L'annonce n'émane pas directement de CyanogenMod, mais pourrait tout de même freiner l'arrivée de la ROM sur le dernier de Samsung : l'équipe Hacksung, à l'origine du portage de CM sur le Galaxy S II, le Galaxy S III, le Note II ou encore les Galaxy Tab, a indiqué que personne en son sein ne prévoyait « d'acheter ou de développer » sur le Galaxy S4. Une décision prise en raison de plusieurs soucis anticipés par l'équipe.
« Il existe deux variantes qui seront douloureuses à gérer » expliquent les développeurs de Hacksung, évoquant la version dotée d'un processeur Qualcomm Snapdragon 600, et l'autre équipée de l'Exynos 5 Octa de Samsung. « Oui, Qualcomm publie ses sources, mais les sources d'Exynos sont loin d'être suffisantes pour travailler » estime l'équipe, qui semble, par ailleurs, avoir été échaudée par son expérience avec le Galaxy S III. « Les bugs du S3 seront sans doute sur le S4, et nous connaissons tous l'attitude de Samsung quand il s'agit de publier les codes sources de ses produits » ajoute le communiqué d'Hacksung.
Deux versions du terminal, des souvenirs douloureux sur le précédent modèle, et une volonté de Samsung de protéger ses logiciels et technologies en verrouillant leur plateforme vis-à-vis des développeurs comme ceux travaillant sur CyanogenMod : autant d'arguments qui font pencher la balance pour les développeurs : « c'est un non pour nous ».
Une situation qui a rapidement fait parler d'elle sur la Toile, et que le collectif CyanogenMod a tenu à clarifier : via un message publié sur sa page Google+, le groupe explique ne jamais « pré-annoncer le support ou le non-support des appareils » et ajoute que seules les communications publiées sur ses propres pages sont officielles. En d'autres termes, une autre équipe que celle d'Hacksung pourrait décider de plancher sur le Galaxy S4 : CyanoGen estime que ce sera le cas après la sortie du terminal, fin avril.