Une voiture Tesla en train d'être recharger © Soufyane Benhammouda pour Clubic
Une voiture Tesla en train d'être recharger © Soufyane Benhammouda pour Clubic

Le loueur de voitures Hertz va finalement réduire ses ambitions dans l'achat de véhicules électriques, afin d'éviter de faire trop de pertes.

Pour beaucoup, les voitures électriques sont l'avenir, avec un marché qui devrait connaître une croissance colossale d'ici à 2030. Mais si l'enthousiasme persiste, certains acteurs commencent à montrer des premiers signes de scepticisme, à l'image de l'entreprise spécialisée dans la location de voitures Hertz. Cette dernière annonce en effet mettre un frein à ses ambitions d'acquisitions de nouvelles voitures électriques. En cause, certains coûts exorbitants.

Les coûts de réparations restent deux fois trop élevés

La voiture électrique, c'est l'avenir ! Voilà le message claironné un peu partout dans le monde depuis plusieurs années. Mais pour certaines entreprises, c'est aussi un présent bien coûteux. C'est ainsi le cas du célèbre loueur de voitures américain Hertz. L'entreprise vient d'annoncer mettre en pause le programme grâce auquel son parc de voitures à moteur à explosion allait rapidement être remplacé par des véhicules électriques.

Pourquoi donc ? Eh bien parce que les coûts de réparation ne sont pas les mêmes selon le type de véhicule. « À titre de comparaison, les réparations des collisions et des dommages subis par un véhicule électrique sont souvent deux fois plus élevées que celles d'un véhicule à moteur à combustion comparable » indique ainsi Stephen Scherr.

La mode des véhicules électriques en recul ? © nitpicker / Shutterstock
La mode des véhicules électriques en recul ? © nitpicker / Shutterstock

Des objectifs flous chez Hertz

Ainsi, même si les coûts de maintenance des modèles électriques sont plus bas que ceux équipés de moteurs à explosion, du fait des coûts de réparation exorbitants, les véhicules électriques restent plus chers à exploiter. Ce qui nécessite donc de revenir sur les méga-achats annoncés en octobre 2021, comme l'acquisition de 100 000 Tesla, qui aurait dû être achevée à la fin 2022.

Stephen Scherr n'a par contre pas décrit l'ampleur du recul décidé, se contentant de décrire le nouveau rythme de Hertz dans le domaine. Le groupe devra donc « s'adapter en conséquence, en s'attendant à ce que [l'accroissement du] parc de véhicules électrique soit plus lente que prévu, mais nous serons plus forts d'avoir commencé le voyage quand nous l'avons fait » a-t-il conclu.