Airbus A380, pour illustration // © Alexandre Boero pour Clubic
Airbus A380, pour illustration // © Alexandre Boero pour Clubic

Une panne à l'échelle nationale du système Parafe, employé par les portiques de contrôles dans les aéroports, a nettement impacté la circulation des voyageurs ce 20 novembre, tout particulièrement dans les aéroports parisiens.

Parafe. Ce nom ne vous dit probablement rien, mais il s'agit pourtant du système informatique utilisé par les portiques de contrôles présents dans plusieurs aéroports français… dont Roissy et Orly. Ce dernier est tombé en panne ce lundi, rallongeant par conséquent les durées d'attente au passage à la frontière, et ce, pendant plusieurs heures ce 20 novembre. Le système est désormais opérationnel de nouveau.

Les douanes au ralenti

Comme le rapporte Le Parisien, Paris Aéroports expliquait hier que cette panne a affecté le « système informatique utilisé par la police aux frontières », et donc « les sas Parafe », permettant le contrôle automatique des voyageurs à l’entrée et à la sortie de l’espace Schengen. Pour rappel, ce dispositif fonctionne principalement pour les citoyens européens munis d’un passeport biométrique.

Facultatif (les voyageurs peuvent toujours choisir de passer par les contrôles classiques), ce système a pour avantage de fluidifier considérablement les contrôles en effectuant « les formalités de passage aux frontières de manière automatisée ». Du moins lorsque le dispositif en question fonctionne normalement.

© M. Sam / Shutterstock.com
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La panne, conjuguée à une grève…

La panne du dispositif Parafe a au final duré trois heures, et a concerné plusieurs aéroports français, ainsi que les gares et le port de Calais, souligne Le Parisien. « Nous regrettons la gêne occasionnée par cet incident ayant affecté les sas Parafe au départ et à l’arrivée dans nos aéroports », a notamment commenté sur X.com (ex-Twitter) Paris Aéroport.

Par malheur pour les usagers, cette panne s'est conjuguée hier à une grève nationale visant à dénoncer un projet de loi qui obligerait les contrôleurs aériens… à se déclarer individuellement grévistes 48 heures avant un mouvement social. Une mise en abyme typiquement française ayant eu pour conséquence des annulations de vols et autres retards ce 20 novembre, cette fois tout au long de la journée.

Source : Le Parisien