Last.fm n'aurait pas dénoncé les pirates du dernier U2

Romain Heuillard
Publié le 23 février 2009 à 11h40
00DC000001942052-photo-u2-no-line-on-the-horizon-cd-cover.jpg
Le nouvel album du célebrissime groupe de rock U2 sort le 27 février en France, mais il est déjà en téléchargement illégal sur BitTorrent et autres blogs proposant des liens RapidShare. Malgré la paranoïa du groupe, qui se prémunit des fuites en refusant l'envoi de disques de promotion et en organisant des séances d'écoute privées, « No Line on the Horizon » a été diffusé dès le 17 février par Universal Music Australia qui l'aurait malencontreusement mis en vente en téléchargement légal pendant deux heures. Cette fuite fut à l'origine d'une inquiétante rumeur que les intéressés se sont empressés de démentir ce matin.

Le service de statistique et de recommandation musicale Last.fm recense ainsi plus de 7 000 internautes ayant écouté au moins l'un des morceaux du futur album. Autant de cibles potentielles pour la RIAA et ses acolytes les maisons de disque, qui se seraient procurées auprès du-dit service les dernières statistiques d'écoute dans l'optique de poursuivre certains utilisateurs. C'est en tout cas ce que révélait le blog américain TechCrunch au début du week-end, d'un informateur travaillant pour CBS, la maison mère de Last.fm.

La RIAA et Last.fm ont réfuté à tour de rôle cette rumeur. « Personne ne nous a jamais réclamé ce genre d'informations, et si tel avait été le cas nous n'aurions pas accepté, »
008C000001835482-photo-logo-de-la-riaa.jpg
a ainsi déclaré Russ Garrett, un des représentants de ce dernier, admettant que les labels obtenaient des statistiques plus détaillées que celles qui sont publiées sur le site, sans toutefois qu'elles permettent d'identifier les auditeurs. L'association de défense des majors s'est quant à elle contentée d'annoncer que ce que la rumeur prétendait « n'était pas vrai ».

De là à imaginer que la fuite fut intentionnelle et orchestrée pour créer du buzz autour de cet album très attendu...
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Avertissement :

Bien que le téléchargement (direct ou en P2P) ne soit pas illégal en soi, il est interdit de télécharger des œuvres protégées par le droit d'auteur ou d’autres droits de propriété intellectuelle sans l’autorisation des titulaires de ces droits. Clubic recommande expressément aux utilisateurs de son site et aux tiers de respecter scrupuleusement ces droits ; étant rappelé qu’en France la violation des droits d’auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d’une peine de 300 000 euros d’amende et de 3 ans d'emprisonnement (art. L. 335-2 s. CPI) et qu’il existe également des sanctions spécifiques en cas de contournement de mesures techniques de protection (art. L. 335-3-1 et L.335-3-2 CPI). En outre, le titulaire de l’abonnement à internet doit veiller à l’usage licite de sa connexion, sauf à s’exposer au risque de contravention de négligence caractérisée sanctionnée par une peine d’amende de 1 500 € pour les personnes physiques. En cas d’utilisation d’un logiciel P2P pour télécharger ou mettre à disposition des œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation, le titulaire de la connexion à internet pourra être destinataire de recommandations de l’Arcom et, en cas de constats répétés, être poursuivi sur le fondement de la contravention de négligence caractérisée. Plus d'informations sur le téléchargement illégal
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles