Amazon Kindle Fire HD : tablette ou liseuse multimédia ?

Stéphane Ruscher
Par Stéphane Ruscher, Spécialiste informatique.
Publié le 08 novembre 2012 à 17h09
Un an après la sortie du Kindle Fire, Amazon remet le couvert avec le Kindle Fire HD, et en profite pour faire traverser l'atlantique à sa tablette 7 pouces basée sur Android, mais disposant d'une interface et d'un écosystème 100% Amazon. Entre la Nexus 7 et l'iPad mini, quels sont les arguments du géant de la vente de produits culturels en ligne ?

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Amazon Kindle Fire HD
Caractéristiques principales
Système d'exploitationAndroid (custom Amazon)
Processeur / FréquenceTexas Instruments OMAP 4460 @1.2 Ghz
Mémoire / StockageMémoire interne : 16 ou 32 Go
1 Go de mémoire vive
Technologie d'écran et définition7" Ecran TFT LCD IPS tactile
Protection Corning Gorilla
(1280 x 800 pixels)
Appareil photoWebcam de 1.3 mégapixels
GPSNon
Radio FMNon
BatterieLi-Ion (4400 mAh)
Dimensions 193 x 137 x 10.3mm
Poids386 g (avec batterie)


Kindle Fire HD : avec ou sans pub ?

Le Kindle Fire HD est proposé en version 16 ou 32 Go, aux prix respectifs de 199 et 249 euros. Néanmoins, à ce prix, il vous faudra subir des publicités sous la forme d'écrans de veille sponsorisés. À l'usage, ça ne s'avère pas si gênant, c'est en tous cas assez bien intégré... Mais on préfèrera évidemment s'en passer, et le prix passe alors à 214 euros pour la version 16 Go et 264 euros pour la version 32 Go. Les publicités peuvent néanmoins être désactivées après l'achat, en s'acquittant de la différence de 15 euros. À savoir !

Design et ergonomie[/anchor]

Le Kindle Fire HD inspire un sentiment mitigé au premier abord, mais se rattrape en y regardant de plus près : son design est assez quelconque, mais sa finition s'avère réussie au final. Comme le premier Kindle Fire, la tablette n'est pas sans rappeler, par ses matériaux utilisés et son aspect monobloc, le PlayBook de RIM. Le design adopte en revanche des formes plus arrondies au dos.



Les matériaux utilisés semblent de bonne qualité : le dos est recouvert d'un revêtement caoutchouté qui procure une bonne prise en main, seule la bande plastique qui traverse le dos, et accueille les hauts parleurs fait un peu tâche. Les parties sont bien assemblées, l'écran est protégé par un pourtour qui permet de ne pas trop exposer la surface en verre aux rayures. Les bordures autour de l'écran semblent en revanche assez disproportionnées par rapport à d'autres tablettes 7 pouces, alors que l'écran semble à l'étroit (il n'est pourtant pas plus étriqué que celui de la Nexus 7).



En revanche, la tablette surprend, pour un appareil de son gabarit, par son poids plutôt élevé : 386g, c'est à dire 40g de plus qu'une Nexus 7 ou qu'une Samsung Galaxy Tab 2 7.0, et presque 80g de plus qu'un iPad mini en version Wi-Fi.

La façade comme les bords sont des plus dépouillés : une webcam orne la façade (en mode paysage), tandis que les bords accueillent un connecteur Micro USB ainsi qu'une sortie au format Micro HDMI. Les boutons sont assez surprenants : intégrés dans un des rebords, on peine presque à les remarquer au premier contact. Un mini jack 3,5 mm complète le tout.

Composants[/anchor]

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La Kindle Fire HD fait dans le classique côté composants : la tablette est équipée d'un processeur OMAP 4460 de Texas Instruments, cadencé à 1,2 GHz. Côté graphique on retrouve le traditionnel PowerVR SG540 à 384 MHz. Par rapport au Tegra 3 (quadri cœur) qui équipe la Nexus 7, ça peut paraître un peu faible, mais on a pu voir par le passé que les derniers OMAP ne font pas pâle figure en pratique.

