Samsung Galaxy Note 3 | |
Caractéristiques principales | |
Système d'exploitation | Android 4.3 |
Processeur / Fréquence | CPU : Snapdragon 800 cadencé à 2,27 GHz GPU : Adreno 330 |
Mémoire / Stockage | Mémoire interne de 16, 32 ou 64 Go / Slot Micro SD Mémoire vive de 3 Go |
Technologie d'écran et définition | Ecran 5,7 pouces Super AMOLED de 1920x1080 pixels |
Appareil photo | 13 mégapixels autofocus et flash LED Capture vidéo 4K |
GPS | Oui |
Radio FM | Non |
Batterie | 3200 mAh amovible |
Dimensions | 151,2 x 79,2 x 8,3 mm |
Poids | 168 grammes |
Peut-on d'ailleurs encore parler de « phablettes » alors que les frontières entre les appareils sont de plus en plus floues ? Les smartphones haut de gamme dépassent désormais les 5 pouces, et le récent LG G2, avec un format réduit au minimum, arbore un écran 5,2 pouces, soit à peine moins que le premier Galaxy Note !
Samsung a lui-même contribué à cette dilution avec un Galaxy Mega d'une taille « record » de 6,3 pouces, réduisant encore l'écart entre smartphones et mini tablettes, tandis qu'Asus a carrément franchi le pas avec une Fonepad 7 pouces capable de passer des appels téléphoniques.
C'est dans ce contexte que sort le Galaxy Note 3, un appareil qui ne fait plus vraiment figure d'ovni dans le paysage de la téléphonie mobile, mais disposant de quelques atouts pour marquer sa différence, notamment une gestion du stylet et des personnalisations logicielles que le constructeur a su affiner avec le temps.
Design et ergonomie
Le design des Galaxy Note est souvent prévisible : il s'agit d'une version agrandie du Galaxy S du moment. Le Galaxy Note 2 ressemblait, dans les grandes lignes, à un gros Galaxy S3, et sans surprise, le Galaxy Note 3 s'inspire largement du Galaxy S4.Sans surprise ? Pas tout à fait, car Samsung « innove » sur ce Galaxy Note 3 avec un dos non pas en plastique brillant, mais recouvert d'une couche « soft touch » en imitation cuir. Le constructeur a même poussé le détail jusqu'à reproduire de fausses coutures, ce qui est un peu ridicule, il faut bien l'admettre. Deux avantages à ce changement toutefois : le dos ne prendra plus les rayures et la prise en main s'en voit améliorée.
Que penser en revanche du contour en plastique chromé et strié ? Franchement, on préférait encore le pseudo aluminium brossé du Galaxy S4. On se demande encore pourquoi Samsung persiste avec ces contours qui vieillissent mal et donnent un côté « cheap » à l'ensemble, alors que pour le reste, le Note 3 est plutôt bien fini.
Voilà pour nos griefs, mais le design du Note 3 reproduit aussi la prouesse du Galaxy S4 : proposer un smartphone plus fin, plus léger et pas plus volumineux avec un écran qui gagne 0,2 pouces par rapport à son prédécesseur.
Et quand on parle d'un appareil équipé d'un écran de 5,7 pouces, on est preneur du moindre millimètre qui permet d'améliorer le confort d'utilisation en main ou en poche. Pour ces dernières, le format pose toujours problème. Pas autant, certes, que le Galaxy Mega, mais avoir un Galaxy Note 3 dans son pantalon n'est pas des plus agréables. Le gain en finesse et surtout en poids est tout de même appréciable. Seul défaut de cette optimisation au millimètre près : la zone intégrant les touches tactiles est tellement réduite qu'il peut être facile d'activer une des 2 par erreur.
Qui dit Galaxy Note dit stylet S-Pen, et si on continue à regretter que Samsung ne propose pas un accessoire un peu plus « premium », on aime au moins un détail : il est parfaitement symétrique et peut désormais être rangé dans les 2 sens !
Terminons sur la connectique avec une petite nouveauté : le Note 3 est le premier smartphone, en tous cas de Samsung, à être équipé d'un connecteur Micro USB 3.0. Plus large que le Micro USB « classique », il inclut néanmoins ce dernier, ce qui permettra de recharger ou brancher l'appareil avec un câble standard, en perdant bien sûr le bénéfice du débit USB 3.0.
