Dans quel contexte arrive Windows 10 ?
Il arrive dans un contexte positif, car il y a beaucoup d'innovations matérielles. Le tactile s'est généralisé tout comme les 2-en-1. Les tablettes 8 pouces commencent vraiment à arriver sur Windows et on voit des modèles vraiment intéressants... sans oublier les phablettes. Il y a beaucoup de formats différents que l'on n'avait pas au lancement de Windows 8. Tout cela constitue un contexte très favorable. Il y a beaucoup d'innovations, de choix et à tous les niveaux de prix : on part de moins de 200 euros jusqu'au PC de gamer.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur Windows 10 ?
Windows 10 c'est le meilleur de Windows 7 et Windows 8 : en somme, une synthèse. C'est un système qui s'adapte à son utilisateur, et non l'inverse. S'adapter à l'utilisateur ça veut dire que si j'ai un clavier, je suis plutôt en mode desktop ou classique, comme Windows 7, et si je n'ai pas de clavier sur un format tablette / phablette et bien par défaut, je serai en mode tactile, plutôt dans l'esprit de Windows 8.
Dans aucune configuration, on ne perd des possibilités. En mode desktop, j'ai accès aux applications qui sont en plus fenêtrées (ndlr : pour les universal apps), j'ai ce menu Démarrer amélioré qui ressemble à celui de Windows 7 mais qui permet d'intégrer toute la partie applicative de Windows 8. Il n'y a pas vraiment de compromis à faire.
A l'utilisation, je suis sous Windows 10 depuis 6 ou 7 mois, c'est vrai qu'il y a une vraie fluidité dans l'usage que l'on réalise quand on a un 2-en-1. Avec Surface par exemple, on passe sans arrêt d'une configuration avec clavier à une configuration sans clavier : c'est là où on voit l'intérêt.
Que dites-vous aux utilisateurs qui trouvent le mode tablette de Windows 10 moins adapté que celui de Windows 8 ?
Le système n'est pas encore sorti. Il y a plus de 3,6 millions de personnes qui sont dans le programme Insider qui testent Windows 10. Et dans la réalité, il y a encore plus d'utilisateurs qui testent Windows 10, mais 3,6 millions est le dernier chiffre public. Quand on est dans ce programme Insider, on voit qu'il y a pas mal d'options testées : s'agissant du menu Démarrer par exemple, dans certaines builds, il pouvait être redimensionné, dans d'autres, il était fixe. Donc il y a tous ces modèles d'interactions différentes que l'on teste. Il faudra voir à la sortie finale du produit mais on va baser nos choix sur beaucoup de télémétrie liée à l'usage des Windows Insiders.
Je pense qu'on voit ce qui est pratique aujourd'hui à utiliser dans le système et ce qui est peut-être moins pratique. Jusqu'à présent, il y a eu des ajustements sans arrêt. C'est donc un peu trop tôt, attendons ! On a fait ce programme Insider pour, j'espère, capturer le maximum de feedback.
Avec Windows 7 vous avez écouté les critiques, notamment par rapport à Vista, et à l'inverse, avec Windows 8 et Windows 8.1 c'était le black-out. Windows 10 semble marquer le retour de la voix du client chez Microsoft. Pourquoi ces revirements ?
Je pense que c'est une synthèse. Il faut toujours trouver l'équilibre entre innovation et voix du client. On a poussé les curseurs très loin avec Windows 8 sur la partie tactile, et on a vraiment poussé l'innovation super loin. On l'a fait avec Windows 8, on l'a fait avec Surface.
Mine de rien, Surface c'était aussi un gros pari au départ. Avec Surface 3 et Surface Pro 3 ça se passe super bien et à ce titre, Surface a ouvert la voie des 2-en-1 ou des tablettes PC. Quand on demande au grand public ce que sont ces ordinateurs hybrides qui se transforment, ou dont on peut détacher le clavier, ils répondent c'est une « tablette PC ». Je trouve que ce n'est pas un si mauvais terme, on sait ce que ça veut dire.
