« Nous ferons sans doute l'impasse sur certaines des fonctionnalités Web d'Android », prévient d'entrée de jeu un représentant d'ECS, interrogé sur le salon. « Il nous serait impossible de garantir une expérience cohérente avec un écran à encre électronique conçu pour restituer un affichage en une seconde, nous avons donc préféré restreindre certaines options », ajoute-t-i, sans préciser plus avant ce qui sera possible (affichage de pages en mode texte ?) et ce qui ne le sera pas (affichage de photos, d'animations, de vidéos, etc.).
Surmontée d'une dalle capacitive tactile, l'écran e-ink affiche ici 1024 x 768 pixels sur 16 niveaux de gris. Au coeur de la tablette, on trouve un processeur Marvell PXA 166e cadencé à 800 MHz, accompagné de 256 Mo de mémoire vive et de 256 Mo de mémoire Flash, extensibles par le biais d'une carte micro-SD. Munie d'un connecteur micro-USB et d'une prise jack 3,5mm, la tablette propose les trous boutons habituellement associés aux téléphones Android, ici doublés par des touches de navigation ou de gestion du volume. Avec un poids de 347 grammes, elle embarque un haut-parleur miniature. Outre les formats de livre électronique tels que l'e-pub ou le PDF, elle sait également afficher les formats image courants et lire des fichiers audio MP3 ou WAV.
A ce stade, impossible d'obtenir une réponse précise quant au prix, mais notre interlocuteur a évoqué un coût de revient composants (bill of materials) qui avoisinerait les 120 dollars. De quoi garantir un prix public minimum de 200 ou 250 euros, en admettant bien sûr qu'ECS choisisse bien de faire de ce prototype avancé une référence commerciale.