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Composants
La fiche technique du Galaxy Note 3 est indéniablement une fiche à la Samsung : comme le Galaxy S4, le constructeur équipe son produit phare à bloc. Le processeur dépendra des marchés : en Europe comme aux Etats Unis, on dispose d'un processeur Snapdragon 800 de Qualcomm, et non de l'Exynos 5 « maison » de Samsung.
On ne se plaindra pas de ce choix, le S800 étant avec l'A7 d'Apple un des SoC les plus puissants du moment. Gravé en 28 nm, il est composé de 4 cœurs Krait 400 cadencés à 2,27 GHz et d'une partie graphique Adreno 330, promettant des performances 50% plus rapides que l'Adreno 320, qui figure dans le Snapdragon 600 (le processeur qui équipe le Galaxy S4).
Le Snapdragon 800 se distingue également par certaines caractéristiques telles que la prise en charge du son multicanal, de l'USB 3.0 ou encore la compatibilité 4K, puisqu'il peut gérer des affichages jusqu'à 2560x2048 pixels.
Ça n'est pas le cas du Galaxy Note 3, bien sûr, mais l'écran 5,7 pouces affiche tout de même une définition de 1920x1080 pixels. La densité de pixels est donc légèrement inférieure à celle du Galaxy S4, mais à 386ppp, impossible de faire la fine bouche sur ce point.
Pas de surprise sur la technologie d'écran : Samsung reste fidèle au Super AMOLED, qui a ses fans comme ses détracteurs. Là encore, le Note 3 propose des angles de vision impeccables et des couleurs qui satisferont presque tout le monde puisque le mode par défaut, toujours aussi saturé, est complété par d'autres préréglages plus neutres. L'écran est évidemment doublé de sa couche Wacom permettant de gérer le stylet S-Pen.
Si son écran n'est pas 4K, le Galaxy Note 3 peut tourner des vidéos Ultra HD, et en 30 images par secondes. Hormis ce petit bonus, l'APN dispose des mêmes caractéristiques que celui du Galaxy S4, à savoir un capteur 13 Mégapixels. La webcam, par contre, n'évolue pas par rapport au Note 2 : toujours 2 Mégapixels et 720p.
Autre record du Note 3 : la mémoire vive, qui s'étend à 3 Go. On atteint des quantités standard sur des PC il n'y a pas si longtemps que ça. En pratique, on verra que ça peut avoir son utilité, notamment sur les temps de chargement des jeux, réduits au minimum. Côté stockage, on dispose de 16, 32 ou 64 Go de mémoire flash, qui peuvent être étendus via le slot Micro SD.
Le smartphone est compatible 4G sur toutes les bandes françaises, et il est le premier Note à l'être : il avait fallu attendre quelques semaines pour disposer d'une version 4G du Galaxy Note 2. Rappelons au passage les limitations régionales du Note 3, le premier smartphone « zoné » du constructeur. Le terminal peut ainsi être bloqué pour sa zone géographique si la carte SIM insérée pour la première fois dans l'appareil correspond à une autre région que celle du pays d'achat. En revanche, si vous utilisez pour la première fois une SIM européenne dans un Note 3 européen, par exemple, vous pourrez par la suite utiliser n'importe quelle carte prépayée dans le monde. Plus de peur que de mal, donc.
Le Wi-Fi prend en charge les normes b, g, n et ac, ainsi que le mode bi-bande. On trouve également une puce GPS, un circuit Bluetooth 4.0, une puce NFC et un émetteur infrarouge.
Pas de gros changement enfin sur la batterie : 3200 mAh contre 3100 sur son prédécesseur.
OS et interface
Les smartphones Samsung se distinguent par l'intégration de l'interface Touchwiz, mais le Galaxy Note 3 se démarque doublement, gestion du stylet oblige. Il est aussi le premier appareil Samsung à être basé sur Android 4.3, ce qui n'apporte pas grand-chose puisque les principales nouveautés fonctionnelles de cette version sont destinées aux tablettes.L'écran d'accueil s'enrichit du journal, un flux d'actualité personnalisable qui rappelle évidemment le Blinkfeed introduit il y a quelques mois par HTC, ou Flipboard, sur les données duquel il est d'ailleurs basé.
Le principe est le même : agréger les actualités, les activités de réseaux sociaux, et les mises à jour personnelles (événements du calendrier...) dans un flux à la mise en page proche d'un magazine. Samsung fait toutefois preuve d'un peu plus de pertinence dans son intégration. Plutôt que d'être un des écrans d'accueil que l'on fait défiler latéralement, il est accessible via un geste de bas en haut, et apparaît donc davantage comme un complément et non un passage obligé. En revanche, les flux sont prédéterminés, le seul choix de l'utilisateur résidant dans l'inclusion ou non de certaines thématiques.
