La Justice ne s'est pas prononcée sur le fond de l'affaire mais elle a estimé que l'opérateur avait fait retirer les publicités en cause au moment de l'assignation. Selon le tribunal : « l'action de l'UFC-Que choisir, qui a le caractère d'une action préventive en cessation d'agissements illicites, n'apparaît pas fondée », reprend l'AFP.
Pourtant, l'organisme de défense des consommateurs avait rappelé que dans tout support publicitaire, les éventuelles restrictions d'un service doivent figurer dans les mêmes caractères et à un endroit aussi lisible que la mention « illimité » affichée sur la réclame de l'opérateur.
Malgré cette décision défavorable pour l'UFC, l'organisation conserve encore quelques cartouches puisqu'elle a attaqué pas moins de 10 opérateurs de téléphonie mobile en les accusant de proposer à leurs clients des clauses considérées comme abusives dans le domaine des appels illimités.