Un robot humanoïde assurera même l'un des relais pour porter la torche olympique le 11 décembre.
Les JO, vitrine de la puissance technologique sud-coréenne
En 2014, les Jeux Olympiques de Sotchi avaient fait office de la puissance russe pour Vladimir Poutine ; l'édition hivernale 2018 de Pyeongchang servira à la Corée du Sud de vitrine de l'intelligence artificielle et de la robotique. Le ministère sud-coréen du Commerce, de l'Industrie et de l'Energie vient d'annoncer que pendant la compétition, des robots seront affectés à des tâches variées dans les stades, les aéroports et les sites olympiques.85 robots seront déployés du 9 au 25 février. Des robots de 11 types différents : des robots parlants notamment, capables de s'exprimer en quatre langues (coréen bien sûr, mais aussi anglais, chinois et japonais). Ils serviront de guides aux spectateurs et leur fourniront des informations sur le programme sportif olympique.
Le Japon veut frapper encore plus fort en 2020
Des robots peintres auront, quant à eux, la mission de décorer les murs des sites des épreuves tout au long des Jeux. Et un robot humanoïde capable de marcher portera la torche olympique le 11 décembre lors de son passage à Daejeon, aux abords de l'Institut des sciences et technologies avancées de Corée, le KAIST.Ce seront encore des robots qui assureront certaines tâches ingrates mais indispensables, comme le passage de l'aspirateur dans certains lieux publics. De petits robots autonomes également seront employés pour des missions de livraison. Et ce n'est qu'un début : pour les Jeux d'été 2020, le Japon travaille sur un village internet peuplé de robots ambassadeurs, et dans lequel on circulera uniquement à bord de taxis autonomes. Le groupe Fujitsu pousse également pour faire admettre son robot capable de juger et noter les épreuves de gymnastique.