Avec Windows 10, Microsoft a légèrement modifié la procédure d'enregistrement. Ainsi, le certificat stockant l'état d'activation sur un appareil est placé sur les serveurs de la société. Lorsqu'un terminal est activé, il le restera, même après une réinstallation (à moins d'un changement important de composants).
Toutefois, les anciennes versions du système nécessitaient ces fameuses clés composées de 25 caractères utilisées par Microsoft pour lutter contre le piratage et la propagation de copies illégales.
Dans un recours déposé en fin de semaine dernière auprès de la cour fédérale de Seattle, Microsoft explique que pendant une période indéterminée ayant duré au moins trois ans, les adresses IP en question ont été utilisées pour activer des milliers de logiciels.
Selon Computerworld, qui rapporte l'information, l'éditeur ajoute que ces clés ont été volées dans la chaîne logistique de la société. Elles ont été activées plusieurs fois. Ces personnes auraient en outre fait usage de clés appartenant à d'autres utilisateurs ou procédé à des activations en dehors des régions géographiques pour lesquelles elles étaient prévues.
Pour Microsoft c'en est trop. La firme entend contraindre Comcast à partager les informations relatives aux abonnés détenant ces adresses IP. Microsoft affirme avoir pu également observer les dates et l'heure de ces activations pirates.
Par le passé, l'entreprise avait lancé des actions à l'encontre de plusieurs sociétés chinoises et même d'agences gouvernementales. On se souvient par exemple que la version Intégrale de Windows 7 était disponible en Chine pour l'équivalent de... 2 euros.
Téléchargez :