Les malwares touchent autant les PC portables Windows que les terminaux Android

Guillaume Belfiore
Par Guillaume Belfiore, Rédacteur en chef adjoint.
Publié le 20 février 2015 à 15h17
Sur l'année passée, les experts en sécurité d'Alcatel Lucent estiment qu'au total 16 millions d'appareils mobiles ont été infectés d'un malware. La tendance est toujours à la hausse.

Les analystes du cabinet Motive Security Labs chez Alcatel Lucent ont publié un nouveau rapport sur l'état de la sécurité concernant les appareils mobiles. Ils ont passé au crible 100 millions de terminaux, qu'il s'agisse de smartphones, tablettes ou PC portables. Sur cet échantillon de grande envergure, 0,68% des machines présentaient un malware. Par extrapolation, Alcatel Lucent estime alors qu'au total 16 millions d'appareils ont été infectés en 2014. Cela représente une hausse de 25% par rapport à l'année précédente, laquelle affichait elle-même une croissance de 20% par rapport à 2012.

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Sur la liste des 20 malwares mobiles les plus répandus, six d'entre eux sont des spywares spécialement conçus pour les smartphones. Ceux-ci analysent en permanence la position géographique du téléphone, les appels et messages entrants et sortants, les emails ainsi que l'historique de navigation.

Il est intéressant de noter que la part d'infection des terminaux Android est désormais équivalente à celle des machines équipées de Windows. En effet, moins de 1% des menaces identifiées ciblaient iOS, Windows Phone ou BlackBerry. D'ailleurs, entre juin 2012 et octobre 2014, le nombre de malwares visant l'OS de Google a enregistré une hausse de 161%.

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Pour Alcatel Lucent, plusieurs raisons expliquent ce phénomène. D'une part, en se rendant dans les paramètres du smartphone ou de la tablette, il est possible d'autoriser l'installation d'applications depuis des répertoires autres que Google Play. Or la plupart ne disposent pas des mêmes outils de contrôle et de sécurité. En outre, il n'y aurait aucun contrôle sur le certificat numérique utilisé au sein des applications Android. Ces dernières ne peuvent donc pas mener à leurs développeurs et il est plus facile de modifier une application pour lui injecter code malveillant avant de la signer à nouveau.

  • Retrouvez l'intégralité de l'étude sur cette page (PDF - Anglais)
Guillaume Belfiore
Rédacteur en chef adjoint
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