C'est à Paris, au palais Brogniart, que le professeur Jean-François Viel présentait vendredi dernier, les résultats préliminaires d'une étude concernant les risques liées à l'exposition au Wi-Fi. Une présentation qui a été effectuée lors des « rencontres scientifiques » organisées par l'Afsset (l'agence française de sécurité sanitaire de l'environnement du travail), l'étude étant menée en partenariat avec cette agence depuis 2002.
Réalisée en France, et plus précisément sur Lyon et sur Besançon, l'étude portait sur 440 personnes réparties avec deux tiers d'adultes et un tiers d'adolescents. Tous étaient porteurs de dosimètres afin de mesurer leur niveau d'exposition aux ondes Wi-Fi. Les relevés ont été effectués lors des déplacements de ces individus que ce soit dans le cadre de leur travail ou de leurs loisirs. Selon le professeur en charge de cette étude : « Comparé aux fours à micro-ondes et aux téléphones portables, le wi-fi, ce n'est pas grand chose ».
Sans donner de conclusion définitive, l'étude, qui en est encore au stade préliminaire, tend donc à confirmer que la nocivité du Wi-Fi est moindre face à d'autres technologies de la vie quotidienne utilisant elles-aussi les radio-fréquences. Toujours selon le professeur Jean-François Viel, les antennes relais mises en place un peu partout pour le développement des réseaux Wi-Fi « contribuent peu à l'exposition d'un individu ».