Cette conférence est en particulier l'occasion de confirmer que ni le Kin One ni le Kin Two ne sont à proprement parler des smartphones. S'ils prétendent bien au titre de Windows Phone, ces téléphones mobiles ne reposent en fait que sur la base du système d'exploitation Windows Phone 7. Kin Loop en est donc l'interface utilisateur proprement dite, et non une surcouche comme peuvent l'être Sense de HTC ou Motoblur de Motorola. Elle permet pour rappel de publier et d'agréger des contenus (statuts, photos, vidéos) vers et depuis de multiples réseaux sociaux (Facebook, MySpace, Twitter ou Windows Live par exemple), et de les synchroniser avec un site internet Kin Studio dédié.
L'utilisateur a toutefois accès au Zune Marketplace, la boutique de musique et de vidéo de Microsoft, à défaut d'avoir accès au Windows Marketplace, son catalogue d'applications. Nicolas Petit confirme à ce titre que le lancement de ces terminaux Zune en Europe sera l'occasion d'y lancer le Zune Pass. Ce service de musique par abonnement était jusqu'à présent limité au marché américain, seul sur lequel le baladeur multimédia Zune HD est disponible. Microsoft n'aurait d'ailleurs toujours pas prévu de commercialiser son baladeur sur un autre territoire, d'après notre interlocuteur.
Les spécifications techniques complètes du Kin One et du Kin Two n'ont pas encore été révélées. On apprend toutefois aujourd'hui qu'ils sont fabriqués par Sharp, partenaire récurrent de la firme de Redmond. Enfin, ces terminaux mobiles et en particulier le site internet Kin Studio sont compatibles avec les Mac.
Quant à la commercialisation des Kin One et Kin Two sur le vieux continent, Microsoft indique qu'ils seront vendus cet automne chez Vodafone en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni. Nicolas Petit se dit quant à lui « très confiant » pour un lancement en France « courant 2010 », sans pouvoir confirmer qu'il sera vendu par SFR, partenaire de Vodafone. Aucun prix n'a en revanche pu être communiqué, l'annonce de ce critère déterminant étant du ressort des opérateurs partenaires. Seul indice : la conception du Kin part du constat que la majorité des téléphones vendus coûtent moins de 70 euros.