Test du Samsung Galaxy S (i9000)

Paul-Emile Graff
Publié le 01 septembre 2010 à 16h34

Test du Samsung Galaxy S (i9000)

Après un Wave particulièrement convaincant, Samsung récidive en proposant le Galaxy S. Au menu des réjouissances, le constructeur complète sa gamme de terminaux Android en proposant un modèle alléchant dont le design matériel et l'aspect logiciel ne sont pas sans rappeler un certain iPhone...

L'arrivée de Bada OS, le nouveau système mobile « ouvert » Samsung (qui équipe le fameux Wave) aurait pu laisser croire que le constructeur sud-coréen allait abandonner sa stratégie multi plate-forme. La Galaxy S vient nous rappeler que le mot d'ordre reste le même. Samsung confirme sa volonté de rester présent sur tous les fronts. La gamme « Galaxy » connue pour ses terminaux Android n'échappe pas à la règle. Elle accueille donc un nouveau smartphone qui rompt la tradition (des Galaxy et Galaxy Spica) en s'inspirant très largement (jusqu'à emprunter son « s ») d'un certain mobile conçu par la firme de Cupertino.

Même si ce point reste critiquable, il ne faudrait pas qu'il occulte le fait que le Galaxy S a bien plus d'un tour dans son sac pour justifier sa présence sur le marché. Le mobile embarque un processeur Samsung cadencé à 1 GHz, est équipé d'un écran Super Amoled généreux (capacitif multipoint) offrant un excellent rendu, d'un circuit GPS, d'une batterie de capteurs sensitifs (accéléromètre, boussole, capteur de proximité), d'un circuit Wi-Fi 802.11n et d'une puce Bluetooth 3.0. Quelles sont les forces et les faiblesses du dernier terminal Android de Samsung ? Faut-il craquer ? Réponses dans ce test.

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Galaxy S
Caractéristiques techniques
Système d'exploitationAndroid 2.1 (Eclair, mais 2.2 prévue fin septembre)
ProcesseurProcesseur Samsung @ 1Ghz
(identique au Wave)
Mémoire interneRAM: 512 Mo
Stockage : 16GB/8Go
Mémoire externeMicroSD (jusqu'à 32GB) non fournie
Diagonale (en Cm) et informations
écran
LCD de 10 Cm de diagonale
WVGA (480x800)
capacitif multipoint
Super Amoled
Dimensions (en mm)64.2 X 122.4 X 9.9 mm
Poids119 grammes batterie incluse
E/S filairesCharge et données : Micro USB
Audio : Prise jack classique 3.5mm
Appareil photo 5 mégapixels, autofocus avec sélection de zone et détection de visage.
Circuit GSM HSUPA 900/1900/2100
EDGE/GPRS 850/ 900/1800/1900
Circuit Wi-Fi Oui, Wi-Fi®: IEEE 802,11 b/g/n
Circuit BluetoothBluetooth stéréo 3.0
Circuit GPSOui
Capteurs sensitifs Accéléromètre
Boussole numérique
Capteur de prioximité
Radio FM Oui
Batterie1500 mAh (Li-pol)
Autonomie en veille
(constructeur)
3G : 625 h
GSM : 750 h
Autonomie en communication
(constructeur)
3G : 3 h 30
GSM : 13 h


Sommaire

porte si la mesure où la copie



Vidéo de présentation





Pour ce qui est des accessoires, le Galaxy S fait dans le classique. Sorti de la boite, on trouve un adaptateur secteur (micro USB), un kit piéton stéréo avec micro et touche de décrochage ainsi qu'un câble de synchronisation.

Au premier coup d'œil, on constate que sur le plan esthétique, Samsung n'a pas vraiment fait dans l'originalité. Le Galaxy S ressemble à s'y méprendre à un iPhone. Les bords arrondis, le pourtour argenté et la touche « Home » s'inspirent très largement des premiers terminaux d'Apple. Au démarrage, on constate également que la surcouche développée par Samsung rappelle également l'iPhone : en pressant sur la touche accueil, on accède à un menu d'applications clonant le SpringBoard d'Apple. Comme nous pourrons le voir, cela ne retire rien aux qualités du smartphone.

