L'« Asus P1 » mise sur l'esthétique avec un boîtier compact de 125,5 x 130 x 33,5 mm pour 415 g, l'équivalent de quatre boîtes de CD empilées, duquel dépasse un bloc optique cylindrique. Celui-ci offre d'ailleurs un faible rapport de projection de 1,16:1 lui permettant par exemple de projeter une diagonale de 40 pouces d'une distance de seulement un mètre. Une fonction de correction trapézoïdale automatique permet quant à elle de projeter en plongée ou contre-plongée (mais pas en biais).
La projection proprement dite repose sur une solution DLP offrant une honorable définition WXGA (1280 x 800 pixels) mais aussi et surtout sur une LED, offrant une luminosité de 200 lumens et un contraste de 2000:1, opérationnelle en 5 secondes et éteinte instantanément, sans période de refroidissement.
En terme de sources, des données contradictoires circulent. Il serait quoi qu'il en soit dépourvu d'entrée HDMI, bien qu'elle soit devenue universelle, notamment sur smartphone, et offrirait une entrée VGA et une entrée composite au moyen d'un adaptateur propriétaire. Le contrôleur USB de type DisplayLink et le lecteur multimédia autonome sur carte SD ont malheureusement disparus depuis la présentation du prototype.
Le « P1 » présente en contrepartie l'intérêt d'être compatible avec l'adaptateur secteur des ordinateurs portables de marque Asus (d'au moins 65 W), de quoi alléger la sacoche en déplacement.
L'« Asus P1 » sera commercialisé en France fin février au prix public de 460 euros. Pour une vingtaine d'euros de moins, le Dell M110 est à la fois plus performant et plus polyvalent. Gageons qu'Asus ajustera rapidement son prix pour le rendre compétitif.