Ambitions de Free : fibre optique, WiMAX et UMTS

Vincent RAMARQUES
Publié le 14 mars 2007 à 12h06
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Parallèlement à l'annonce de ses résultats financiers, faisant apparaître un chiffre d'affaires consolidé de 950 millions d'euros (+31,2%) et un résultat net consolidé de 124 millions d'euros, en progression de 80%, le groupe a précisé ses ambitions dans la fibre optique, le WiMAX et la téléphonie mobile via l'UMTS.

Quelques mois après la présentation de son programme d'investissement (4 millions de foyers raccordés en 2012) et le rachat de CitéFibre, l'opérateur s'est félicité du choix du FTTH « seule technologie capable de fournir une nouvelle génération de services et notamment la télévision multipostes », a expliqué Michaël Boukobza, directeur Général de Free.

Selon l'opérateur, 15 nœuds de raccordements optiques (NRO) ont déjà été installés, essentiellement dans le sud et l'est parisien. Grâce à l'acquisition de CitéFibre, l'opérateur revendique déjà plus de 1000 kilomètres déployés « horizontalement », plus de 350 000 logements raccordables et continue d'annoncer l'ouverture de son offre FTTH à 29,99 € « avant la fin du second trimestre 2007 ».

En dehors de la capitale, le groupe annonce également les premiers déploiements en banlieue parisienne au troisième trimestre 2007 ainsi que dans certains quartiers des villes de Montpellier, Lyon, Valenciennes. Depuis quelques mois, les annonces autour de la fibre optique se succèdent. Outre le réseau de Free, vient d'annoncer l'ouverture de son réseau FTTH le 1er Mars et leur concurrent devrait ouvrir le sien courant avril prochain.

Mobilité : WiMAX et UMTS au centre du débat

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En matière de WiMAX, le groupe a tout d'abord annoncé un test dans un « gros quartier d'une ville » d'ici la fin de l'année 2007. Le groupe n'a pas précisé la localisation exacte de ce test, précisant simplement qu'il se ferait avec la technologie 802.16e, une version du WiMAX autorisant les communications mobiles.

En matière de 3G/UMTS, Iliad a rappelé qu'il ne répondrait pas seul à l'appel d'offre du gouvernement, si ce dernier n'acceptait pas de revoir à la baisse le prix de la licence (619 millions d'euros) ou du moins d'accepter son étalement.

« Il n'y a pas de volonté politique en France de permettre l'émergence d'un nouvel opérateur mobile, faire baisser les prix et donner une nouvelle dynamique au marché. En Europe de l'Est, certains pays come la Tchequie n'ont pas hésité à diviser par deux le prix de cette licence, pour redynamiser leur marché, tout en obtenant le feu vert de l'Union Européenne. Nous lançons donc un appel aux différents candidats pour voir si ils ont une ambition de faire bouger les choses dans la téléphonie mobile. L'appel d'offre se termine le 26 juillet ce qui laisse au futur gouvernement le temps de faire évoluer les conditions d'attributions de cette licence », a déclaré Michaël Boukobza.

Au cas où aucun des candidats ne donnerait suite à cet appel, le groupe reconnaît toutefois mener des « discussions avec un partenaire industriel », afin de participer au financement de cette licence et d'un futur réseau 3G. Une précision à mettre en perspective avec les récentes rumeurs concernant les discussions avec le groupe Cinven, actionnaire du câblo-opérateur Noos Numéricâble.
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