La tablette embarque 16 ou 32 Go de mémoire flash, et 1 Go de mémoire vive. En revanche, il est impossible d'étendre la capacité de stockage, faute de slot Micro SD.

L'écran fait partie des atouts du Kindle Fire HD : la dalle LCD d'une définition de 1280x800 pixels utilise la technologie IPS, et fournit d'excellents angles de vision, un rendu des couleurs très agréable et surtout une résolution de 216 ppp, qui s'avère donc très agréable, notamment pour la lecture : la moindre des choses, dira-t-on, pour un Kindle. Difficile de départager la tablette d'Amazon et la Nexus 7 d'Asus sur ce point, mais les deux font mieux que l'iPad mini, cantonné à ses 163 ppp.

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En revanche, comme Asus, Amazon fait l'impasse sur l'appareil photo/vidéo. Une webcam 1,3 megapixels est bien présente en façade, mais il faudra oublier le Kindle Fire HD comme appareil photo/caméra d'appoint.

Contrairement à ses liseuses Kindle, Amazon ne propose pas de modèle 3G du Kindle Fire HD, préférant tout miser sur le Wi-Fi. Celui ci est compatible bi-bande, mais également MIMO, grâce à la présence de 2 antennes. La tablette n'intègre pas non plus de puce GPS, mais propose tout de même du Bluetooth compatible A2DP.

Interface et OS[/anchor]

Le Kindle Fire est une tablette Android d'un genre particulier : Android n'est utilisé que comme base technique d'un système entièrement personnalisé par Amazon. Parler de surcouche serait un euphémisme : l'interface rend les bases même d'Android complètement invisibles.

La tablette n'est pas homologuée par Google, et ne propose donc aucune application signée par la firme Mountain View : pas de Gmail, pas de Maps, pas de Chrome, et surtout... pas de Play Store ! Amazon dispose de son propre kiosque de téléchargement d'applications, l'Amazon App-Shop. Evidemment, inutile d'espérer y télécharger les applications Google. En revanche, le kiosque nous a paru assez fourni vu le public visé : la plupart des « blockbusters » que nous avons recherchés, en applications comme en jeux, étaient présents. On note tout de même des absences flagrantes, comme Dropbox, mais dans l'ensemble, l'utilisateur lambda devrait trouver son compte.

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Notons tout de même que si le Play Store n'est pas disponible, Amazon a conservé la possibilité, depuis les paramètres, d'activer le téléchargement d'applications depuis des sources externes. En activant cette fonctionnalité, et en téléchargeant un explorateurs de fichiers comme ES File Explorer, disponible sur l'App Shop d'Amazon, il sera donc possible d'installer n'importe quel fichier .APK téléchargé sur le web, avec les risques de sécurité que cela comporte.

Jeff Bezos l'a dit lui-même : le Kindle Fire est surtout un moyen pour Amazon de vendre du contenu à ses utilisateurs, et un Kindle multimédia plus qu'une tablette généraliste, même si d'autres usages sont permis (web, mails...). Logiquement, l'interface de la tablette est entièrement organisée autour de celui-ci. L'écran d'accueil présente ainsi, non pas une mosaïque d'applications façon iOS ou des bureaux multiples, mais un carousel des derniers contenus utilisés, pèle mêle : navigateur web, applications, albums...

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Pour la plupart de ces contenus, des liens contextuels s'affichent sur la partie basse : accès direct à certaines fonctionnalités du calendrier ou du client mail, pages web « en vogue », ou pour les applications et les livres... Recommandations sur les boutiques d'Amazon. Prévisible vu la nature des produits et la culture d'Amazon, mais tout de même intrusif. Un champ de recherche et une barre de liens vers les différentes sections surplombe le tout : jeux, applications, livres, musique, photos, vidéos, ou encore documents.