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Du classique pour les accessoires, mais tout y est. Pour le design logiciel et matériel, l'inspiration Apple est indéniable.


La base du Galaxy S est légèrement incurvée, ce qui confère une excellente ergonomie lorsqu'on tient le Smartphone d'une seule main. Autres points appréciables : la surface de l'écran est généreuse et le rendu des couleurs est tout bonnement excellent (Super Amoled oblige). De plus, l'appareil est relativement léger.

Certains critiqueront ce poids plume en mettant en avant le fait que la coque du Galaxy S est entièrement constituée de plastiques. C'est un fait, mais dans l'ensemble, cela ne nuit pas à l'impression générale laissée par le smartphone, dans la mesure où la finition reste excellente.

Petit détail amusant concernant les applications embarquées cette fois, la présence de l'Android Market n'a pas empêché Samsung d'implanter son propre kiosque d'applications (Samsung Apps). Pour l'instant, peu d'applications sont disponibles via cette voie. À l'heure où nous écrivons ces lignes, seule une dizaine de programmes sont proposés. Quant à lui, l'Android Market reste fidèle à lui-même, et apporte toujours ses quelque 70 000 applications.

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Forme incurvée à la base et vue d'ensemble (avec kiosque d'applications Samsung).


Petit tour d'horizon des touches et autres connectiques : sur la base, on trouve trois touches propres à Android. Au centre, Samsung a placé un bouton « Home » (cliquable). Contrairement à ce que peut laisser penser la photo, la touche centrale ne fait pas office de mini trackpad sensitif. De part et d'autre de cette touche, on accède aux commandes « menu » et « back » (sensitives). Toutes ces touches répondent à la perfection.

Pour ce qui est des connecteurs, le constructeur fait toujours dans le standard. Samsung a implanté les prises jack audio (3,5 mm) ainsi qu'un micro USB sur la partie haute du terminal. À noter qu'à l'instar du Wave, on retrouve un petit clapet qui permet d'obturer la prise de données.

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Touches sensitives et touche « home » cliquable. Les connectiques restent classiques.


Enfin, à l'arrière, on trouve l'objectif APN 5 mégapixels. Pour accéder aux entailles, il suffit de déboiter la coque plastique arrière. La trappe technique donne accès à la carte SIM (démontage obligatoire de la batterie) ainsi qu'au slot SD (l'accès à la carte mémoire ne nécessite pas de déposer la batterie).

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APN à l'arrière, et intérieur de l'appareil.


Galaxy S : le surf sur Internet


Dès les premières minutes de surf, on s'aperçoit que le processeur applicatif cortex A8 de Samsung cadencé à un gigahertz permet au navigateur de s'exprimer pleinement. Les pages se chargent à vitesse grand V, et les « scrolls » se caractérisent pas une fluidité exemplaire. D'autre part, le confort de navigation se trouve renforcé par la présence d'un écran Super Amoled dont le rendu est tout bonnement excellent. Cette technologie a déjà largement fait ses preuves avec le Samsung Wave testé récemment dans nos colonnes et le Galaxy S enfonce le clou en raison de la taille généreuse de sa matrice (par rapport au Wave). Même si la résolution reste identique à celle des autres smartphones Android phare comme le Nexus One ou l'HTC Desire, pour ne citer qu'eux, le Galaxy S offre un confort de surf excellent !

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Pour ne rien gâcher, la couche tactile de l'écran capacitif du Galaxy S répond à la perfection ! Bien sûr, pour les zooms, le multipoint est parfaitement pris en charge. Il suffit d'effectuer un pincement sur l'écran pour ajuster le ratio à la perfection. L'accéléromètre est également parfaitement pris en charge pour les modifications d'orientation de l'écran (portrait / paysage). Pour ce qui est des petits gadgets, la présence d'une fonction de recherche vocale parfaitement fonctionnelle s'avère très pratique, pour peu que l'on se situe dans un environnement relativement silencieux. Dans la majorité des cas, la requête orale est parfaitement interprétée par l'application de reconnaissance vocale de Google.

