Pour ce faire, le « RevoDrive X2 » double comme son nom l'indique le nombre de contrôleurs. Ce sont désormais quatre SandForce SF-1200 qui forment un RAID 0 (striping), démultipliant le taux de transfert des puces de mémoire flash MLC.
Décliné en capacité de 100 à 960 Go, il offre des performances variables. À partir de 240 Go, le débit culmine à 740 Mo/s en lecture et à 720 Mo/s en écriture, ou à 600 Mo/s en écriture soutenue, pour 120 000 IOPS (opérations par seconde) en écriture aléatoire. En dessous, ils revendiquent respectivement 740 Mo/s, 690 Mo/s, 550 Mo/s et 100 000 IOPS.
Ce SSD prend d'ailleurs la forme peu commune d'une carte d'extension, puisqu'il troque l'habituelle interface Serial ATA à 3 Gbps (375 Mo/s), qui aurait représenté ici un goulet d'étranglement, pour l'interface PCI Express à 4 voies (2000 Mo/s). Il n'en demeure pas moins bootable.
L'« OCZ RevoDrive X2 » est commercialisé dès à présent en Europe. Le modèle de 100 Go y est vendu 350 euros, celui de 160 Go 450 euros, de 250 Go 500 euros, de 360 Go 900 euros et de 480 Go 1150 euros. Le modèle de 960 Go n'est fort malheureusement pas commercialisé sur le vieux continent.