Du côté du stylet, la nouveauté principale s'appelle Air Command et consiste en un menu contextuel que l'on peut appeler en survolant l'écran avec le stylet et en appuyant sur son bouton. Sur les écrans d'accueil, on pourra ainsi accéder rapidement aux fonctionnalités du S-Pen telles que la capture d'écran, la saisie rapide de mémo, ou une nouveauté : la possibilité de créer une fenêtre flottante pour une application (calculette, navigateur web, YouTube, Google Hangouts...) en la dessinant au stylet.
La fonctionnalité de mémo rapide évolue également avec l'arrivée des « action memos » qui permettent d'effectuer une reconnaissance d'écriture sur les notes manuscrites pour les associer à des actions. Vous avez noté un numéro de téléphone, par exemple ? Vous pouvez l'appeler, l'ajouter à un contact ou encore lui envoyer un SMS.
Air Command fait d'ailleurs office de menu contextuel dans certaines applications, pour sélectionner des pièces jointes dans un mail ou ajouter des destinataires à un SMS par exemple. L'idée est bonne, mais un peu handicapée par le bouton du S-Pen qui reste peu agréable à manipuler.
Le problème de l'interface Touchwiz, c'est que les bonnes idées côtoient les plus bizarres. Ainsi, Samsung avait apporté plusieurs optimisations qui facilitaient l'usage du Galaxy Note 2 à une main. Aligner le clavier virtuel ou la calculette à gauche ou à droite était plutôt bien pensé. Mais pourquoi ajouter un mode où l'ensemble de l'interface se retrouve réduit dans une petite fenêtre ?
Heureusement, au rang des fonctionnalités pertinentes, le mode double-fenêtre est toujours aussi agréable à utiliser, et s'enrichit même d'une amélioration bienvenue : la possibilité de sauvegarder ses combinaisons d'applications pour les rappeler plus facilement.
Internet
Surfer sur un Galaxy Note 3 est évidemment un plaisir : on dispose d'un grand écran, d'une résolution « retina » donc de polices très lisibles, et de performances qui garantissent une expérience parfaitement fluide et réactive. On n'en attendait pas moins, mais le confort d'utilisation dans ce scénario est remarquable, et en fait plus proche d'une tablette que d'un smartphone : comme sur le Galaxy Mega, mais avec des polices encore plus précises, on peut tout simplement surfer en mode paysage sur des sites « desktop », presque sans avoir à zoomer !On retrouve d'ailleurs avec plaisir la vue « paysage » introduite par le Galaxy Mega, notamment pour le client mail, pour lequel on peut bénéficier d'un affichage à 2 panneaux, pratique pour balayer sa boite de réception tout en affichant les messages.
En revanche, si agréger les actualités des réseaux sociaux dans le mode journal est pertinent, l'absence de Facebook est un oubli difficile à pardonner.
Multimédia
La lecture vidéo cache une (petite) mauvaise surprise : les codecs AC3 ne sont pas gérés en standard, et il faudra donc passer par une application externe pour visualiser des MKV dont le son est encodé dans ce format.C'est tout de même dommage dans la mesure où Samsung était le constructeur dont les smartphones ne posaient pas le moindre problème à ce niveau. Bien sûr, en pratique, l'installation d'un MX Player ou Dice Player n'a rien de bien contraignant.Car pour le reste, c'est évidemment du tout bon : on dispose d'un écran 1080p et d'un processeur assez puissant pour lire des MKV Full HD sans réencodage, et d'une taille d'écran qui permet de profiter réellement des films visionnés.
Il faudra pour cela passer par la sortie casque : le petit haut-parleur mono en bas du Note 3 ne sert pas à grand-chose de plus qu'à dépanner. En revanche, comme souvent, les écouteurs fournis par Samsung sont de bonne qualité et envoient un son précis et équilibré.
Jeux
Même constat pour les jeux : le combo écran 5,7 pouces et processeur Snapdragon 800 fait des étincelles. Tous les jeux testés sont parfaitement fluides, et l'affichage procure une immersion optimale.On bénéficie en outre du gain en légèreté du smartphone, et surtout des 3 Go de mémoire vive qui accélèrent nettement les temps de chargement de certains jeux. En revanche, il faudra toujours composer avec les touches virtuelles qu'on peut activer facilement par erreur dans le feu de l'action.