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La recherche vocale fonctionne à la perfection.


Parlons cette fois du fameux format Flash. Tout d'abord, il faut savoir que les modèles commercialisés à l'heure où nous écrivons ces lignes sont équipés d'une version 2.1. Pas de panique, Samsung promet de déployer la mise à jour 2.2 (Froyo) compatible Flash dès la fin du mois de septembre. En attendant, le navigateur est tout de même partiellement compatible avec ce format dans la mesure où il intègre un plug-in Flash Lite 3.1. Au besoin, il suffit de se rendre dans les options de Chrome Lite pour activer les plug-ins. Flash Lite parvient tout de même à lire quelques Flash, mais il ne faudra pas en demander de trop puisque de nombreux flux ne sont pas reconnus.

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Une vidéo DailyMotion lue par le lecteur externe.


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Pas encore de « vrai » Flash, mais du Flash Lite. De gauche à droite : une vidéo illisible, Dailymotion ainsi qu'un jeu flash fonctionnel.


En attendant l'upgrade, les amateurs de Flash pourront aussi se consoler en utilisant SkyFire, un navigateur alternatif capable de lire une bonne partie des vidéos flash que l'on trouve sur la toile.

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Vidéo Flash ouverte par l'intermédiaire de Skyfire.


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De gauche à droite : pop up vidéo de Skyfire / le même site, puis jeuxvideo.fr via Chrome lite dans les deux dernier cas, la vidéo n'est pas disponible.


Au final, le bilan est plus que positif. Le surf est très agréable sur le Galaxy S. Il joue à armes égales avec les ténors Android du genre (HTC Desire et Nexus One). Les pages se chargent rapidement, on profite du rendu excellent, de l'écran (et de sa taille généreuse) et pour ne rien gâcher, la fluidité est de mise ! Il ne manque plus que Flash pour que la boucle soit bouclée, si Samsung tient ses promesses, nous devrions être servis dans un petit mois.

Galaxy S : un bon lecteur audio ?


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Les développeurs ne se sont pas contentés du lecteur standard d'Android. L'application de lecture audio qui est intégrée au Galaxy S a été totalement réécrite pour l'occasion. L'interface est identique à celle du lecteur qui équipe Bada OS (voir test notre test). Sur la partie haute de l'écran, on peut accéder aux rubriques principales (listes de lecture, artistes, genres, etc.) à l'aide de gros onglets. Difficile de faire plus simple, l'ergonomie est excellente.

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Samsung dote son Galaxy S d'un excellent lecteur audio embarqué.


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Casque audio fourni
Du côté des réglages cette fois, les mélomanes en herbe en auront pour leur argent (c'est un euphémisme). Non seulement Samsung propose un panel de pré réglages particulièrement complet (pop, rock, jazz, etc.), mais en plus, au besoin, il est possible d'ajuster manuellement les courbes de tonalité... Difficile de faire plus complet. D'autre part, les curieux auront probablement remarqué la présence d'une touche 5.1. Cette dernière ne permet pas d'activer un son multicanal réel. Il s'agit simplement d'un post traitement qui ajoute un effet de profondeur. Comme si cela ne suffisait pas, on dispose également d'une série d'effets qui s'ajoutent aux profils ainsi qu'a l'égaliseur (photo de droite). Seul petit bémol, les amateurs de basses enrichies seront obligés d'utiliser un casque filaire (l'effet ne fonctionne pas en Bluetooth a2dp, même si le mobile est pleinement compatible avec ce standard).

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Les réglages audio proposés par Samsung sont très complets.


Non content de proposer un lecteur audio de qualité, Samsung nous gratifie également d'un petit tuner FM. Ce dernier peut uniquement être utilisé conjointement avec un casque filaire qui fait alors office d'antenne. À l'issue d'un bref scan, l'application affiche le nom de l'ensemble des stations avoisinantes. Pour accéder rapidement à ses stations favorites, Samsung a intégré un gestionnaire de favoris. Au final, tout marche à la perfection, mais on regrettera peut-être la présence d'une fonction enregistrement (pourtant présente sur le Wave).