Sur Windows 8, il y a eu une prise de risque sur l'innovation vers le tactile, vers les applications, vers les app-stores, mais aussi une grosse prise de risque sur le matériel. Ce sont des prises de risque qui paient. Il y a quand même 200 millions de Windows 8 qui se sont vendus, ce sont des volumes significatifs. Avec Windows 10, on a la synthèse, et on va avoir un équilibre entre innovation et simplicité d'usage.
C'est vrai qu'avec la première version de Windows 8, il fallait s'adapter au système, puis après, cela s'est amélioré. On est toujours à l'écoute du client. Il y a des moments où il faut peut-être un peu pousser l'innovation, et ensuite, ce qui est important, c'est d'adapter, de faire évoluer.
Ce qu'on dit avec Windows 10, c'est qu'à partir de maintenant, il y aura des améliorations continuelles. Le système sera mis à jour régulièrement avec des améliorations.
Forcément, cela pose la question de savoir si Windows 10 est le dernier OS à l'ancienne mode de Microsoft. Que veulent dire ces mises à jour continuelles pour le client final ?
Pour le client final, c'est la garantie de toujours avoir un système qui intègre les dernières innovations, et de ne pas avoir à attendre plusieurs années avant de voir intégrer des éléments qui sont fondamentaux par rapport à des usages numériques, grand public ou professionnels. Sur la sécurité, sur des technologies comme Hello qui permettent de se passer de mot de passe, sur la reconnaissance d'écriture, sur Cortana, la reconnaissance de la parole, etc.
On va avoir des améliorations incrémentales et, à partir de Windows 10, on va les intégrer beaucoup plus rapidement pour tous nos clients et ce, gratuitement. Il y a plus de 700 millions de personnes qui sont sur Windows Update : il n'y a plus trop de freins à la mise à jour de son système d'exploitation de manière continuelle.
Quand on parle de mise à jour continuelle, on parle bien de « Service Pack » ou de « Service Release » avec de nouvelles fonctionnalités selon l'ancienne dénomination Microsoft ?
On verra. Définir techniquement la différence entre une version, un Service Pack, etc. est déjà tout un débat. Ce qui compte pour le grand public, c'est que ça soit le plus transparent possible. Je mets à jour, ça se passe bien, j'ai mon environnement et ça se fait peut-être la nuit. Pour les entreprises, c'est aussi la capacité de s'intégrer à leur processus de mise à jour avec des rythmes peut-être différents.
Satya Nadella dit, et ça peut paraître être des termes génériques ou du marketing, mais c'est en réalité très important : « mobile first, cloud first ». C'est-à-dire que tout ce que l'on imagine comme produit doit mettre d'abord en avant des fonctionnalités qui facilitent la mobilité et s'appuient au maximum sur le cloud, parce qu'au final, ce sont des économies, de la simplicité et la capacité de déployer beaucoup plus rapidement des systèmes.
Dans ce mantra, le mot « hardware », introduit dans ses dernières années par Steve Ballmer, a disparu. De fait, dans « mobile first, cloud first » on ne retrouve ni la promesse Surface, ni la promesse Lumia... Dommage, non ?
C'est vrai qu'il n'y a pas le mot hardware en tant que tel. Mais on a été très clair sur le fait que, pour délivrer de l'innovation au rythme requis dans le domaine de la mobilité, c'était fondamental d'intégrer la R&D matérielle et logicielle. Quand on voit le terme mobile, implicitement cela intègre de la R&D matérielle. Les annonces récentes le prouvent, avec Surface bien sûr, ou encore Microsoft Band qui n'est pas encore en France (on l'attend !).
Microsoft Band est fascinant. C'est dix capteurs et c'est très sophistiqué sur la qualité des données qui peuvent remonter. Et Microsoft Band est vraiment lié à un service Cloud d'analyse de ses données. Il y aura des applications extrêmement intéressantes, c'est déjà le cas, dans les domaines de la santé, du sport, et l'ensemble est déjà très ouvert.