Photos et vidéos
Comme le Galaxy S4, le Galaxy Note 3 est équipé d'un capteur photo 13 Mégapixels. Ça n'est pas forcément synonyme de qualité en soi, mais dans ce domaine, le Galaxy S4 se défendait très bien, à condition de photographier dans un environnement correctement éclairé.Samsung ayant l'habitude de proposer des capteurs assez similaires selon les modèles, en tous cas sur le haut de gamme, le Galaxy Note 3 ne nous surprend pas sur sa partie photo : les images produites sont assez proches des résultats obtenus sur le S4, c'est à dire... Tout à fait satisfaisants !
Les couleurs sont saturées, peut-être un tout petit peu trop au goût de certains, mais la précision est remarquable au centre de l'image, et sur notre scène de test, même si les bords laissent apparaître une petite perte de netteté.
Du côté de la vidéo, le principal attrait du Galaxy Note 3 est la capture Ultra HD. Évidemment, l'intérêt reste pour le moment limité, les téléviseurs 4K étant encore peu répandus. On peut au moins saluer Samsung pour être parmi les premiers à proposer cette définition, d'autant plus que la qualité des vidéos obtenues est correcte pour un premier jet : les vidéos sont enregistrées à 30 images par seconde et relativement précises, même si on détecte des artefacts de compression qui ressortent forcément plus sur un écran 4K.
La qualité des vidéos 1080p est quant à elle sans surprise, et comparable avec ce qu'on obtenait sur le S4 : des vidéos fluides et détaillées.
Performances
Les tests de performances du Galaxy Note 3 soulèvent un point épineux. Samsung intègre visiblement une détection de la plupart d'outils de benchmarks répandus et pousse ses composants dans leurs retranchements, dans le but de gonfler artificiellement le résultat final. Anandtech avait déjà constaté ce problème sur le Galaxy S4 asiatique, équipé d'un processeur Exynos 5, et l'a reproduit sur le Galaxy Note 3, cette fois-ci sur la version qui nous intéresse, sous Snapdragon 800. Samsung n'est d'ailleurs pas le seul constructeur concerné par cette supercherie : en fait la plupart des smartphones actuels trichent au moins sur un test. Ars Technica a fait le même constat lors de son test du Note 3, et a pu, en désassemblant et en renommant les applications, tromper le smartphone et obtenir cette fois-ci des résultats plus réalistes.Les résultats reproduits ci-dessous sont donc à analyser en tenant compte de cette donnée. Le LG G2, que nous avons également inclus dans les graphiques, est un bon point de comparaison. Il dispose du même processeur, mais selon le tableau récapitulatif d'Anandtech, il ne semble pas fausser les résultats des tests que nous utilisons (3D Mark, GFX Bench 2.5/2.7et Geekbench 3).
Dans tous les cas, il est nécessaire de rappeler que les benchmarks fournissent des indications sur les performances des composants d'un smartphone, mais ne reflètent pas forcément l'expérience au quotidien. Un écart entre 2 smartphones, à moins qu'il soit très important, ne se vérifiera pas systématiquement dans les faits.
Geekbench 3
Geekbench réalise un ensemble d'opérations sur le processeur et sur la mémoire, en mode simple et multi-cœur. Nous utilisons la moyenne de ces derniers pour notre test.On distingue clairement 3 smartphones en tête : le Galaxy Note 3, l'iPhone 5s et le LG G2. Le Note 3 et le G2 sont équipés de la même puce : le premier est légèrement au-dessus du nouvel iPhone, et le second un peu en-dessous. Visiblement, le « vrai » résultat est celui du G2, mais l'écart n'est pas significatif.
Sunspider 0.9.1
Sunspider teste les performances en Javascript du navigateur, et effectue une série d'opérations, afin d'obtenir un résultat en millisecondes. Le plus petit est donc le meilleur sur ce test.Le navigateur par défaut du Galaxy Note 3 est ici sensiblement en-dessous de l'iPhone 5s, mais ce que l'on constate surtout, c'est que dans les 2 cas, on obtient des performances dignes d'un PC pas si ancien.
GFX Bench 2.5/2.7
Nous utilisons le benchmark 3D GFXBench (ex GL Benchmark) dans 2 versions différentes : la version 2.5, sur laquelle nous disposons d'un historique plus important, et la dernière version 2.7, beaucoup plus exigeante. Les tests sont réalisés en mode offscreen, et ne tiennent donc pas compte de la résolution des écrans.Sans surprise on retrouve une fois de plus le Note 3 en haut du podium, qui ne bouge pas d'ailleurs : l'A7 et le Snapdragon 800 sont indéniablement loin devant les autres puces mobiles pour smartphone.