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Le tuner FM fonctionne bien, mais il faut utiliser les écouteurs.


Capacités photo et capture vidéo


Le Galaxy S est équipé d'un appareil photo numérique de 5 mégapixels avec autofocus. Samsung avait été le premier constructeur à proposer un smartphone Android dont l'APN était doté d'un flash (Galaxy). Malheureusement, cette version S en est dépourvue. Heureusement, la richesse de la partie photo ainsi que la qualité honnête de l'objectif nous font vite oublier cette petite absence. En photo classique, le Galaxy S s'en sort plutôt bien (pour un smartphone). Les couleurs sont vives et les clichés ne manquent pas de détails.

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Lorsqu'on jette un œil du côté des gadgets sympathiques cette fois on retrouve la patte de Samsung. Le constructeur nous a souvent habitués aux couches photo relativement complètes. Bonne nouvelle, le Galaxy S ne déroge pas à la règle. Parmi les nombreuses options proposées, on retiendra surtout le déclenchement par détection de sourire, les prises en rafale, ou le mode panorama. D'autre part, 13 préréglages sont proposés (scènes). Côté autofocus, on apprécie de pouvoir effectuer des mises au point automatiques à l'aide d'un détecteur de visage.

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Le raccord des panoramas sont propres, mais la résolution en hauteur reste limitée.

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Les clichés ne manquent pas de détails.


La capture vidéo profite pleinement de la puissance du processeur Samsung cortex. Tout comme le Wave qui s'était montré relativement impressionnant dans ce domaine, le Galaxy S fait des miracles ! Le smartphone avale un flux HD 720 p sans broncher. Les séquences produites sont encodées au format MPEG 4 (conteneur 3gp) dans une résolution de 1280 x 720 (30 images par secondes). Le son est encodé en AAC (mono canal). Pour peu que les conditions de captures soient optimales (il faut éviter les scènes sombres), on obtient des vidéos aussi fluides que détaillées ! Au final, la barre est placée tellement haut que le Galaxy S n'a pas à rougir des vidéos produites par une bonne caméra de poche (voir notre article Caméras HD de poche : 4 modèles en test).



Le Galaxy S peut-il remplacer un baladeur vidéo ?


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Sortie vidéo
Envie de transformer votre mobile en un véritable cinéma de poche ? Bonne nouvelle, le Galaxy S est compatible avec de très nombreux formats de compression ! Sur son site, Samsung indique qu'il est possible de lire du DivX, XviD, MPEG4, H.263, H.264, WMV, VC-1, AVI (Divx), MKV et du FLV. La présence du fameux MKV ne manque pas d'étonner, mais après test, il faut bien avouer que Samsung ne nous trompe pas sur la marchandise. Accrochez vos ceintures, à l'instar du Wave, le Galaxy S est parfaitement capable de décompresser un MKV HD avec une fluidité exemplaire. Le mobile est tellement à l'aise qu'il est même possible de naviguer instantanément dans la vidéo (en utilisant la timeline). Seul bémol pour les personnes qui comptaient éviter tout pré traitement des vidéos : la carte SD se limite au format FAT (l'exFAT n'est pas reconnu). Il ne faudra donc pas trop compter placer des fichiers d'une taille supérieure à 4 gigas sur la carte. Les gros films devront être coupés en une ou plusieurs parties.

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Le Galaxy S décompresse un MKV HD sans broncher... impressionnant !


À noter également qu'une sortie TV coaxiale (+ deux cinch audio) optionnelle est disponible pour le Galaxy S. Cette dernière vient se brancher dans la prise jack 3,5 mm audio. Même si le Galaxy S gère les formats HD avec brio, ce câble se limite à la basse définition.

All Share : diffusez les contenus multimédias du mobile en DLNA !