Hololens c'est quand même du hardware et c'est très mobile, on le porte sur soi ! Xbox, c'est certes un peu moins mobile. Le fait qu'on ait racheté la division mobile de Nokia est un élément structurant qui prouve, si c'était à prouver, qu'à partir de maintenant, il y aura une combinaison de matériel et de logiciel ; c'est indispensable notamment sur cette partie mobilité.
Quel avenir pour la marque Lumia chez Microsoft ?
La marque Microsoft devient marque pour les First Party Devices, c'est-à-dire le matériel construit par Microsoft. C'est Microsoft Surface, Microsoft Lumia, Microsoft Band, Microsoft Hololens. En parallèle évidemment, il y a l'écosystème de matériel qui va tirer parti de Windows. D'un côté c'est Windows, l'écosystème global avec tous les acteurs habituels, Asus, Acer, HP, Lenovo, Toshiba, de l'autre, c'est Microsoft en tant que marque pour le matériel. Donc ça, c'est un de nos enjeux.
Quel est l'élément commun entre tous les appareils Windows 10, du PC à la tablette en passant par le 2-en-1, le smartphone, le Raspberry et même, un jour, la Xbox One ? N'ont-ils pas des besoins différents ? On pourrait être tenté de se dire que ces périphériques, avec leur besoins différents, ne peuvent pas partager le même noyau...
En termes d'architecture, Windows 8 a apporté deux grandes évolutions : la première, le portage de Windows sur les processeurs ARM. Cela nous a permis de couvrir les deux grandes familles Intel et ARM et c'était un travail gigantesque. Alors bien sûr, avec Windows 8, il y avait deux souches Windows pour ARM : Windows RT et Windows Phone qui a toujours tourné sur ARM puisque ARM est le processeur de la mobilité. Avec Windows 10, c'est toujours évidemment le cas et on n'a plus qu'un seul système, le Core OS. Le système d'exploitation à la base est le même à travers tous ces processeurs et tous ces form factors. Après, il est plus ou moins modulaire, il y a plus ou moins d'éléments, mais ce qui fait le cœur du système d'exploitation est bien le même.
Donc l'API, la capacité de programmer pour ce système d'exploitation va être très cohérente à travers tous ces processeurs et form factors modulo des API que l'on aura dans certains cas, et pas dans d'autres.
L'autre évolution introduite avec Windows 8 c'est le tactile. Avec Windows 10, la révolution c'est le même OS à travers tous ces écrans. On écrit une seule fois pour le développeur et cela tourne sur tous les écrans (smartphone, PC, tablette, etc). Pour les développeurs, le fait d'écrire une seule fois son code est un énorme avantage. Ça économise du temps de développement et ça permet de développer une seule version et non pas trois ou quatre.
Y compris l'écran de la Xbox ?
Oui bien sûr, oui. On a annoncé que les universal apps (applications universelles) tourneront sur Xbox One. D'un point de vue architecture le principe est établi.
De la même manière que la partie Phone de Windows 10 n'arrivera pas en même temps que la partie PC, on verra arriver des fonctionnalités sur Xbox qui vont certainement être décalées par rapport à la partie PC. Ce qui compte, c'est la capacité de mettre à jour régulièrement et de ne pas avoir à tout synchroniser et tout sortir en même temps.
Allez-vous communiquer sur la marque Windows 10 pour la Xbox One ?
Sur Xbox aujourd'hui, il y a d'une certaine façon deux environnements : l'environnement jeu et l'environnement de l'interface utilisateur. C'est comme si on avait deux systèmes d'exploitation : un pour les jeux et un pour les applications. C'est trop tôt pour décrire précisément comment Windows 10 va atterrir dans la Xbox One.