Les principales sections présentent au choix une vue en étagère (façon iBooks) ou en liste plus classique, avec un interrupteur important permettant de basculer entre les contenus locaux et ceux disponibles sur le cloud d'Amazon, notamment pour la musique ou les livres Kindle.

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De manière générale, l'interface propose une approche déconcertante pour une tablette Android, mais assez cohérente avec son orientation média. En revanche, la fluidité est souvent mise à mal par des lags, voires des blocages passagers de l'interface. Amazon a semble-t-il eu la main un peu lourde sur sa personnalisation d'Android... En outre, la barre de boutons virtuels nous a semblé quelque peu mal organisée : bouton de retour à l'accueil en bas à droite, et bouton Précédent au milieu ! Et le tout trop proche des touches basses du clavier virtuel.

Internet[/anchor]

Le Kindle Fire HD inclut le navigateur web maison Silk. Bizarrement, celui ci n'est d'ailleurs pas accessible depuis la section Applications de la tablette : il faut pour le lancer accéder à la section Web de l'accueil.

Silk a la particularité d'utiliser les serveurs d'Amazon pour accélérer le chargement des pages, les sites les plus visités étant mis en cache côté serveur. A sa sortie, la fonctionnalité avait levé des inquiétudes quant au respect de la vie privée de l'utilisateur, des informations utiles au ciblage de l'utilisateur étant exploitées, notamment pour les recommandations mentionnées plus haut. La fonctionnalité peut être totalement désactivée depuis les préférences du navigateur, mais il est également possible de chiffrer les connexions aux serveurs d'Amazon.

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Que dire du navigateur en lui-même ? Concrètement, sur notre connexion Wi-Fi, nous n'avons pas pu mesurer d'écart perceptible dans le chargement des pages web, avec ou sans accélération cloud. Le navigateur fait le job : basé sur le moteur Webkit, il propose un rendu des pages tout ce qu'il y a de plus satisfaisant, et une fluidité de défilement et de zoom des pages correctes, mais là encore entachée par des lags parfois gênants.

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Une fonctionnalité de lecture similaire à celle de Safari est également présente : elle adapte le texte à la manière de Readability ou Pocket, mais ne semble pas agréger les articles multi pages.

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Le client mail est quant à lui assez minimaliste, mais tout de même compatible Exchange, Gmail, Hotmail et Yahoo! Mail, en plus du POP et de l'iMAP. Assez proche du client par défaut d'Android, il propose un affichage en 2 colonnes en mode paysage.

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Le Kindle Fire n'intègre en revanche aucune fonctionnalité d'agrégation des réseaux sociaux. L'App Shop propose de nombreuses applications, dont Facebook et Twitter, mais d'autres comme Foursquare ou Instagram manquent à l'appel, peut-être en raison de l'absence de leurs composants matériel (appareil photo, GPS...)

Lecture[/anchor]

Le Kindle Fire HD est une tablette multimédia mais c'est aussi... Un Kindle ! On retrouve donc logiquement toutes les fonctionnalités de l'application Kindle pour Android, mais intégrées à même l'OS, avec également quelques petites subtilités.

L'expérience de lecture est tout simplement excellente et on n'en attendait pas moins de la part d'Amazon. La qualité et la précision de l'écran y sont pour beaucoup, et c'est un point sur lequel Amazon fait indéniablement mieux qu'Apple et son iPad mini aux caractères nettement moins bien définis. En revanche, le poids de la tablette se fait sentir : la lecture à une main est sensiblement moins confortable que sur une Nexus 7 ou un iPad Mini.

