Une puce GPS, un AirTag plus particulièrement, a permis de localiser et de retrouver, le jour de Noël, les santons d'une crèche installée en Loire-Atlantique. Sauf que pour ces derniers, la fin n'est pas si heureuse.
Bon, autant vous prévenir tout de suite, l'histoire des santons de la crèche de l'église Saint-Pierre à Ancenis-Saint-Géréon ne se termine pas aussi bien qu'on pourrait l'espérer. Si la technologie a fait sa part, grâce au AirTag toujours très utile dissimulé dans l'un des personnages volés, le miracle n'a finalement pas eu lieu, avec des santons retrouvés dans un piteux état. Revenons sur cette histoire rocambolesque.
Les santons volés localisés le jour de Noël grâce au AirTag
Pour Père Yvon et Père Benoît, les ennuis ont commencé bien avant Noël. Un premier santon leur fut dérobé le 8 décembre, avant qu'un autre ne disparaisse seulement trois jours plus tard. Le collège & lycée Saint-Joseph d'Ancenis a alors prêté son personnage de la Vierge Marie à l'église, en y insérant à l'intérieur un AirTag, le traceur GPS d'Apple.
Il faut croire qu'ils ont bien fait ! Car le 24 décembre, veille de Noël, plusieurs santons de la crèche de l'église furent dérobés. Encore. Le vol fut constaté le 24 dans l'après-midi, et une bonne nouvelle n'a pas tardé à arriver.
Le lendemain, le 25 décembre et donc le jour de Noël, les santons subtilisés ont été localisés dans une rue d'Ancenis, l'heure de remercier le très efficace AirTag n'étant pas arrivée. Car s'en est suivie une chasse aux figures en plâtre !
Un signal qui a mis les curés sur la bonne voie, pour finalement être déçus
Suivant le signal GPS émis par le AirTag, les curés de différentes paroisses des environs tentent alors de se rendre sur le lieux indiqué par le traceur. Hélas, sans succès, même s'ils étaient sur la bonne piste. Ce n'est qu'une fois de retour au presbytère que les choses ont pu bouger.
Les hommes de foi ont été contactés par une personne les informant avoir localisé non loin de là les quatre personnages volés et les verres des cadres photos, qui ont été jetés par une fenêtre, sur la voie publique. En se rendant sur place, ils n'ont pu que constater les dégâts : des santons hélas brisés ont été ramassés. Une bien maigre consolation.
Source : Ouest France