Sur le principe, il n'y a pas de doute. Les applications universelles tourneront sur Xbox One. Et certains jeux Xbox tourneront sur Windows 10, comme Fable : ça va dans l'autre sens aussi, et c'est passionnant ! Xbox Live sera disponible sur Windows 10 d'ailleurs. Microsoft Studios a indiqué que la prochaine version de Fable serait le premier jeu que l'on pourra utiliser sur Xbox One ou Windows 10 indifféremment. On permettra même aux joueurs en réseau de jouer depuis Windows 10 ou Xbox One.
Quelle est la différence entre les universal apps et le précédent runtime Win RT ?
Au-dessus d'un système d'exploitation, il y a des couches d'interface de programmation qui permettent aux développeurs d'écrire des programmes qui vont tirer parti des fonctionnalités de l'OS et qui sont abstraites via des API. Logiquement, les universal apps de Windows 10, on les écrit en s'appuyant sur Windows 10 et ses API.
Le principe est d'écrire une fois : les algorithmes au cœur du programme ne changent pas, ensuite, ce que l'on peut adapter et que l'on va vouloir adapter, c'est l'affichage. Sur le web, on parle de progressive web, c'est-à-dire des interfaces qui s'adaptent à l'affichage : elles se généralisent de plus en plus, ça sera la même chose sous Windows 10. C'est-à-dire que les applications et les programmeurs pourront tirer parti d'une taille d'écran agrandie si taille d'écran agrandie il y a.
Les applications universelles Windows 10 s'appuient sur les API Windows 10, sont développées une fois et ensuite exécutées à travers tous ces processeurs et matériels. Une fois que le programmeur sait qu'il peut écrire une seule fois pour tous ces écrans, il faut proposer un App store et un seul à partir duquel on peut récupérer les applications et ça, c'est vraiment important.
Certaines limites de WinRT ont-elles été levées ? Notamment au niveau graphique ?
Je n'ai pas entendu parler de limites particulières. On a beaucoup parlé de DirectX 12 pour les jeux vidéo et le graphisme avancé. C'est un élément assez important avec une unification de la programmation à travers les environnements Windows 10 et Xbox aussi avec des jeux qui vont sortir écrits en DirectX 12 et qui vont s'exécuter sur Windows 10 ou Xbox One de façon indifférenciée, si l'éditeur du jeu l'a choisi, comme Fable, dont je parlais plus tôt.
Windows 10 est-il feature complete (ndlr : achevé) ?
Je ne peux pas m'exprimer à ce sujet. La sortie arrive à grand pas, c'est cet été. On prépare donc activement la rentrée avec tous nos partenaires.
La mise à jour Windows 10 sera gratuite pour les possesseurs de Windows 7/8 durant la première année. Disons que mon SSD me lâche et que je le change : que se passe-t-il ? Je me retrouve avec une clé de licence Windows 8 ou j'ai une clé de licence Windows 10 ?
Le choix de permettre aux utilisateurs de Windows 7 et 8 de passer rapidement et gratuitement à Windows 10 se comprend pour plusieurs raisons. Comme Windows 10 fait la synthèse entre les deux OS, il n'y aura pas de traumatisme, tout devrait bien se passer, a priori, tout le feedback va dans ce sens. Ensuite, ça permet quand même pour les développeurs de se dire qu'il y aura une base installée critique assez rapidement. On a parlé d'un milliard d'utilisateurs d'ici 2018. En France, on peut migrer une vingtaine de millions de PC vers Windows 10, soit 70 % du parc assez rapidement. Ça, c'est important tant pour les utilisateurs que les développeurs.
On n'a pas donné le prix de la mise à jour Windows 10 pour des PC Windows XP et Vista. On a dit très clairement qu'à partir du moment où un PC était mis à jour sur Windows 10 pendant les douze mois suivant sa sortie, l'opération serait gratuite et les mises à jour seraient distribuées à vie gratuitement sur cette machine.
Le modèle de monétisation de Windows ne change pas. On vend toujours des licences à des constructeurs de matériels. Il y aura des réponses de plus en plus concrètes au fur et à mesure qu'on s'approche de la sortie de Windows 10.
