Marke Zuckerberg, le patron de Meta © Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock.com
Marke Zuckerberg, le patron de Meta © Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock.com

[Article mis à jour le 21/01/2024 à 19:24] Le géant des réseaux sociaux veut aussi devenir un acteur dominant de l'intelligence artificielle. Et pour ça, le propriétaire de Facebook et d'Instagram va mettre les moyens !

Après le lancement des chatbots comme ChatGPT ou Bard, IA qui se sont imposées comme les produits tech les plus à la mode de 2023, les géants du secteur ont commencé à revoir leurs ambitions à la hausse. Ainsi, au-delà de la future mise à jour GPT-5, OpenAI s'est déjà lancé dans la recherche sur une « intelligence artificielle générale », une IA dont les capacités cognitives seraient analogues à celle de l'être humain. Un projet dans lequel Google est aussi embarqué… tout comme Meta !

Meta, un concurrent d'OpenAI

L'avenir dans l'IA ira bien plus loin que nos simples chatbots. Car les géants de la tech sont plus en plus nombreux à vouloir mettre au point cette fameuse « intelligence artificielle générale », une technologique dystopique qui pourrait créer un rival à l'humanité. Le dernier concurrent en date à s'être manifesté est ainsi Meta, à travers une communication de Mark Zuckerberg lui-même, postée sur Instagram.

Meta souhaite ainsi développer « l'intelligence artificielle générale […] en open source, et la rendre largement disponible pour que tout le monde puisse en bénéficier. » Pour ce faire, plusieurs changements ont été mis en place par le groupe californien. Un rapprochement entre ses deux équipes spécialisées dans ce domaine, FAIR (Fundamental AI Research) et GenAI, a ainsi notamment été décidé.

Tout le monde veut son IA © Mopic / Shutterstock
Tout le monde veut son IA © Mopic / Shutterstock

350 000 puces H100 commandées à Nvidia

Plus important encore, Meta va effectuer une méga-commande auprès de Nvidia pour acquérir d'ici à la fin de l'année 350 000 puces H1, les puces IA les plus puissantes au monde. D'après le communiqué de la firme de Menlo Park, l'ensemble de l'infrastructure informatique pour le développement de l'IA chez Meta aura alors une puissance équivalente à 600 000 puces H1.

Pour autant, Mark Zuckerberg nie que cette annonce marque un éloignement de l'investissement majeur dans le métaverse, présenté en 2021 comme axe principal de développement du groupe pour les années à venir. « Je ne sais pas comment affirmer plus clairement que nous continuons à nous concentrer sur Reality Labs et le métaverse » a-t-il tenu à préciser dans une interview à The Verge. Faut-il le croire sur paroles, alors que des licenciements chez Reality Labs ont été annoncés à l'automne dernier, et que les pertes s'accumulent ? À ce jour, le métaverse représente encore près de 15 milliards de dollars de dépenses par an pour Meta. Et demain ?