin d'accroître les échanges thermiques entre le boîtier et l'air ambiant, refroidissant l'ensemble de la structure. Pour les Maze et Maze Pro, cette structure est intégralement en aluminium, matériau souvent retenu pour les boîtiers passifs.
Akasa a dessiné des labyrinthes sur le dessus des deux pièces afin de justifier leur nom : un tracé qui favorise là encore les échanges thermiques en augmentant les surfaces de contact avec l'air. Pour le reste, il n'y a rien de particulier à signaler.
Des nappes toujours accessibles
De multiples ouvertures sont évidemment aménagées sur tout le boîtier afin que les connecteurs du Raspberry Pi restent accessibles. Notons d'ailleurs que des fentes ont été dessinées afin que même les nappes (caméra / CSI / DSI) soient exploitables.
À ce niveau, on peut souligner une différence entre la version « standard » et le Maze Pro. En effet, ce dernier dispose d'un accès simplifié au GPIO du Raspberry Pi, ce connecteur 40 broches si souvent mis à contribution : il n'est pas nécessaire d'ouvrir le boîtier pour l'exploiter.
Attention cependant, Akasa a également intégré un petit système de bouton programmable pour, par exemple, configurer l'allumage et l'extinction du dispositif. « Problème », pour ce faire, il faut utiliser deux broches et condamner l'usage d'un HAT par exemple.
Enfin, louons les efforts d'Akasa pour que le Wi-Fi reste parfaitement fonctionnel : une fenêtre Wi-Fi est présente de sorte que le signal ne soit pas bloqué par le Maze ou le Maze Pro. D'ores et déjà disponibles, les boîtiers coûtent respectivement 30 et 34 euros.
Source : MiniMachines