Pour la très grande majorité des utilisateurs, la bonne nouvelle c'est un passage gratuit vers Windows 10 sans perdre sa configuration.
Qu'en est-il de la stabilité des universal apps ?
Les universal apps intéressantes à tester aujourd'hui c'est Office : Outlook, Powerpoint, Excel, Word, Onenote. C'est un autre élément absent d'ailleurs au démarrage de Windows 8 : on n'avait pas d'Office en mode tactile. Ce sont des bons exemples d'universal apps.
Côté stratégie, nous avons annoncé à la Build, quelque chose de très important : la portabilité du code des applications iOS et la capacité de faire tourner les applications Android sur Windows 10. C'est quand même assez majeur, bien que pas directement lié à Windows 10. Un autre élément très important est la disponibilité de toutes nos applications Office sur Android et iOS.
Là aussi on va un peu dans les deux sens. On fait preuve d'écoute des utilisateurs mais on n'oublie pas les développeurs. Notamment pour leur permettre de réutiliser leur code et d'avoir rapidement des applis sur Windows 10.
Avez-vous considéré lors du développement de Windows de permettre l'exécution native d'applications Android ?
Je ne sais pas, je ne suis pas dans le secret des dieux. La stratégie c'est quand même d'avoir une seule appli qui va tourner sur toutes les configurations. Après, il y aurait plein de limitations inhérentes au runtime sous-jacent. Sur Android, c'est quand même un sous-ensemble de tous les appareils et de tous les scénarios d'usage.
Avec Windows 10, la stratégie c'est de porter son code dans Windows 10 : on est disponible partout et après, on le fait évoluer. On veut simplifier radicalement la vie des développeurs, qu'ils ne se posent aucune question. Cela doit être une évidence pour eux : oui, on va faire l'application Windows 10.
Windows 10 ne sera pas gratuit pour les pirates, c'est acquis ?
On permettra le passage à Windows 10 des versions pirates de Windows 7/8 mais cela ne blanchira pas pour autant la licence.
Pensez-vous convaincre les utilisateurs de passer d'Internet Explorer, réflexe bien ancré, à Microsoft Edge ?
C'est un pari. Je suis assez fasciné par ce qui se passe vis-à-vis des marques et de l'image de marque de Microsoft, de Surface, de Lumia. On a de plus en plus d'études, y compris des études récentes en France, excellentes vraiment, dont il ressort que Microsoft est la marque préférée des 15-24 ans. Plus les audiences sont jeunes, plus il y a un renouvellement positif de la marque Microsoft et des marques attachées à Microsoft. Il a été porté par Surface, Hololens et tout ce qui arrive autour de Windows 10. Microsoft Band aussi. La transition Nokia/Lumia se passe très bien d'ailleurs que ce soit en marketing et en perception. On est toujours le pays où il se vend le plus de Lumia en parts de marché. Les choses changent !
Internet Explorer a une reconnaissance et c'est une marque très forte, mais on est aussi dans une phase de transformation et d'évolution très positive où les clients grand public, ou entreprise, sont prêts à adhérer à de nouvelles marques, ou à percevoir la dynamique positive sur les marques traditionnelles. J'étais très favorablement surpris des évolutions de ces six derniers mois.
En fin de compte, ce sera l'usage de Edge et les expériences que cela va générer vis-à-vis des sites (toute la partie prise de notes, synchronisation, tout ce qui est nouveau) et l'intégration à Windows 10 qui feront son succès.
Ecrire des apps Web et des apps Windows facilite beaucoup de ponts. C'est deux façons de voir les choses. On ne dit pas : « il faut choisir l'un ou l'autre » et en tant que développeur, on va pouvoir faire plutôt du web ou plutôt de l'application classique AppStore. Cela laisse beaucoup de libertés. Je pense que de la même manière que nous avons beaucoup innové sur la partie application classique avec le runtime Windows 10, ce n'était pas possible de ne pas pousser aussi l'innovation au maximum sur la partie Web. C'est ça Microsoft Edge. Edge c'est la pointe de l'innovation.
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