Le Galaxy S intègre un client DLNA nommé « AllShare ». Ce dernier est capable de lire ou de diffuser des contenus multimédias (photo, vidéo, audio) sur le réseau local via Wi-Fi. L'application est plutôt complète, mais pour la vidéo, il ne faudra pas trop compter retrouver un degré de compatibilité identique à celui de l'excellent lecteur embarqué. Comme avec la plupart des clients / serveurs DLNA, il faut éviter les formats exotiques.

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Allshare : le DLNA dans la poche.

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Diffusion sur PC d'un film qui est stocké dans la mémoire du mobile.

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Diffusion sur mobile d'un film stocké dans le PC.


Tests de performances : benchmark Pi


BenchmarkPi est un logiciel de test relativement basique. Il s'agit d'une sorte de SuperPi dédié à l'environnement nomade de Google. L'application mesure la performance de puissance brute de l'appareil en déterminant le nombre de millisecondes nécessaires au calcul du nombre Pi. Contrairement à d'autres tests, ici, le résultat le plus faible désigne le smartphone qui dispose de la meilleure puissance brute (en haut de classement).

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Le processeur cadencé à 1 GHz de Samsung (cortex A8 identique au Wave) ne parvient pas à distancer le fameux Qualcomm Snapdragon (cadencé également à 1 GHz). Certes, on note tout de même un gain très léger, mais on se situe bien loin de l'écart qu'avait creusé le Snapdragon face aux puces d'ancienne génération (Legend, Hero, Galaxy 1, Magic). Dans tous les cas, ne boudons pas notre plaisir, la performance reste excellente !

Tests de performances : CaffeineMark


CaffeineMark est un programme qui ne mesure pas directement les performances d'une puce, mais se focalise sur la couche logicielle Java de Sun Microsystem. Le Galaxy S surclasse très largement la concurrence, Nexus One et HTC Desire compris. Ces bonnes performances sont bien dues au nouveau processeur applicatif de Samsung puisque les mobiles de Google et d'HTC sont équipés de la même couche logicielle (Android Eclair 2.1).

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Tests de performances : Neocore


Neocore est un logiciel de Benchmark 3D mis au point par Qualcomm (basé sur le moteur QX Engine), l'un des principaux fournisseurs de chipsets 3G intégrés au sein des mobiles Android. Pendant toute la durée du test, une scène 3D complexe mettant en œuvre des effets de lumière et du Bump Mapping (impression de relief factice appliquée sur une surface 3D plane) s'exécute sur le smartphone. En fin de procédure, l'application calcule le nombre moyen d'images par secondes.

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Depuis nos derniers tests, Neocore est passé en version 1.9.22 (les benchmarks précédents étaient basés sur la 1.9.18). On aurait pu espérer un pris en charge de l'Open GL-ES 2.0 apparu avec les firmwares 2.0 et 2.1 d'Android, mais la section « about » du programme indique toujours que l'épreuve se limite au GL-ES 1.1. D'après l'éditeur, la nouvelle mouture apporte uniquement une comptabilité Froyo (Android 2.2).

Dans un souci d'équité, nous avons réexecuté la dernière version de Neocore sur une série de mobiles équipés d'Andriod 2.1 (Eclair). Seul le résultat obtenu avec le Desire provient de la version 1.9.18 de Neocore. La résolution a une influence non négligeable sur le test, mais en dehors du Motorola Millestone qui est équipé d'une matrice de 480 x 854 pixels, tous les autres terminaux sont dotés d'un écran de 480 x 800.

En fin de test, le verdict est sans appel. Cette fois encore, le processeur de Samsung ne se limite pas à offrir une puissance brute conséquente, la partie 3D se montre également très performante. La Galaxy S va presque jusqu'à doubler les meilleurs des résultats que nous avions obtenus jusqu'alors.

Autonomie


Comme avec la plupart des smartphones, l'autonomie dépendra fortement du profil d'utilisation. Notre test (une suite de différents usages chronométrés) semble indiquer que le Galaxy S se situe un cran en dessous de la concurrence, mais à l'usage, la différence n'est pas significative. Si utilisation régulière du Web ou du lecteur vidéo, et activation de la synchronisation et du push, il ne faut pas compter dépasser la barre des deux jours entre deux charges.