Ça se confirme sur la version 2.7 où les 3 premiers creusent l'écart avec des modèles sortis pourtant il y a à peine quelques mois : GFXBench tourne encore de manière très poussive sur la plupart des téléphones actuels, alors qu'on peut passer la barre des 20 FPS sur un Note 3 ou un iPhone 5s.
3D Mark
Comme l'iPhone 5s, le Galaxy Note 3 est trop puissant pour réaliser le test Ice Storm « classique » de 3D Mark en mode onscreen. Nous avons donc refait le test en mode offscreen, pour constater une fois de plus que le trio de tête est composé des mêmes, dans un ordre sensiblement différent... Mais aussi que les résultats du Note 3 sont là encore plus élevés de ceux du LG G2.Autonomie
Samsung équipe traditionnellement ses « phablettes » de grosses batteries et le Galaxy Note 3 ne fait pas exception. C'est bien simple, en usage standard (web, appels, lecture audio, synchro mails et réseaux sociaux), il nous est arrivé de tenir près de 28 heures sans avoir à recharger le téléphone.L'endurance se vérifie également en usage plus intensif. Notre test d'autonomie vidéo consiste à lire un film en 720p au format MP4/H264, avec le lecteur par défaut. L'écran est à fond, le son à 50%, le Wi-Fi activé et le Bluetooth désactivé. Dans ce scénario, on obtient 10 heures et 15 minutes de lecture continue, ce qui confirme la supériorité du terminal, même par rapport aux meilleurs à cet exercice comme le Galaxy S4.
Conclusion
Il n'y a pas grand-chose de surprenant à dire sur le Galaxy Note 3, puisqu'il reprend la formule du modèle précédent en l'affinant, au sens propre comme au figuré. C'est d'ailleurs une des réussites de cette nouvelle version : son gain en finesse et en poids en fait un appareil plus agréable à transporter et utiliser. Pour une « phablette », c'est évidemment crucial. Plus on peut réduire le volume autour de l'écran, plus on améliore le confort d'un type de produit qui joue déjà sur l'extrême limite de la taille qu'on peut donner à un smartphone. Sur ce point, comme sur le Galaxy S4, Samsung a fait du très bon boulot.
La fiche technique est à l'image des précédents Galaxy Note : au top. Ecran 1080p aux angles de vision impeccables, processeur Snapdragon 800 surpuissant, et capteur photo/vidéo performant, avec capture vidéo 4K en bonus. Ça fait beaucoup, et il faut ajouter une autonomie toujours difficile à égaler. Le Galaxy Note 3 peut tenir facilement plus de 24 heures sans recharge pour un usage « standard », ou plus de 10 heures en lecture vidéo HD avec écran à fond.
Sur le plan logiciel, Samsung a encore du mal à distinguer les fonctionnalités pertinentes à intégrer dans son interface, des gadgets qui la surchargent inutilement. Dans l'ensemble, toutefois, ça marche grâce à de bonnes idées exploitant le stylet ou la grande taille de l'écran : le mode double-fenêtre, les actions à effectuer sur les notes manuscrites ou le journal certes pas original, mais bien implémenté.
Restent les petits travers de Samsung, qui continuent de nous irriter : on regrette le choix de certains matériaux, comme cette bordure en plastique chromé qui devrait assez mal vieillir. Le dos en imitation cuir ne plaira pas à tout le monde, mais a au moins le mérite d'améliorer la prise en main de l'appareil et de ne pas prendre les rayures comme les coques brillantes généralement utilisées par le constructeur. Le stylet gagnerait également à être de meilleure qualité, pour un appareil mobile dont c'est censé être un des principaux moyens d'interaction.
En définitive, le Galaxy Note 3 ne trahit pas son concept original : le mélange entre tablette et smartphone ne conviendra pas à tous les utilisateurs, mais Samsung conserve une avance par rapport à ses concurrents sur cette catégorie. Si vous êtes à la recherche d'un appareil unique qui rentre dans vos (grandes) poches tout en proposant une expérience proche d'une tablette, le Note 3 n'est certes pas le moins cher - 729 euros en version 32 Go, tout de même —, mais c'est sans doute le meilleur.
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