Avec 4 000 à 6 000 titres différents recensés sur plusieurs circuits de diffusions, l'offre illégale représenterait moins de 1% des titres papiers, la faute à un travail fastidieux consistant à numériser à la main la version papier des ouvrages. Les œuvres les plus représentées sont d'ailleurs les bandes dessinées et leurs cinquantaines de pages, qu'on trouve le plus souvent sous la forme d'intégrales et qui forment environ trois quarts de l'offre illégale.
Les auteurs de science-fiction et fantastique représentent quant à eux 25% du top 20 des plus piratés, reflétant sans doute les goûts des adeptes du téléchargement. C'est malgré tout le titre « Le Sexe pour les nuls » qui est le plus partagé, devant les sagas « Harry Potter », « Le Seigneur des Anneaux » ou encore « Millenium ». Les livres de cuisine s'octroient également une belle part du top 20 des titres les plus partagés.
Bien que l'étude ne rentre pas dans le détail, elle révèle que 25,6% des livres et 31,4% des BD ne sont plus disponibles en offre légale papier. 94,9% des livres piratés ne sont en outre pas disponibles légalement sous forme numérique. Et l'étude de souligner « l'importance de développer une offre légale la plus exhaustive possible », en particulier sous forme numérique mais aussi à un prix adapté.
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