 TotalGalaxy SXperia X10 HTC DesireDell Streak
 
Pourcentage de batterie restante
Batterie en fin de test vidéo (1h51)
1 h 51 70 %74 %70 %71 %
Batterie en fin de test Web 3G (30 min)2 h 2155 %65 %54 %60 %
Batterie en fin de test Web Wi-Fi (30 min)2 h 5140 %
58 %46 %53 %
Batterie en fin d'écoute musicale (30 min)3 h 2137 %52 %39 %45 %


Ce smartphone fait-il office de bon téléphone?


Le Galaxy S est particulièrement complet, mais cette exhaustivité ne se fait pas au détriment de la couche téléphonie. Non seulement la qualité des communications est au rendez-vous, mais en plus, Samsung est parvenu à améliorer l'interface par défaut d'Android dont l'ergonomie était déjà bonne. On accède en un clin d'œil au pavé numérique, aux contacts ainsi qu'à l'historique des appels. Mieux encore, tout comme sur l'HTC Desire, il est possible de synchroniser ses comptes Facebook et Twitter, et de les associer aux contacts du carnet d'adresses. Ces interactions permettent de suivre le flux d'activité de ses contacts sur ces deux plateformes, d'ajouter ses contacts Facebook au carnet d'adresses, ou de poster des messages sur (Twitter et Facebook) via le Social Hub. Difficile de faire plus complet dans ce domaine.

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La couche téléphonie est très pratique


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L'intégration des réseaux sociaux est parfaite


La surcouche graphique de Samsung


Android est un système qui a été spécialement conçu pour être relooké. Par défaut, Google propose une interface sympathique, mais au besoin, les constructeurs peuvent donner libre cours à leur imagination pour modifier l'apparence ainsi que le comportement de l'interface. HTC est un des premiers fabricants à s'être engouffré dans la brèche avec « Sense », Samsung lui emboite le pas avec Touchwiz 3.0. Contrairement à HTC qui imprime une personnalité propre, dans les grandes lignes, Samsung s'est contenté de cloner le SpringBoard de l'iOS (ainsi que quelques-uns des programmes embraqués). Alors que sur les autres mobiles Android, l'appui sur la touche « Home » donne accès au bureau, ici, ce bouton ouvre un menu d'applications que l'on peut faire défiler horizontalement... Impossible de ne pas ressentir un petit air de déjà vu... Certaines applications développées spécifiquement par Samsung nous rappellent également quelques-uns des utilitaires qui sont proposés nativement sur iOS.

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Menu des applications et programmes embarqués : un air de déjà vu.


Performances du capteur GPS et offre logicielle


Bonne nouvelle, le Galaxy S est équipé d'une puce GPS particulièrement performante. C'est bien simple, il n'est presque plus nécessaire d'utiliser un chronomètre pour mesurer le fix ! Même en bridant la liaison de données pour éviter la triangulation GSM, le Galaxy S se positionne instantanément. Pour ce qui est de l'offre logicielle, sorti de la boite, Samsung ne propose pas de programme navigation GPS spécifique en dehors du célèbre Google Maps.

Désormais, l'application de Google propose un module de navigation routière, mais il n'est pas encore possible de télécharger une cartographie complète sur la carte mémoire. Pour que le système fonctionne, il est impératif de disposer d'une liaison de donnée GSM valide, ce qui n'est pas toujours le cas sur certaines routes de campagnes. Qu'importe, au besoin, on peut toujours se rendre sur le Market pour télécharger l'un des nombreux programmes disponibles.

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Google Maps avec fonction Street Wiew


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Version bêta de Google Navigation

Note au sujet du capteur GPS :
Lors de notre test, nous n'avons pas rencontré de soucis particuliers. Toutefois, d'après Engadget, certains problèmes affecteraient cette partie. Tout d'abord, le site indique que lorsqu'on active l'option « utiliser les réseaux sans fil », le mobile peut poser des problèmes de lenteurs, ou de mauvaise détection. D'autre part, Engadget indique que certains Galaxy S sont affectés par des problèmes de localisation, même lorsque quatre satellites ou plus sont détectés. Nous n'avons cependant pas constaté ces problèmes avec notre exemplaire de test. À l'inverse, comme nous l'indiquons, notre Galaxy S réalise un localisation quasi instantanée.

Synchronisation des données et accès à la mémoire du téléphone


Android oblige, il n'est pas nécessaire d'utiliser une application de synchronisation. Par défaut, le téléphone est capable de se synchroniser en mode OTA aux services de Google (ou avec un serveur Exchange, ou Facebook). Cela tombe plutôt bien dans la mesure où Samsung nous propose toujours de réaliser des synchros « desktop » avec Kies, une usine à gaz dont on se passera volontiers. Ce programme unifié (également compatible avec Bada ainsi que de nombreux « feature phones » ) se caractérise par une lourdeur extraordinaire, ainsi que par un manque de stabilité plutôt gênant.

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Kies est aussi lent qu'instable.


Les plus courageux pourront tout de même tenter leur chance avec Kies pour synchroniser leurs données PIM avec Outlook, pour convertir les fichiers vidéos (presque inutile avec le Galaxy S), accéder à la mémoire système, ou gérer la bibliothèque multimédia (comme avec iTunes). À noter également que Kies pourra être utilisé pour flasher le firmware lorsque la version 2.2 (Froyo) d'Android sera distribuée officiellement par Samsung.

Conclusion


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Inutile de tergiverser, le Galaxy S vient élargir les rangs des smartphones phares Android (ou smartphones phares tout court) du moment. Ce terminal monte sans mal sur les marches du podium qui était âprement disputées par les HTC Desire, Nexus One et autres Acer Liquid (pour ne citer qu'eux). Certes, la surcouche logicielle n'est pas allée chercher son inspiration bien loin. L'interface clone purement et simplement le SpringBoard de l'iOS mais qu'importe dans la mesure ou la copie est maitrisée ? C'est bel et bien le cas avec le Galaxy S : le système est fluide, facile à prendre en mains, et pour ne rien gâcher, la stabilité est au rendez-vous. Sur le plan matériel, la finition « plastique » ne plaira pas forcément à tout le monde, mais elle est agréable et la légèreté du mobile est appréciable.

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Pour le reste, le Galaxy S ne manque pas d'atouts. Il s'agit d'un mobile puissant particulièrement bien équipé tant sur le plan logiciel que matériel. On apprécie son écran Super Amoled, sa couche tactile parfaitement réactive, le lecteur vidéo compatible avec de très nombreux formats (MKV compris) ainsi que ses performances de capture remarquables (notamment en vidéo).

Puisque l'on parle multimédia, rappelons que Samsung n'a pas fait les choses à moitié dans ce domaine. Le lecteur audio propose des possibilités de réglage exhaustives, la présence d'un tuner FM est appréciable et le programme AllShare transforme le Galaxy S en as du streaming DLNA ! Difficile de faire plus complet. Dans ce domaine comme dans d'autres, ce smartphone tient nombre de ses concurrents en respect. Pour finir, nos compagnons électroniques se dotent de nombreuses fonctionnalités qui nous feraient presque oublier l'usage de base. Les futurs acheteurs peuvent être rassurés, le Galaxy S est un bon téléphone. En bref, vous l'aurez compris : si vous êtes à la recherche d'un excellent smartphone, n'hésitez pas jeter un œil du côté du Galaxy S !

Samsung Galaxy S

10

Les plus

  • Wi-Fi n et Bluetooth 3.0 / Tethering
  • Capture HD remarquable / lis les MKV 720p
  • Puissance ébouriffante / Compatible DivX !
  • Rendu de l'écran Super Amoled / Tuner FM

Les moins

  • Clonage d'iPhone ?
  • Aspect « plastique »
  • Programme de synchronisation

0

Fonctionnalités8

Ergonomie7

Autonomie7

Puissance9


[]
Paul-Emile Graff
Par Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

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