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Par rapport à ses applications mobiles pour iOS et Android, Amazon intègre au Kindle Fire HD sa technologie X-Ray, permettant de localiser facilement les apparitions de personnages à l'intérieur d'un roman, par exemple. Néanmoins, il nous a été impossible d'activer la fonctionnalité sur le Kindle Fire HD, avec des livres qui en bénéficient pourtant sur un Kindle Touch (les versions originales du Seigneur des Anneaux et du Guide du Routard Intergalactique).

Multimédia[/anchor]

Le Kindle Fire HD est une tablette pensée pour la consommation de contenus multimédia en provenance d'Amazon. Et qui dit contenus multimédia légaux, dit... offre variable selon les pays. Et c'est là que le bât blesse : une tablette équipée d'un écran 16/9e capable d'afficher des vidéos 720p et bénéficiant même d'enceintes stéréo, on se dit que c'est une plateforme rêvée pour la VOD. Pas de chance : l'offre vidéo d'Amazon est toujours indisponible en France à l'heure où nous écrivons ces lignes. Amazon a annoncé que cette lacune serait corrigée d'ici le début 2013, mais jusqu'à cette date, il faudra se contenter de visionner ses vidéos locales. De ce côté, bonne surprise : la lecture des MKV est possible, et l'Amazon App Shop propose même certains lecteurs alternatifs, comme MX Player.

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Sur la partie musique, on bénéficie d'une intégration avec le service Cloud Player d'Amazon. Dans la lignée de ses concurrents (iTunes Match, Xbox Music...), le service permet d'une part d'accéder à tous ses achats sur Amazon MP3 en streaming ou en téléchargement, mais également d'uploader ses propres titres sur les serveurs d'Amazon, avec mise en correspondance des titres disponibles sur Amazon MP3. Si vous utilisez déjà Cloud Player, vous trouverez instantanément votre bibliothèque audio sur votre Kindle Fire HD et vous pourrez écouter votre musique en streaming ou rapatrier les morceaux sur le stockage interne de l'appareil. On notera d'ailleurs qu'Amazon propose une formule gratuite du Cloud Player, permettant d'uploader ou de « matcher » jusqu'à 250 titres. La formule complète, comme iTunes Match, est facturée 25 euros par an.

La qualité d'écoute fournie par les haut parleurs interne est plutôt correcte. Il ne faut pas s'attendre à des miracles, notamment au niveau des basses qui restent assez faibles, mais la stéréo apporte vraiment un plus, accentué par le placement pertinent des haut parleurs : situés de chaque côté de la tablette en mode paysage, ils procurent une bonne immersion pour les vidéos et les jeux notamment.

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Parlons justement de ces derniers, puisque la puce OMAP 4460 du Kindle Fire HD se prête plutôt bien à l'exercice. Là encore, la sélection dépendra de ce que l'on trouve sur l'App Shop, à moins d'activer les sources externes avec les risques que ça présente. À première vue, la sélection est au moins fournie en nouveautés : les récents NFS Most Wanted ou Rayman Jungle Run sont de la partie, tout comme Bad Piggies, la suite d'Angry Birds. En revanche, si certains « classiques » sont trouvables (Temple Run, Minecraft, Riptide...) d'autres comme Shadowgun manquent à l'appel.

Du côté des performances, pas grand chose à redire. Ca tourne, pas toujours avec une fluidité exemplaire, notamment sur Need For Speed Most Wanted où quelques saccades sont à constater, mais pour la plupart des jeux, notamment casual, l'expérience est satisfaisante.

Autonomie vidéo[/anchor]

Afin de mesurer l'autonomie en vidéo du Kindle Fire HD, nous utilisons une vidéo au format H264, résolution standard, que nous lisons jusqu'à exitinction de la tablette. La luminosité et le volume sonore sont réglés sur des valeurs médianes. Le Wi-Fi est activé, et le Bluetooth désactivé.

Benchmark : 64-790


Alors qu'Amazon annonce une autonomie de 11 heures, nous sommes parvenus à dépasser les 14 heures sur notre vidéo de test, un résultat qui dépasse encore d'une tête les tablettes les plus endurantes testées jusqu'ici, à savoir la Transformer Pad 700 Infinity et la Nexus 7 d'Asus.

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Tests de performances[/anchor]

Que donne cette tablette face à ses concurrents ? Quelles sont ses performances sur des tests théoriques ou en situation pratique ? Vous trouverez des résultats chiffrés et comparés en consultant la page suivante :

Conclusion[/anchor]

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Le Kindle Fire HD est une tablette au positionnement assez délicat. Aux Etats Unis, Amazon peut mettre en avant un écosystème plus complet et sans doute mieux ancré dans les habitudes des utilisateurs. Amazon ne s'en cache pas d'ailleurs : Jeff Bezos a affirmé que le modèle économique de ses tablettes était de les vendre à prix coûtant et de générer des revenus sur la vente de contenus.

Cette démarche conditionne totalement l'usage du Kindle Fire HD, qui est ouvertement une fenêtre vers les contenus d'Amazon : livres, musique, applications et vidéo. Du moins aux Etats Unis, puisque le service de VOD associé aux comptes Amazon Premium n'est pas encore disponible en Europe. Il le sera vraisemblablement début 2013, mais avec quel catalogue ? Impossible à prédire pour le moment. L'interface de la tablette est pensée pour la consommation, mettant clairement en évidence les services cloud d'Amazon ainsi que ses kiosques de téléchargement. A ce titre, Amazon a fait du bon boulot : les services sont bien intégrés, que ce soit la partie Kindle ou le Cloud Player dont l'usage est totalement transparent : écoute en streaming de la musique achetée sur Amazon MP3, possibilité de rapatrier les contenus en local, du tout bon !

Parmi les points positifs de la tablette, on pourra également citer ses composants. Le premier Kindle Fire était assez discutable sur ce point, mais Amazon a visiblement revu sa copie en intégrant un processeur double cœur suffisamment performant, et surtout un bel écran 7 pouces IPS haute résolution, qui rend la tablette particulièrement agréable à utiliser pour la lecture comme pour la vidéo. La batterie, quant à elle, est assez musclée : la tablette s'avère particulièrement endurante en vidéo. On passera sur le design assez quelconque, mais la finition de la tablette est également assez réussie.

Alors, que reprocher au Kindle Fire HD ? Tout simplement sa pertinence sur un segment où il se retrouve pris en tenaille entre un iPad mini, certes nettement plus cher, mais à l'écosystème plus riche et encore mieux intégré (musique, applications, vidéo, livres, magazines) et une Nexus 7 d'Asus/Google au même prix voire un peu moins cher si on souhaite se débarrasser des publicités du Kindle, au moins aussi performante, et nettement plus ouverte. Au milieu, le Kindle Fire HD donne l'impression d'un compromis qui n'est jamais totalement satisfaisant, d'autant plus qu'Amazon propose sur iOS comme sur Android des applications Kindle et Cloud Player qui permettent de bénéficier de ces 2 services quelque soit l'environnement. Enfin, pour une tablette censée être utilisée comme liseuse, elle nous a paru un poil trop lourde.

Il n'en reste pas moins que le Kindle Fire HD est une bonne tablette, bien équipée, relativement bien finie et simple d'utilisation. Mais dans la bataille pour la place sous le sapin, les propositions d'Apple et d'Asus, dans ce format, nous semblent tout de même plus pertinentes.

Amazon Kindle Fire HD

6

Les plus

  • Ecran 720p précis et lumineux
  • Ecosystème Amazon bien intégré
  • Simplicité d'utilisation
  • Très bonne autonomie

Les moins

  • Pas d'applications Google / Play Store
  • Publicités dans la version de base
  • Pas de GPS et de version 3G
  • Lags occasionnels de l'interface

Finition7

Ergonomie8

Web7

Multimédia8

Stéphane Ruscher
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