C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé par Harris Interactive auprès de 409 acheteurs du produit qui ont répondu le mois dernier à un questionnaire sur Internet. Résultat : une grande majorité (75%) de ces derniers consommaient déjà de 1 à 3 livres « papier » par mois. Ils sont majoritairement des hommes (69%), âgés de 46 ans et plus (60%) et CSP+ (75%). 41% des acquéreurs du Reader habitent de plus Paris intramuros.
Malgré le fait que les livres électroniques sont parfois encore difficiles à manipuler, leurs premiers acheteurs sont presque tous (92%) satisfaits du produit même si 80% des personnes interrogées trouvent le prix et le choix des ouvrages « insatisfaisants ». En l'occurence, ils sont 75% à estimer qu'un livre dématérialisé devrait être en moyenne 40% moins cher qu'un livre. Aujourd'hui, les eBook ne sont que 10% moins onéreux qu'un livre papier.
Pour le reste, cette étude montre que si 75% des acheteurs du Reader de Sony l'utilisent 2 fois par semaine, la moitié des sondés avouent l'utiliser également pour consulter des documents personnels et non forcément des livres numériques. Les lieux de lecture de eBook restent les mêmes qu'un livre papier (domicile, déplacement ou voyage) tandis que les genres littéraires les plus téléchargés sont les « romans et nouvelles » et les « policiers et thrillers ».
A l'occasion du salon du livre de Paris, SFR a profité de l'occasion pour présenter sa liseuse, le « e-Book SFR », ainsi qu'un lecteur de bandes dessinées, « SFR BD Player », pour téléphones mobiles. Différentes sociétés comme Cyberlibris ou Extra Live (avec Choyooz) ont également présenté des offres permettant d'accéder à des livres ou des BD directement depuis son téléphone. Aux Etats-Unis, Amazon en a fait de même avec une première version de l'offre « Kindle » disponible sur iPhone, en parallèle de son dernier lecteur d'eBook connecté, le « Kindle 2 ».
